EL TARF Les citoyens de M'radi ferment le siège de la commune Des centaines de citoyens du village montagneux M'radi relevant administrativement de la commune de Zerizer ont procédé carrément, hier, mardi, à la fermeture du siège de la commune, en brandissant des pancartes et banderoles hostiles aux élus et aux responsables locaux scandant «responsables menteurs et promesses sans lendemains », «nous voulons de l'eau potables»... Pour rappel, le village de M'radi, qui compte 3 000 habitants, souffre le martyre depuis une année à cause de l'inexistence de l'eau potable en dépit des multiples doléances et autres requêtes adressées à l'ensemble des autorités de la wilaya. De fait, ils sont soumis quotidiennement à une longue et éprouvante file indienne pour s'approvisionner d'une borne fontaine datant, ironie de la situation, de l'époque coloniale. Interrogé par téléphone sur le calvaire de ces habitants, le maire a indiqué que «le dossier de l'approvisionnement du village a été débattu lors de la dernière réunion du wali avec les P/APC la semaine passée, au siège de la wilaya, et qui a abordé la problématique de l'eau potable. C'est la Direction de l'hydraulique de wilaya qui accuse un grand retard dans la réalisation du projet de rénovation et raccordement des canalisations des nouveaux forages avec le château d'eau d'une capacité de 500 m3 et ce sur une distance de 2 km». Et d'ajouter : «J'ai demandé aux services de l'hydraulique de revenir à l'utilisation de l'ancien réseau malgré les innombrables fuites, en attendant l'achèvement et la réception du nouveau réseau. Au moins, les habitants pourront s'alimenter en eau potable une fois tous les trois jours.» Indubitablement, en cette période de canicule et de carême, les citoyens de plusieurs communes vivent des situations intenables à cause du manque de cette denrée indispensable. La Direction de l'hydraulique a, immanquablement, failli à sa mission et est dans l'œil du cyclone. Daoud Allam KHENCHELA Une bande de 6 personnes s'empare de 70 lots de couffins de Ramadhan Six personnes ont été arrêtées par la police à Khenchela dont deux femmes pour vol, dégradation de biens d'autrui et agression. Les faits remontent à avant-hier, lorsqu'un groupe de personnes, en colère contre le retard enregistré par les services de l'APC de Khenchela dans la distribution des couffins de Ramadhan, ont pénétré de force à l'intérieur de l'école du 1er- Novembre, ont agressé le gardien, saccagé la porte de la salle où se trouvait la marchandise et emporté le tout dans des véhicules qui les attendaient à l'extérieur de l'école. La police a pu dans un temps record arrêter ces personnes qui ont bénéficié de citations directes, en attendant la réaction de l'APC sur ce retard, et de connaître le nombre de couffins et leur valeur. Benzaim A. 180 millions récupérés et 2 personnes arrêtées La police de la localité d'El-Mahmel, à 9 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Khenchela, a mis hors état de nuire une bande de malfaiteurs spécialisée dans le vol et le cambriolage d'appartements. Cette bande de trois repris de justice dont un se trouve en fuite, a cambriolé un domicile dans l'un des quartiers de cette localité où elle s'est emparée d'un lot de bijoux estimés à 180 millions de centimes. Alertée, les services de police ont déclenché une enquête et multiplié les recherches qui ont conduit à l'arrestation des trois malfaiteurs en attendant la poursuite de l'enquête et leur jugement par le tribunal de la daïra de Chechar. Benzaïm A. SOUK AHRAS Des hôpitaux mais peu de médecins Le secteur de la santé dans la wilaya de Souk Ahras dispose d'infrastructures suffisantes mais souffre d'un «sous-encadrement » en matière de médecins et de paramédicaux, a-t-on indiqué, hier, auprès de la wilaya. La problématique liée à ce déficit en personnels est d'autant plus préoccupante que des infrastructures «importantes» sont sur le point d'être réceptionnées, si elles ne le sont pas déjà à l'image du complexe hospitalier Mère et Enfant de 180 lits, inspecté par le Premier ministre lors de sa dernière visite dans la wilaya de Souk Ahras, a-t-on ajouté. Ce complexe, doté d'une autorisation de programme de plus de 900 millions de dinars, entièrement équipé, permettra de dispenser des soins en gynécologie- obstétrique et en pédiatrie et de prendre en charge les parturientes, a-t-on rappelé. Trois polycliniques, trois centres de santé, et un pavillon des urgences viennent également d'entrer en fonction dans des communes situées dans la partie orientale de la wilaya de Souk Ahras, ce qui confère une acuité supplémentaire au manque de médecins, notamment spécialistes, selon la même source. Tous ces projets prévus dans le cadre de la carte sanitaire nationale devront être confortés par la disponibilité des personnels qualifiés nécessaires à leur fonctionnement, a-t-on également indiqué, signalant à ce propos que la wilaya de Souk Ahras compte un «déficit important » en médecins spécialistes, dès lors que sur un effectif de 2 679 médecins, 58 seulement sont spécialisés. Le même déficit, enregistré en matière de personnels paramédicaux dans plusieurs spécialités (infirmiers de radiologie, sages-femmes, laborantins) devra cependant être comblé avec la création attendue d'une école paramédicale de 300 places. APS 600 grammes de kif saisis par la police judiciaire et trois personnes arrêtées Agissant sur des renseignements, les éléments de la police judiciaire du chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras ont mis hors d'état de nuire, dans l'après-midi d'hier, un groupe de trafiquants de drogue composé de 3 individus. Les mis en cause ont été fouillés par les enquêteurs au niveau du populeux quartier Mezguiche après une minutieuse enquête et perquisition du domicile de l'un d'eux. Les policiers ont saisi une quantité de 600 grammes de kif traité sous forme de plaquettes dissimulées à l'intérieur de la maison et ont pu récupérer 120 000 DA. Les trois individus seront présentés aujourd'hui devant le procureur de la République de Souk Ahras. Barour Yacine REAMENAGEMENT DE L'EX-BARDO À CONSTANTINE Les Portugais en renfort Le réaménagement du pittoresque quartier Rahmani- Achour (ex-Bardo), situé en plein centre de Constantine, a été confié à un groupement luso-algérien, a-t-on appris, hier, auprès des services de la wilaya. Le plan d'aménagement de ce site situé sur la rive gauche du Rhumel, face au mythique pont de Sidi-Rached et au viaduc transrhumel en construction, sera élaboré par des techniciens algériens et portugais au titre d'une étape préalable au lancement des travaux, a-t-on indiqué. Ce premier travail d'approche devra orienter les autorités locales sur les «mesures à adopter et les erreurs à éviter pour préserver ce quartier, l'un des repères-phares de la ville du Vieux-Rocher», a-t-on souligné de même source. Considéré comme un site stratégique, le quartier de l'ex- Bardo constitue un élément «primordial» du programme de mise à niveau de cette ville appelée à accueillir la manifestation «Constantine, capitale 2015 de la culture arabe», a-t-on souligné à la wilaya, précisant que c'est ce groupement mixte qui devra trancher sur la faisabilité des projets projetés sur ce site. Une partie importante de la superficie concernée par le programme de réaménagement de ce quartier devrait être traitée en espaces verts, selon les premières constatations de ce groupement mixte qui devra également proposer des solutions à la contrainte environnementale liée à la proximité de l'oued Rhumel. Le quartier Rahmani- Achour a été évacué il y a plus de deux ans et toutes les habitations précaires qui enlaidissaient le site ont été démolies, a-t-on rappelé.