Lors d'un point de presse du directeur de l'Ansej de la wilaya de Aïn-Témouchent, M. Bouniar Mohamed, celui-ci a dressé le bilan des activités de son secteur où il fait état des efforts que l'Agence ne cesse de fournir depuis son ouverture en 1998 jusqu'à nos jours, en matière de prise en charge des jeunes pour créer leurs entreprises et par là même absorber la crise du chômage. Ainsi, le directeur avance que ladite Agence possède deux antennes, l'une au chef-lieu de wilaya et l'autre au niveau de Béni-Saf en attendant une prochaine antenne à Hammam Bou-Hadjar, pour éviter aux jeunes demandeurs de projets d'éviter de se déplacer loin de leurs villes. Donc, selon l'orateur, en 2013, la commission de suivi de validation et de financement (CSVF) avait étudié 1 222 projets, 1 013 d'entre eux ont été validés, dont 691 dossiers ont été financés par la banque, 658 projets pour des hommes, et 33 pour le sexe féminin. Il faut noter que plusieurs handicapés ont bénéficié de ces projets créateurs d'emplois. La stratégie de l'Agence, selon son directeur, est d'orienter les jeunes promoteurs, après les avoir sensibilisés à aller vers des activités créatrices de richesses et d'emplois en vue d'absorber un tant soit peu le chômage. L'ensemble des projets, qui ont été validés et financés depuis 1998, sont au total de 4 224 pour les micro-entreprises qui ont permis de créer quelque 10 853 emplois au profit des jeunes, qui ont été orientés vers des créneaux rentables spécifiques à la wilaya de Aïn-Témouchent. Ces projets ont été très bénéfiques à la wilaya du fait qu'ils ont contribué collectivement au développement local des communes où ils sont implantés. Il est utile de noter que de nombreuses banques, entre autres la BADR, le CPA, la BNA, la BDL et la BEA ont financé ces projets, soit 691 projets pour un montant global de 682 millions de dinars. Pour ce qui est des types de secteurs qui ont été validés par la commission de l'Ansej, il s'agit de 262 projets pour l'agriculture, 74 pour le BTPH, 63 autres pour l'Industrie, 6 pour la pêche et 12 dans différentes professions libérales, soit une hausse de plus de 30% par rapport à l'année passée. Tous les bénéficiaires de projets seront pris en charge par un cadre diplômé du Bureau international du travail qui se chargera du suivi et de l'accompagnement desdits projets.