L'affaire des présumés terroristes, dont le fils et les deux frères Abdelhamid Abou Zeïd, poursuivis en 2010 pour leur implication dans les attentats terroristes dans le Grand Sud algérien, a été reportée à la prochaine session criminelle. F.-Zohra B. Alger (Le Soir) - Douze accusés sont concernés dans cette affaire et devront être traduits devant le tribunal criminel d'Alger. L'affaire a été renvoyée hier, suite à l'absence de témoins et d'avocats constitués. Parmi les accusés, trois membres de la famille d'Abou Zeïd et le groupe qui activaient dans la région du Grand Sud algérien en tant que soutien aux terroristes dirigés par Abou Zeïd. Ils les approvisionnaient notamment en vivres et en carburants. L'arrêt de renvoi précise que l'affaire remonte à 2010 «quand les services de sécurité avaient procédé à l'arrestation de membres d'une famille dans le sud-est du pays, recrutés par l'un des leurs». Ce dernier n'étant autre que le terroriste Mohamed Ghadirn alias Abdelhamid Abou Zeïd. Selon l'arrêt de renvoi, le terrroriste Abou Zeïd avait choisi pour base la ville malienne de Khalil. Ceci, alors que le soutien logistique concernait, entre autres, les régions de Mahssouna dans la wilaya d'El Oued, d'Illizi, In Amenas et El Goléa. Le frère d'Abou Zeïd, le dénommé Ghadir Sassi, qui est considéré comme le principal accusé dans cette affaire, a été arrêté en 2010 en possession d'explosifs et d'armes lourdes. Il est par ailleurs à noter qu'Abdelhamid Abou Zeïd a été abattu par les forces françaises et tchadiennes en février 2013 au Mali. C'est au mois de mars de l'année 2013 que sa mort a été officiellement confirmée.