L'USM El Harrach fait face à un blocage administratif entraînant un retard dans la régularisation de la situation financière des joueurs, alors que les passations de consignes entre le nouveau président et son prédécesseur n'ont toujours pas été officialisées, a-t-on appris auprès du club de la Ligue 1 de football. En effet, en dépit de l'élection de M. Djaâfar Bouslimani au poste de président du Conseil d'administration de la société par actions (SSPA) du club harrachi, les activités de la direction restent gelées. Cela a fait que les joueurs n'ont pas encore perçu une bonne partie de leurs arriérés. L'ancien président Mohamed Laïb avait démissionné de son poste le 31 décembre dernier. «A notre arrivée, on espérait pouvoir ouvrir rapidement le capital du club, ce qui aurait été synonyme d'une bouffée d'oxygène pour l'USMH, mais les choses se sont avérées beaucoup plus compliquées que prévu», avait avoué M. Bouslimani, lors d'une récente discussion avec certains représentants des supporters harrachis, qui commençaient à s'inquiéter sur leur club, dont la situation était restée critique, même plusieurs jours après l'élection du nouveau président. C'est d'ailleurs à cause de cette inquiétude que les fans harrachis ont délégué certains d'entre eux, pour interpeller M. Bouslimani sur l'avenir de leur club. Après avoir décroché en 2013, une brillante qualification pour la Ligue des champions africaine, l'USMH a connu une crise financière aiguë, à l'entame de la saison en cours et qui s'était répercutée négativement sur ses résultats en championnat. Une crise dont les séquelles sont encore visibles, à ce jour. L'USMH occupe actuellement la 9e place au classement général, avec un capital de 23 points. Elle accueillera le RC Arbaâ, samedi, au stade Mohammadia, pour le compte de la 18e journée de Ligue 1. Dans un premier temps, les joueurs harrachis avaient menacé de faire grève, suite à la non-régularisation de leur situation financière, mais ils ont finalement décidé de disputer ce match.