Les cas d'intoxications alimentaires ont atteint les 4 083 en 2013, indique la Direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes. Survenant notamment lors des cérémonies et activités collectives, ces cas sont cependant moins nombreux, en baisse de 3,7% par rapport à 2012 (4 242 cas). Ce faisant, le DG du contrôle économique indique que le nombre des prélèvements analysés au niveau des laboratoires a augmenté de 6,1%, passant de 12 716 prèlèvements en 2012 à 13 497 en 2013). Quant au nombre de déterminations effectuées par valisettes, il a augmenté de 14%, passant de 37 159 à 42 543 en 2013. Notons que les analyses et essais effectués sur 13 497 échantillons prélevés de produits alimentaires et non-alimentaires ont révélé la non-conformité de 2 766 échantillons (absence d'iode dans le sel alimentaire, la présence de germes pathogènes dans les merguez, la présence de coliformes dans les pâtisseries, le non-respect des normes de sécurité requises pour les chauffages à gaz. Au titre de l'exercice 2013, 1 303 opérations d'inspections de laboratoires de prestations de service et d'autocontrôle ont été effectuées, donnant lieu à la constatation de 7 infractions ayant trait essentiellement au défaut d'hygiène et au manquement dans l'organisation interne des laboratoires. Précisons que le fichier national des laboratoires d'analyses de la qualité a été actualisé à 769 laboratoires. Des données qui figurent dans le bilan 2013 de la DGCERF qui fait état globalement de 1 199 088 interventions opérées, en hausse de 19% par rapport à 2012 (1 009 261). Ainsi, 225 022 infractions à la réglementation commerciale et de la qualité ont été constatées en 2013, en hausse de 23% par rapport à l'année précédente. Des poursuites judiciaires, au nombre de 201 777, ont été enclenchées conséquemment, en hausse de 20%. D'autres paramètres sont également en hausse, indique-t-on, notamment le chiffre d'affaires dissimulé (53,73 milliards de dinars, en progression de 4%), les fermetures administratives (13,701 locaux fermés, en augmentation de 24%) ainsi que la valeur des marchandises saisies sur le marché (1,58 milliard de dinars, en croissance de 12%). Des indicateurs qui démontrent, observe-t-on, une action «continue et soutenue» dans la surveillance du marché national, la «maîtrise» des activités et produits sensibles en amont du processus de mise à consommation, y compris aux frontières. Ainsi, l'on n ote la découverte de la fraude scientifique liée à la déprotéinisation de la poudre de lait et la non-conformité des chauffages à gaz. Sur le marché national, l'on estime que la vigilance des services de contrôle a permis d'éviter une crise sanitaire aiguë pouvant être provoquée par la contamination microbienne de l'eau minérale (de marque Youkous). A ce propos, Abdelhamid Boukahnoun a indiqué que ses services comptent intensifier le contrôle des eaux embouteillées et autres produits, en attendant la mise en place du laboratoire national des essais.