Quatre laiteries ont été suspendues d'approvisionnement en poudre de lait, indique la Direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes. Selon cette direction du ministère du Commerce, ces unités n'ont pas respecté les dispositions du cahier de charges les liant à l'Office national interprofessionnel du lait (Onil). Auparavant, le DG du contrôle économique avait fait état de 866 prélèvements d'échantillons effectués au niveau des unités, l'Algérie comptant 136 laiteries dont 15 publiques. Concernant la distribution de lait, Abdelhamid Boukahnoun a indiqué que 187 infractions ont été recensées pour non-respect par des détaillants du prix réglementé (25 dinars le sachet de lait pasteurisé). Globalement, 337 infractions commises ont été constatées, 333 procès-verbaux ont été rédigés et 68 locaux ont été fermés, suite aux 13 039 interventions effectuées par les brigades de contrôle. Toutefois, la tension sur le lait se poursuivra, laisse-t-il entendre, dans la mesure où le déséquilibre entre l'offre et la demande persiste. Certes, l'offre en poudre de lait et de lait est garantie, mais la demande ne cesse de s'accroître et risque de ne pouvoir être satisfaite, estime-t-on. Mais également dans la mesure où le ministère du Commerce peine, en raison de contraintes objectives (dysfonctionnements du réseau de distribution...), à maîtriser la problèmatique du lait. Concernant le contrôle des produits dont les prix sont réglementés, Abdelhamid Boukahnoun a indiqué que 80 090 interventions ont été effectuées, permettant de constater 1 978 infractions. Ainsi, les services de contrôle ont constaté un gain de 268 millions de dinars, un chiffre d'affaires dissimulé de 10 milliards de dinars,