Ali Benouari a annoncé hier sa candidature à la présidentielle de 2014. L'ancien ministre-délégué au Trésor avance comme slogans, le travail, la justice et la liberté. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) C'est à partir de l'hôtel Saint-Georges à Alger que Ali Benouari a annoncé qu'il se présentait pour les prochaines élections. En fait, au mois de novembre dernier, le candidat avait déjà annoncé qu'il serait dans la ligne de départ pour la prochaine élection présidentielle. Lors d'une conférence de presse tenue hier, il évoquera l'échec actuel dans la création d'un Etat moderne. «Nous voulons aller vers le chemin de la liberté et des réformes, nous privilégeons un changement total et général, mais progressif et pacifiste», a déclaré le candidat à la présidence, ajoutant que s'il était élu, il s'engagerait à réaliser ses premiers objectifs en l'espace de cinq années. «L'Algérie fait face à des défis régionaux, internationaux et internes. Le prochain rendez-vous électoral est donc crucial. Ceci d'autant que la stabilité politique du pays est importante», a déclaré Ali Benouari. Il notera que «2014 est la dernière chance accordée à l'Algérie, pays en crise économique et sociale». Il dira aussi avoir formulé son programme, en mettant en avant l'idée que toute politique de redressement du pays qui ne passe pas par la réhabilitation du citoyen dans ses droits élémentaires, d'agir, de s'exprimer sa place à la société, est vouée à l'échec. «Mon programme pour l'Algérie intègre largement le fait que la réhabilitation de la politique dans notre pays passe par celle du citoyen. Mon logo de campagne : travail, justice, liberté, montre toute l'importance que la notion de liberté revêt au regard des revendications, aussi essentielles que le travail et la justice... c'est précisément ce qui a manqué à notre peuple pour réussir à construire un Etat puissant et respecté. Il n'est pas trop tard pour réussir ce défi», a déclaré Ali Benouari. Evoquant la prochaine élection, il dira aussi qu'elle survient dans un contexte nouveau, «celui de la démocratisation du monde arabe, qui est en retard sur un processus qui a gagné tous les continents.»