Dans l'édition du 16 février 2014, en page 6 de votre quotidien, a été publié un article signé par votre collaborateur Mehdi Mehenni sous le titre tendancieux : «Tout en blanchissant Saïd Bouteflika, Amara Benyounès accable Saâdani.» Dans cet article inspiré du Forum d'Echourouk dont j'ai été l'invité, mêlant commentaires personnels et citations approximatives et/ou erronées, le journaliste me prête des thèses et des propos qui n'ont jamais été les miens. 1- Il n'était pas dans mon intention d'accabler qui que ce soit et encore moins Saâdani étant entendu comme je l'ai précisé aux journalistes d'Echourouk que je n'ai aucun problème personnel avec aucun responsable politique, de quelque bord qu'il soit. Par contre, j'ai bien dit que l'offensive contre l'institution militaire, c'est du jamais vu ni chez nous ni dans aucun pays au monde que ce soit dans les Etats démocratiques ou sous d'autres régimes. A la question posée par les journalistes, relative à une éventuelle instrumentalisation de M. Saâdani et à l'identité de la partie qui l'aurait instrumentalisé, j'ai simplement répondu qu'il appartenait aux journalistes d'inviter l'intéressé et de lui poser la question. Toujours en réponse à une question, j'ai affirmé, par contre, et je le réaffirme, que ni le Président Bouteflika ni son frère Saïd ne sont mêlés de près ou de loin à cette cabale. De même j'ai dit que le premier responsable d'un parti est seul comptable de ses propos et déclarations. Je n'ai donc jamais suggéré qu'une force occulte instrumentalisait Saâdani comme voudrait me le faire dire votre journaliste dans ses commentaires tendancieux. Quant à la situation à l'intérieur du FLN, j'ai tout simplement répondu que le premier responsable d'un parti politique, à commencer par moi, est comptable de la situation qui prévaut au sein de sa formation et n'a pas à désigner de boucs émissaires lorsque des problèmes surgissent. 2- Concernant les questions relatives à Saïd Bouteflika, j'ai déclaré, et je le maintiens, que jamais il ne s'est immiscé de quelque manière que ce soit, dans l'exercice de mes fonctions gouvernementales. J'ai également affirmé, et je le réitère, que la diabolisation de son frère Saïd cible en réalité le Président Bouteflika lui-même, comme je maintiens qu'il n'y a aucun différend entre la présidence de la République et l'institution militaire, pour la bonne et simple raison que le Président Bouteflika est le premier responsable de cette institution.