L'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) estime que les présidents des APC, du moins certains, sont responsables du retard qu'accusent les projets de développements locaux. Le taux de réalisation du programme présidentiel 2010-2014 comportant la réalisation de plus de 30 marchés de gros, 800 marchés de détails et 1 000 marchés de proximité n'a atteint que les 30%. C'est le chiffre donné, hier, par le porte-parole de l'UGCAA, El Hadj Tahar Boulnouar, lors d'une conférence de presse sur le thème «les APC et les activités commerciales». Ce résultat catastrophique, dénonce l'intervenant, est le fruit de la mauvaise gestion des communes. Il évoque l'exemple du marché informel et l'échec de la campagne d'éradication lancée en 2012. 2 000 points de vente, informels ont été recensés pour éradication avant fin 2012. Même si en 2013, 50% de ces points ont été éradiqués, en 2014, ils sont encore entre 1400 à 1500 points de vente informels. C'est dire, estime l'UGCAA, l'incapacité des premiers responsables des communes à faire face à ce fléau qui, dit-elle, ne relève pas des prérogatives des forces de l'ordre mais des collectivités locales. L'Ugcaa appelle aussi à la réouverture des 500 espaces de commerces fermés depuis des années afin de permettre aux jeunes chômeurs de les exploiter. Par ailleurs, l'Ugcaa appelle le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales à procéder à la dissolution des APC qui rencontrent des problèmes de gestion et de fonctionnement.