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Quel message derrière le changement ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 06 - 05 - 2014

Le nombre de postes ministériels touchés par le remaniement du gouvernement Sellal laisse-t-il entrevoir un changement d'attitude dans la gestion des affaires de l'Etat ? Ou bien sommes-nous seulement dans une opération de ravalement, peut-être un peu plus profonde que la précédente ?
Il est clair que les résultats réels ou affichés de la dernière présidentielle ont précipité les choses et scellé le sort de plusieurs membres du gouvernement.
La pression exercée par Ali Benflis, l'adversaire principal de Bouteflika, qui aura fait une campagne électorale mobilisatrice ainsi que l'apparition dans la société de mouvements et d'expressions hostiles au pouvoir ont visiblement marqué les esprits des concepteurs du reprofilage du gouvernement.
Le message principal transmis semble être celui qui consiste à dire que si les motifs d'un «désamour» des Algériens pour le régime actuel est réel, il trouve son origine exclusivement dans l'incapacité des ex-ministres à résoudre les problèmes de leur secteur. Ce qui est pour le moins peu susceptible de convaincre.
Faire vite et voir grand semblent par conséquent avoir été les leitmotivs des décideurs.
Faire vite pour reprendre la main et ne pas laisser l'opposition occuper l'espace politique et médiatique comme cela est le cas depuis quelques semaines. La Constitution du nouveau gouvernement Sellal intervient quelques jours seulement après la proclamation des résultats officiels de la présidentielle par le Conseil constitutionnel. On se souvient que lors de sa première élection, Bouteflika avait pris plusieurs mois avant que son premier gouvernement ne soit connu. On aurait pu penser que Sellal allait prendre plus de temps pour tenter de convaincre certains courants politiques de rejoindre son équipe. L'impossible équation d'un gouvernement de consensus national a été finalement abandonnée dans des délais records. Il fallait, par ailleurs, faire grand pour frapper les esprits et insuffler l'idée d'un vrai changement auprès d'une opinion publique devenue de plus en plus critique. Il n'est pas dans les mœurs du pouvoir de décharger 12 ministres et deux secrétaires d'Etat de leurs fonctions en un seul remaniement.
Cependant, la démarche a ses limites. D'autant que peu parmi les nouveaux ministres sont de véritables inconnus. C'est le même vivier qui alimente les différents gouvernements de l'ère Bouteflika, même si cette fois quelques titulaires de postes ministériels donnent l'impression d'être à la périphérie du clan présidentiel.
En tout état de cause, le message politique induit par ce changement de gouvernement n'est pas transcendant du fait qu'en dehors des clientèles traditionnelles du pouvoir, aucun nom ne laisse entrevoir une volonté d'ouverture.
Le souci cosmétique est patent derrière la volonté affichée d'impressionner les Algériens, ce qui risque de rendre encore plus sceptiques ces derniers.


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