Une foule nombreuse de militants sympathisants et cadres du FFS a pris part, hier, dans la matinée à la commémoration du 69e anniversaire des événements du 8-Mai-1945 à Kherrata en présence du 1er secrétaire national, Ahmed Betatache et de Ali Laskri, membre de l'instance présidium du plus vieux parti d'opposition algérien. Après un recueillement au niveau du pont «Hanouz» ainsi qu'au Carré des martyrs où une gerbe de fleurs a été déposée avant d'observer une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes des massacres du 8-Mai-1945, les responsables du FFS ont animé un meeting populaire. Intervenant tour à tour lors du meeting, le premier secrétaire national du FFS, Ahmed Betatache et Ali LAskri ont appelé à «la reconnaissance du statut de martyr aux victimes des massacres du 8-Mai- 1945» tout en exigeant par la même occasion de la France à «reconnaître ses crimes». Le dernier scrutin présidentiel et la proposition faite au parti par Sellal d'intégrer son nouvel exécutif avec deux postes ministériels ont été aussi évoqués lors du meeting par les responsables politiques du FFS. Mettant en avant le fameux slogan du parti «ni participation ni boycott» des présidentielles, Ali Laskri a indiqué que son parti a décliné cette proposition «d'entrer» au gouvernement car, a-t-il soutenu, «la priorité du FFS est la reconstruction du Consensus national et l'organisation d'une conférence nationale de consensus». «Le FFS n'envisage pas d'intégrer un gouvernement avant l'aboutissement de ce projet, qui vise à l'élaboration avec l'opposition politique, la société et le pouvoir d'un programme consensuel de sortie de crise», a-t-il expliqué en substance dans son intervention.