Le comité national des travailleurs de pré-emploi et du filet social revient à la charge. Des sit-in seront tenus, aujourd'hui, dans différentes wilayas du pays pour exiger la titularisation des jeunes employés dans le cadre du dispositif du pré-emploi. Un rassemblement national est prévu dans deux semaines dans la capitale. Les jeunes ayant été employés dans le cadre des dispositifs de pré-emploi et du filet social ont décidé d'investir encore une fois la rue. A l'appel du comité national des travailleurs du pré-emploi et du filet social, affilié au Syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap), des sit-in seront tenus aujourd'hui, dans différentes wilayas du pays. Enième sortie pour dénoncer la situation «précaire» des 900 000 travailleurs concernés par cette formule et exiger le droit à l'intégration dans des postes de travail permanents. Une revendication soulevée depuis plus de trois ans et qui ne trouve toujours pas d'écho auprès des pouvoirs publics. «Nous n'avons pas d'autres choix que d'investir la rue et les places publiques pour arracher nos droits légitimes bafoués», écrit le comité dans un communiqué. Les jeunes de pré-emploi ne sont pas près de lâcher prise et se disent déterminés à poursuivre la lutte et la protestation jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Idriss Mekidech chargé à la communication du comité national des travailleurs de pré-emploi et du filet social rappelle que ces jeunes réclament l'intégration dans des postes de travail permanents et le gel des concours de recrutement dans la Fonction publique jusqu'à la titularisation de tous les contractuels. Ils revendiquent aussi une indemnité de chômage jusqu'à ce que ces jeunes aient un poste de travail permanent, le calcul des années de travail sous contrat dans l'expérience professionnelle et la retraite et l'annulation définitive du dispositif de pré-emploi dans le recrutement.