Les enseignants de l'université Mohamed-Boudiaf de M'sila déplorent la situation socio-professionnelle marquée par une indignation de tous les membres affiliés au Conseil national de l'enseignement supérieur (CNES), réuni le 6 mai dernier en vue de débattre leurs préoccupations et problèmes. Les préoccupations de ces enseignants sont relatives à leur participation aux différentes rencontres scientifiques et stages organisés à l'étranger. A cet effet, l'administration de l'université est accusée de n'avoir rien fait auprès de la banque Badr de M'sila, qui bloque le change en devises exigeant des enseignants un montant de 20 millions de centimes comme garantie, apprend-on d'un enseignant pointant du doigt le rôle passif du rectorat devant ce problème qui a trop duré, selon le communiqué. Et ne pouvant offrir des billets de voyage, ceci prive les enseignants de participer à ce genre de rencontre scientifique à l'étranger et signent une année académique blanche. A cet effet, le Cnes appelle l'ensemble des professeurs de boycotter ces rencontres et activités culturelles jusqu'à une solution radicale de ce problème et préserver la dignité et le droit des enseignants, selon ce que stipule la législation universitaire, tout en demandant la transparence dans l'application de ce genre d'affaires en vue de rembourser tous les professeurs à l'instar de tout le personnel des universités algériennes. En outre le Cnes met en exergue la lenteur dans le versement de la paie, le retard enregistré des différentes primes telles que la prime de promotion des échelons ainsi que la prime de rendement et demande à l'administration de respecter les délais convenus à cet effet, sans omettre de signaler un rappel à la commission habilitée à distribuer les logements d'entamer cette tâche et d'accomplir sa mission en toute liberté, loin des actes unilatéraux faits par l'administration. Enfin les membres du Cnes implorent la direction de l'université de se référer et d'être flexible aux instructions de la tutelle comme ils l'appellent d'alléger les mesures administratives et bureaucratiques et régler les problèmes en suspens. Le recteur de l'université M. Y. Abaoui a fait savoir que le rectorat est arrivé à une solution avec la banque Badr de M'sila et tout doit rentrer dans l'ordre pour le retard enregistré de la paie et des primes non perçues. M. Abaoui a déclaré que l'université a perdu son agent comptable, parti en retraite et se voit dans l'obligation de faire appel au trésorier de la wilaya pour accomplir cette tâche. Pour le problème de logements, le recteur de l'université Mohamed-Boudiaf de M'sila a précisé que le taux d'avancement des travaux est à 90%. Les 150 logements attribués seront bientôt remis à l'université. A. Laïdi L'association des non-voyants interpelle le ministre de l'Intérieur Les souffrances bureaucratiques ne semblent pas épargner l'Association de la promotion des non-voyants de la wilaya de M'sila, qui ne sait plus à quel saint se vouer en vue de pouvoir récupérer un don attribué par des bienfaiteurs à l'Association depuis l'Arabie Saoudite. Ce don confisqué par les services des douanes de l'aéroport de Sétif jusqu'à obtention d'une autorisation du ministère de l'Intérieur, apprend-on auprès du président de l'Association M. Abdelli Ali, qui nous fait savoir que ce don comporte 59 colis de 6 livres chacun du Saint Coran soit un total de 354 livres, écrits en braille destinés aux membres aveugles et mal-voyants de la wilaya. A rappeler que la douane a convoqué l'Association le 20 novembre dernier et a exigé une autorisation du ministère de l'Intérieur contre la remise des colis. A cet effet, le président de l'Association a écrit deux missives, une le 19 décembre et la seconde le 28 janvier dernier, appuyées par une lettre de soutien signée par le premier responsable de la wilaya dans l'intention de donner son accord d'appui à cette Association et régler le problème. Allant plus loin et voulant donner un coup de main à l'Association, M. Abdallah Ben Mansour, wali de M'sila, a réquisitionné même un camion pour le transport de ces livres. Par ailleurs, la direction des associations et la direction des libertés générales et les affaires juridiques près le ministère de l'Intérieur ont répondu que cette autorisation est du ressort des ministères des Affaires religieuses et de la Culture qui ont été contactés incessamment et n'ont pas tardé à délivrer une autorisation à leur tour en date du 30 avril dernier N°68 pour la remise des livres du Saint Coran, et une fois déposées devant le bureau de la douane malheureusement, la réponse n'a fait que surprendre le président et les membres de l'Association de la promotion des non-voyants de la wilaya de M'sila par un refus catégorique des responsables de la douane de l'aéroport de la ville de Sétif qui persistent à exiger, une autorisation du ministère de l'Intérieur et dans le cas contraire, ces livres seront confisqués une fois pour toutes. Devant une telle situation, les membres de l'Association ne se voient qu'abandonnés et marginalisés par des membres de leur propre société, dénigrés devant un droit constitutionnel qui est le droit du savoir et de la lecture, surtout pour le manque flagrant de moyens didactiques réservés à cette frange de handicapés dans notre pays et demandent l'intervention du ministre de l'Intérieur pour régler ce problème. A. L. REFUGIES SYRIENS Mendicité sur la RN12 en Kabylie Après les zones frontalières et la banlieue d'Alger, voilà que les réfugiés syriens, qui fuient leur pays en guerre civile, débarquent en Kabylie où ils comptent sur la solidarité séculaire de ses habitants pour subsister à leurs besoins urgents. Pour faire la manche, les immigrants syriens ont jeté leur dévolu sur la RN12 où ils profitent des énormes bouchons générés par les travaux de réalisation des trémies dans les régions de Tizi-Rached et Chaïb notamment, pour demander la charité. Trop fiers pour tendre la main aux passagers, certains proposent à la vente des paquets de mouchoirs en papier en échange de l'argent pour couvrir leur geste pudique. Les nôtres ont bien compris l'allusion et jouent le jeu de ces malheureuses victimes en achetant les mouchoirs avec largesse, refusant au retour de prendre la monnaie. On a même vu des familles sur fauteuils roulants quémander une aide, bébés sur les genoux et bénédictions aux lèvres. Devant ces spectacles émouvants, il ne serait pas étonnant de voir réagir les organisations humanitaires et les bienfaiteurs de la région qui ne sauront rester insensibles face au drame humain qui s'est abattu sur ce peuple autrefois légendaire. S. Hammoum Locataires des 601 logements AADL de Bouira Cri de détresse contre les injustices de l'Etat C'est dans une lettre adressée au ministre de l'Urbanisme et de l'Habitat que les cent dix signataires habitant les logements inscrits dans le cadre de l'AADL et occupés depuis 2013, lancent un appel à l'aide pour apporter une solution à une injustice dont ils sont seuls à assumer les déboires. Afin d'apporter davantage de crédit à leurs propos, ces citoyens au nombre de cent dix se sont appuyés sur les décrets N°666-83 du 12-11-1983 relatifs aux règles de propriété collective et de la gestion de l'immobilier, le N°105-01 du 23/04/2011 fixant les conditions et modes d'acquisition de logements dans le cadre des contrats de vente par location ainsi que sur le décret exécutif N°87-10 du 10-03-2010 régissant les clauses de bénéfice d'avantages dans le cadre des crédits bancaires et institutions financières pour l'acquisition de logements collectifs. Des textes de lois que ces citoyens disent bafoués et piétinés et dont ils seraient les seuls à assumer les dérives. En effet, et alors que les précédents bénéficiaires de logements AADL profitaient d'avantages certains lors du payement de leurs redevances, notamment un taux d'intérêt de 0% pour les F3 et 1% pour les F4, pour leur cas et parce que leurs contrats d'achat avaient été transférés vers la Cnep-Banque, ils se sont vu imposer des clauses mentionnant un taux d'intérêt de 5.75, clauses signées sous la contrainte surtout après plusieurs années d'attente. Une injustice au goût âpre que ces citoyens espèrent bien voir corrigée, surtout que tous les programmes AADL sous la formule location-vente, tant ceux qui ont été réalisés par l'AADL relevant du programme 2001, que ceux confiés récemment aux autres organismes mais toujours sous la même formule AADL et location-vente, bénéficient de ces avantages de bonification d'intérêts. Aussi, et c'est parce qu'ils se sont sentis très lésés par cette exception faite à leur égard alors que le programme AADL et la formule sont les mêmes, que ces bénéficiaires de logements AADL en appellent au président de la République afin de rectifier cette incurie et de rétablir enfin l'équité pour tous. Katya Kaci Algérie Télécom lance deux stations d'internet à haut débit : 4G LTE Algérie Télécom a annoncé la mise en service de deux stations dans la wilaya de M'sila, une offre de l'internet à haut débit 4G LTE qui vient s'ajouter aux offres en matière de technologies d'accès visant à desservir les zones qui n'ont pas bénéficié des services de l'ADSL dans la wilaya, et aussi pour sécuriser les accès filaires des clients professionnels et répondre à des besoins spécifiques en matière d'accès à l'internet à haut débit. Les deux stations qui sont d'une capacité de 500 axes chacune, l'une installée au chef-lieu et l'autre dans la ville de Bou-Saâda, pour un début sont à la disposition des clients à partir du 1er mai. La direction générale d'Algérie Télécom a programmé le lancement de ce genre de stations à travers le pays; deux offres disponibles dans les agences Actel des deux villes vont être enrichies,diversifiées et étendues aux clients résidentiels à partir du deuxième semestre de l'année en cours selon M. Mazouz Bouzidi, chef de département commercial à la direction opérationnelle d'Algérie Télécom de M'sila, qui propose une offre de 5 GO pour un montant de 3 500 DA/mois et la deuxième d'un volume de téléchargement de 10 GO contre 6 500 DA.