La Société algérienne de géophysique a enfin tenu son premier congrès. Sept ans après la tenue de l'assemblée générale constitutive en 2007, ses membres étaient réunis hier à l'Université des sciences et des technologies Houari-Boumediène. Nawal Imès - Alger (Le Soir) Son président Hamza Bouabdallah n'a pas caché hier sa grande satisfaction, n'hésitant pas à comparer de véritable parcours du combattant avant l'aboutissement à ce congrès qui a réuni des géophysiciens venus de plusieurs wilayas. Objectif : fédérer les géophysiciens et leurs efforts. Le président de la Société algérienne de géophysique dit rêver de la hisser au niveau des sociétés savantes à l'échelle mondiale et d'en faire un moteur pour la création d'une fédération des sciences de la terre. Il évoque le manque de coordination et appelle l'ensemble des instances à garantir l'indépendance et la liberté de la Société algérienne de géophysique pour ne servir que les intérêts de la communauté des géophysiciens. Une communauté représentant des disciplines différentes qui était présente hier pour échanger et débattre, deux jours durant, d'exploration des ressources naturelles, de sismologie, de risques naturels et de géophysique fondamentale et environnementale. Pas moins de 117 communications sont au programme. Faisant une rétrospective de la formation en géophysique, le président du comité d'organisation du congrès, Amar Boudella, a affirmé que la géophysique ne pouvait exister sans formation. Les disciplines enseignées actuellement par les différentes universités et instituts sont nombreuses et leur domaine d'application l'est tout autant à l'image de la sismologie, du génie civil, des risques naturels et de la recherche minière. En matière de recherche scientifique, dit-il, cette dernière a été encouragée par la création de laboratoires au niveau des universités, sans compter les recherches effectuées par le Craag et le Centre de génie parasismique.