L'Agence nationale du développement de l'investissement (ANDI) a organisé récemment une journée d'étude consacrée aux opportunités d'investissement dans la wilaya de Tipasa. A ce titre, le rôle de l'ANDI a été exposé à l'assistance dans le cadre d'une meilleure compréhension du dispositif d'octroi des avantages financiers, fiscaux et parafiscaux offerts pour l'encouragement et l'accompagnement des investisseurs potentiels. Plusieurs directeurs de l'ANDI se sont relayés pour expliquer aux participants les bienfaits de l'accompagnement des projets par leurs services. Mais ce fut la Direction de l'agriculture de Tipasa, sous la houlette du chef des services agricoles, M. Moussa Tahir, qui avait grandement intéressé l'assistance, notamment avec les excellentes productions en agrumes, en miel, en lait mais surtout en maraîchages et céréales. «Une wilaya qui réalise d'impressionnants résultats et qui lui permettent de se positionner parmi les leaders de ce secteur». Quant à la Direction du tourisme où les attentes des investisseurs étaient grandes, il a été fait un survol de la situation touristique existante dans la wilaya, notamment au niveau des ZET de Oued Bellah et de la ZET de Douaouda qui représentent la grosse part du tourisme algérois. Le Fonds de garantie, le FGAR, où M. Chalal a présenté un magistral exposé en lançant d'emblée : «II n'y a pas de financement bancaire sans garantie. Le FGAR est là pour donner des garanties aux potentiels porteurs de projets auprès des banques», dira l'orateur en avertissant que «le FGAR n'est pas une assurance». Mais ce fut Mme Mouloud responsable au niveau de la Société nationale de leasing, qui avait détaillé avec une belle et simple technique pédagogique la hiérarchie et le mode opératoire du Leasing et permettre ainsi aux participants de découvrir la notion de «location» des équipements et moyens achetés pour le compte de la SNL et loués ensuite au promoteur qui se chargera de payer des échéanciers de location jusqu'à épuisement du montant investi. La BAD, qui était venue en force à cette journée d'étude, avait expliqué par l'intermédiaire de M. Bouda, les mécanismes du crédit bancaire et de révéler les différents types de crédits à l'instar de l'agro-alimentaire, du financement du tourisme au même titre que le bâtiment ainsi que des activités agricoles, qui restent une chasse gardée de la Badr. Larbi Houari Miliana Un mini-car dans un ravin, 25 blessés Mercredi, en fin d'après-midi aux environs de 18h30, sur la RN4B, un mini-car Toyota assurait la liaison Khemis Miliana-Miliana, avec à bord, une trentaine de passagers. Peu avant l'ancien moulin à eau, au lieu-dit Aïn Berkok, il s'est trouvé face à face avec un petit véhicule de tourisme, une Alto, qui venait en sens inverse, roulant en direction de Khemis-Miliana, qui, selon des témoignages, effectuait un dépassement dangereux. Le petit véhicule entre en collision avec le car qui fit une embardée pour l'éviter, dérape et fait une chute dans le ravin. Toujours selon des témoignages, le car a effectué deux tonneaux avant de s'immobiliser à quelques mètres d'une habitation en contrebas. Par chance, on n'y dénombre aucun décès parmi les passagers. A peine alertés, les hommes de la Protection civile de l'unité de Miliana se sont rendus sur les lieux, avec trois ambulances et 16 agents secouristes. Dans un geste de solidarité spontané, quelques automobilistes de passage ont évacué des blessés sur l'hôpital Farès-Yahia de Miliana. On a dénombré 25 personnes blessées dont 12 femmes, âgées de 22 à 54 ans. Parmi les blessés, trois souffrent de diverses fractures et un quatrième a été évacué vers Blida, souffrant d'un traumatisme crânien. Par ailleurs, quelques heures après ce drame, vers 21h30 mn un autre accident, cette fois mortel, a eu lieu sur la RN4, à l'entrée ouest de Khemis-Miliana dans le quartier Oued-Rihane, à proximité du cimetière des Martyrs. Là, il s'est agi d'une collision entre un camion Sonacome K120 et deux véhicules légers, une Clio et un fourgon Renault Trafic. Le bilan est là aussi lourd puisque les agents de la Protection civile de l'Unité de Khemis-Miliana ont retiré des carcasses 1 mort et 3 blessés dont la désincarcération de l'un d'eux a été très laborieuse. Les blessés ont été transférés aux UMC de l'hôpital de Khemis-Miliana tandis que la personne décédée a été déposée à la morgue. Il faut dire que ce mois de mai, le nombre d'accidents de la circulation sur le réseau routier de la wilaya n'a jamais été égalé. Selon les statistiques de la Protection civile, il a été enregistré 109 accidents soit 3 accidents par jour, 150 blessés soit 5 par jour et 10 décès soit une personne qui décède sur la route tous les trois jours. Ce phénomène, avec une telle ampleur et qui ne cesse de progresser, laisse sceptique plus d'un quant à l'efficacité des campagnes de sensibilisation menées sporadiquement et surtout sur les mesures dissuasives appliquées par les différents services de sécurité de la circulation routière. A-t-on épuisé toutes les solutions pour faire infléchir cette courbe de morbidité et son corollaire de blessés et d'handicapés, pour certains à vie ? Ou bien accepter ce phénomène comme une fatalité. Dans les deux cas, il y a preuve d'impuissance. Karim O. LES RESULTATS DE L'INSTITUT PASTEUR LE CONFIRMENT Les cas de méningite dans la wilaya de Blida sont dus au manque d'hygiène Les résultats des analyses de l'Institut Pasteur viennent de confirmer que les atteintes aux méningites virales, dans la wilaya de Blida, sont dues essentiellement au manque d'hygiène. Jusqu'à la fin de cette semaine, 150 cas de méningite ont été enregistrés, notamment chez les enfants âgés de 6 à 11 ans. Ceci a suscité une panique chez les parents qui redoutent que leur progéniture en soit atteinte surtout que le facteur déclencheur est le manque d'hygiène. Les médecins justement conseillent aux enfants de se laver les mains au retour à leurs domiciles puisque, soutiennent-ils, la contagion s'effectue principalement par le contact des mains. Se laver les mains reste le seul moyen pour éviter de contracter le virus de la méningite. De sources proches de l'hôpital de Boufarik, les malades atteints ont presque tous quitté cet établissement après avoir subi les traitements appropriés. L'autre facteur déclencheur est l'élévation de la température qui a caractérisé le mois d'avril dernier et qui a favorisé la propagation du virus. Les médecins rassurent les parents quant à la non-dangerosité de la méningite qui reste une maladie très curable par rapport au rhume de saison dont les effets sont très néfastes. M. B. M'sila Un enfant électrocuté et un autre noyé dans un puits Deux incidents macabres ont été enregistrés au cours de la semaine dernière au sud de la wilaya de M'sila par les services de la Protection civile. Le premier s'est produit plus exactement au douar Smara, dans la commune de Djebal Messaâd, dans la daïra de Aïn El Melh, où on a repêché à 15h10 mn le cadavre d'un jeune âgé de 16 ans d'un puits d'une profondeur de 7 mètres. Malgré les secours portés par les pompiers, le jeune s'est avéré sans vie. Quant au second accident enregistré non loin du premier, il s'agit d'un enfant de 12 ans, retrouvé sans vie à proximité d'un grillage d'un champ dans la commune de Slim. Selon les témoignages de quelques citoyens, l'infortuné est allé jouer devant ce champ clôturé par un grillage, ignorant que cette clôture était électrifiée. L'enquête déclenchée par les services de la Gendarmerie nationale donnera beaucoup plus de détails sur les deux malheureuses découvertes. Les deux corps ont été déposés à la morgue de l'hôpital de Aïn El Melh. A. Laïdi BOUMERDÈS Volontariat contre l'invasion des déchets sur les plages Devant l'absence des services de l'Etat, des jeunes de la ville de Boumerdès lancent, par le biais de Facebook, un appel au volontariat. Les organisateurs espèrent une présence citoyenne nombreuse aujourd'hui sur les plages de Boumerdès. Cette action de nettoyage vise à donner un meilleur visage au littoral de Boumerdès. Intitulée «Stop à l'invasion des déchets», cette action citoyenne est soutenue par les autorités locales et des entreprises qui se sont engagées à mettre des moyens matériels à la disposition des volontaires. «Nos objectifs sont : éduquer, interpeller et changer des comportements», proclament les organisateurs à travers leur appel. Il y a lieu de rappeler que l'AEB (Association écologique de Boumerdès) du président Ryad Bendadoud a organisé, dans le cadre de la grande opération «les éboueurs de la mer», une journée de volontariat pour le nettoyage de la plage située au pied du Rocher-noir. En fait, la Touiza, est une tradition ancestrale de l'Algérie. Abachi L. Alger appel aux habitants de la cité El Yasmine de Oued-Erremane L'APC d'El-Achour et l'Association des résidents de la cité El-Yasmine de Oued-Erremane d'Alger organisent conjointement aujourd'hui, une journée de volontariat pour nettoyer les espaces communs de ce quartier qui sont dans une situation déplorable du point de vue de l'hygiène. Le président de l'association, Brahim Terrouche et les membres de son bureau n'ont pas hésité à faire du porte-à-porte pour sensibiliser les habitants de leur quartier. «Nous souhaitons l'implication de tous pour stopper la dégradation de notre cité en matière d'hygiène et de sécurité», dira le président Terrouche, en nous priant de passer l'information. La balle est dans le camp de ses voisins.