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Enquête-Témoignages
Envies de la femme enceinte, mythe ou réalité ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 06 - 2014

Répondre à toutes les exigences d'une future maman, même les plus saugrenues, n'est pas toujours une partie de plaisir. Des hommes et des femmes racontent.
Adel, 38 ans, photographe
«Le camembert à 3h du matin ! Je n'oublierai jamais ça. Et je voudrais aussi que ça ne se reproduise plus. Au début, je ne comprenais pas ce caprice si tardif et illogique, c'est ma mère qui me l'avait expliqué. Quelle épicerie, superette ou magasin d'alimentation générale trouverais-je ouvert à cette heure indue ? Même si l'un d'eux m'appartenait, je trouverais toutes les difficultés du monde à sortir de mon lit, enfiler mes vêtements et ouvrir mon commerce, tout cela pour satisfaire le besoin d'un être, fût-elle ma femme.
Au risque de vous choquer, je l'ai sermonnée lorsqu'elle a fait une farouche opposition à mon refus de lui acheter ce fromage. La deuxième fois, sensibilisé sur ses envies, j'ai obtempéré.
C'était vers les coups de minuit, où, Dieu merci, j'ai pu dénicher une supérette ouverte jusqu'à une heure du matin.
Depuis, remarquant que l'exigence de mon épouse était fixe : camembert et rien que du camembert, j'ai fait en sorte de disposer d'un stock en la matière et de lui en apporter lorsque la nécessité se faisait sentir. Depuis, c'est la vie en rose. J'ai quand même réussi, il faut le dire, surtout quand le fruit récolté n'est autre que d'adorables jumeaux. Ça en valait vraiment le réveil à minuit !»
Lamine, 48 ans, cadre
«Les envies de mon épouse se sont caractérisées par une affection sans limites pour la fille du voisin. Il ne se passe pas un jour sans qu'elle demande à la voir, à la couvrir de baisers, lui faire des câlins, à la cajoler et répondre à tous ses caprices. Il lui est arrivé même de chercher après elle à une heure tardive de la nuit. Heureusement que la femme du voisin était compréhensive et avait connu elle-aussi des périodes similaires ou l'illogique défiait l'entendement.
La tolérance de notre voisine était exemplaire, allant jusqu'à reporter une virée chez ses parents, juste pour contenter l'envie de ma femme. Mon épouse décida alors de donner le même prénom à notre fille que celui de celle qu'elle adulait pardessus tout : la fille de la voisine».
Yamina, 28 ans, femme au foyer
«Envies de femmes enceintes ? Qu'est-ce je vous raconte? Le cas de ma sœur est à lui seul un cas d'école. Sa période de grossesse a été vécue en deux phases. La première a été caractérisée par la paresse : télévision, zapping, plats servis au lit... Elle ne quittait sa position horizontale que pour faire ses besoins biologiques. Heureusement que ceux-là existent, sinon elle serait devenue grabataire ! Du lever au coucher du soleil, ma sœur, Faïza, suivait toutes les chaînes. Elle ne ratait rien, films en tous genres, émissions, clips... L'essentiel pour elle était de passer le temps.
De plus, elle commandait toutes sortes de nourriture aussi farfelues soient-elles ; et pour se la procurer, remuer ciel et terre pour répondre à ses envies, s'il faut.
La deuxième période est moins favorable au souvenir, elle est tout à fait son contraire. Faïza est devenue ingérable, elle ne cessait de faire des affronts.
Gare à celui qui tente de s'en approcher, de lui faire une remarque ou de lui prodiguer un conseil. Même mon père, d'habitude si respectueux à son égard, n'a pas été épargné par ses remontrances. Elle est devenue persona non grata. Franchement, on regrettait la période où elle était allongée sur le lit ou le divan, prise en charge, mais moins arrogante et grincheuse».
Tahar, 38 ans, chauffeur dans une entreprise privée
«Ma femme a une envie pour le moins insolite : lui procurer des figues en hiver ! La première fois, je n'y ai pas cru. Comme réaction, j'ai fait la sourde oreille, croyant à un simple caprice de femme.
Constatant que ses insistances devenaient agaçantes, je n'avais plus le choix, et j'étais contraint de m'y plier. Restait la question du comment faire. Première idée : chercher ce fruit auprès des commerces qui vendaient des produits d''importation. En vain. Restait l'alternative : chercher moi-même l'importateur. Heureusement que j'avais des amis qui faisaient la navette entre l'Algérie et l'Europe. A cette époque, un copin se déplaçait souvent en Italie, la personne idéale. Dieu merci, son séjour dans le pays de Fellini n'était pas long, ce qui m'a permis de souffrir moins des envies pour le moins irrationnelles de la future maman.»


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