Le plaintes du président du groupe Cevital, Issad Rebrab, concernant le blocage de plusieurs projets d'investissements, le ministre de l'Industrie et des Mines estime qu'elles n'ont pas lieu d'être. «Ce procédé de victimisation, basta, y en a marre», déclarait hier Abdesslam Bouchouareb, en marge d'une rencontre économique algéro-française». Selon le ministre de l'Industrie, le fait que le groupe que dirige M. Rebrab soit «le premier groupe industriel privé algérien», avec «un niveau de capitalisation de près de 4 milliards de dollars» ne relève pas «du hasard». Or, cette dominance économique du groupe Cevital, Abdesslam Bouchouareb récuse tacitement qu'elle ait été freinée d'une manière ou d'une autre par l'Etat. Ainsi, le ministre de l'Industrie et des Mines considère que le groupe Cevital a accédé à cette place première, dans la mesure notamment où il a bénéficié «de toutes les aides, et plus, d'appuis continus de l'Etat». Une disponibilité des pouvoirs publics qui remet en cause, de facto, toute suspicion de blocage et toute posture de «victimisation», considère-t-on ainsi.