Le secrétaire national chargé de l'organique du Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap), M. Belmili Laâyachi a tenu hier matin une conférence de presse au siège du bureau de wilaya de Constantine pour présenter les propositions de son organisation concernant plusieurs points, notamment la question de l'article 87 bis du code du travail, son impact financier et les procédures à suivre pour son application. A ce sujet, M. Belmili dira que son organisation demeure hostile à l'annulation de l'article 87 bis, «nous souhaitons seulement son amendement en y éliminant les primes et les indemnités variables qui doivent être intégrées au SNMG. Et nous réclamons que ce dernier soit porté à 35 000 dinars, le seuil minimum qui est, selon nous, en mesure d'assurer au travailleur algérien de vivre dans la dignité». Le conférencier a évoqué également les problèmes posés par les contrats de pré-emploi où se trouvent engagés 900.000 jeunes au niveau national. Il a notamment insisté sur l'importance du redéploiement de ces jeunes diplômés et leur orientation vers des postes convenant à leur spécialité, en insistant sur les difficultés d'insertion que ces derniers rencontrent, notamment le harcèlement moral. M. Belmili a exposé dans le détail les propositions faites par le Snapap au ministre du Travail et de l'Emploi pour veiller à l'insertion de cette masse de travailleurs selon un programme bien spécifique. Il déclare à ce sujet «59 % des fonctionnaires sont actuellement âgés entre 50 à 59 ans et d'ici 10 ans, ils seront tous retraitables, libérant ainsi un nombre important de postes. Et il faudrait donc penser dès maintenant à leur insertion graduelle dans ces postes en prenant en compte leur formation. En exposant le problème du chômage que rencontrent les jeunes sortant des centres et instituts de formation, ce dernier a proposé la création de coopératives de jeunes chômeurs et obliger les entreprises et les administrations à avoir recours à celles-ci pour leurs recrutements.