Le projet du complexe sidérurgique de Bellara, dans la wilaya de Jijel, avance à un rythme normal sans glissement de calendrier. M. Kebci-Alger (Le Soir) L'assurance est du ministre de l'Industrie et des Mines qui présidait, hier dimanche, au siège de son département, la cérémonie de paraphe d'un contrat de réalisation des études d'ingineering entre la société algéro-qatarie chargée de ce projet et le cabinet espagnol IDOM. Et Abdeslam Bouchouareb d'en vouloir pour preuve ce contrat qui se veut, selon lui, «une nouvelle étape dans la concrétisation du projet du complexe sidérurgique», non sans révéler les missions de ce cabinet dont la réalisation des études d'ingineering, la préparation des appels d'offres, des cahiers des charges et des contrats et, enfin, l'assistance de la société dans le choix des fournisseurs et des équipements. Ce projet «stratégique» et «structurant», prévoit, selon le ministre, et dans une première phase, validée par les deux parties, une production annuelle de deux millions de tonnes (1,5 million de tonnes de rond à béton et 500 000 tonnes de fil machine). Une production qui sera portée au double avec une gamme définitive des produits de la seconde phase qui sera déterminée «sur la base des résultats d'une étude de marché complémentaire». Ce projet, qui emploiera au début quelque 1 500 agents (emplois directs et environ 15 000 autres emplois d'une manière indirecte), aura à compléter, poursuivra Bouchouareb, les autres projets à l'effet de satisfaire la demande nationale en produits sidérurugiques aux côtés du plan de relance du complexe d'El Hadjar, du complexe de Tosyali à Oran et les autres projets lancés par des privés. Mais pas que cela puisqu'il y a également la perspective de développement d'une industrie automobile et navale, les projets dans le domaine du rail, le bâtiment et les travaux publics. Le projet dont la phase de production sidérurgique interviendra au second semestre 2017 sera achevé d'ici 2018 pour une évaluation préliminaire de 1,935 milliard USD et ses prochaines étapes consisteront en le lancement, en septembre prochain, des appels d'offres pour la sélection des EPC. M. K.