Le coup d'envoi de la caravane régionale de sensibilisation contre les intoxications alimentaires a été donné hier à Oran, a-t-on constaté. Cette manifestation comprend dix journées d'activité visant à mettre en relief la législation relative à la protection du consommateur, a indiqué le directeur régional du commerce, M. Abderrahmane Benhazil. Présidant la cérémonie de lancement de la campagne, le même responsable a mis l'accent sur l'intérêt de cette opération en observant qu'elle coïncide avec deux périodes propices à la déclaration des intoxications alimentaires, à savoir la saison estivale et le mois de Ramadhan. Ces deux périodes, a-t-il rappelé, sont marquées par la hausse de la demande pour nombre de produits, qui sont pour la plupart sensibles à la chaleur et donc porteurs de risques pour la santé du consommateur. «La caravane, initiée conformément aux orientations de la tutelle (ministère du Commerce), a justement pour but d'aider le large public à s'imprégner de la culture de la vigilance préconisée avant l'achat de tout produit alimentaire», a-t-il souligné. Dans ce contexte, a-t-il expliqué, une attention particulière est accordée aux produits périssables comme le lait, les glaces, les yaourts, le poisson, les gâteaux et autres confiseries prisées durant le Ramadhan. Le directeur régional du commerce a fait savoir en outre que les dispositifs de contrôle seront renforcés au cours des périodes considérées, notamment au niveau des établissements hôteliers, des restaurants, des crémeries et des marchés publics. La wilaya d'Oran verra à elle seule la mobilisation de près de 160 agents de contrôle de la qualité et des pratiques commerciales. Le coup d'envoi de la caravane de sensibilisation a été donné en présence des responsables de plusieurs organismes partenaires à l'instar de l'Association de protection et conseil du consommateur (APCCO), de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) et de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie (CCIO). La Direction régionale du commerce, basée à Oran, a pour champ de compétence les wilayas d'Oran, Aïn Témouchent, Tlemcen, Mostaganem et Sidi Bel-Abbès. APS Justice Peines de prison à l'encontre de 13 cadres et fonctionnaires de l'agence foncière de Aïn Temouchent Treize cadres et fonctionnaires de l'agence foncière de la wilaya de Aïn Temouchent ont été condamnés, par le tribunal de Beni Saf, à des peines d'emprisonnement ferme variant entre 5 et deux ans, assorties d'amendes, a-t-on appris, hier, du parquet de la République. Ces mis en cause, dont deux ex-directeurs de l'agence, quatre femmes cadres ou fonctionnaires, ainsi que des responsables des antennes de Beni Saf et Hammam-Bouhadjar, étaient poursuivis, notamment, pour dilapidation de deniers publics, abus de fonction et bénéfice de prestations injustifiés, précise-t-on. Ainsi, le nommé K. B. A. (44 ans), ex-directeur de l'agence, a été condamné à une peine de 5 ans de prison ferme et une mande de 500 000 dinars. Cette même peine a été prononcée à l'encontre de quatre autres cadres et fonctionnaires de ladite agence. Quatre autres cadres et fonctionnaires ont écopé d'une peine de trois ans de prison ferme et d'une amende de 500 000 dinars, ajoute-t-on de même source. Une peine de deux ans de prison, dont un ferme, et une amende de 100 000 dinars a été prononcée à l'encontre de deux autres cadres. Enfin, un entrepreneur et un transporteur de Beni Saf, impliqués dans cette affaire, ont été condamnés, respectivement, à 3 ans de prison dont un avec sursis et une amende de 500 000 dinars, et 3 ans de prison ferme et 500 000 dinars d'amende. Selon l'enquête diligentée par la police judiciaire de Aïn Temouchent, depuis 2011, les mis en cause ont illégalement bénéficié, pour leur propre compte ou au profit de proches, de locaux commerciaux et de lots de terrain à bâtir à Beni Saf, El Malah, El Amria et Hammam-Bouhadjar. Ces personnes ont usé de leurs fonctions pour passer des marchés douteux sans respect de la réglementation ni paiement de sommes dues à l'agence, conclut-on. APS Mostaganem Le corps d'un noyé repêché à la plage de Sidi Medjdoub Le corps d'un noyé a été repêché à la plage de Sidi Medjdoub, interdite à la baignade, a-t-on appris hier auprès des services de la Protection civile de Mostaganem. Les agents de la Protection civile ont pu repêcher, samedi soir, le corps de la victime (16 ans) après moins de 30 minutes de sa noyade au milieu des rochers. La dépouille a été transférée vers la morgue de l'hôpital Ernestro-Che-Guevara du chef-lieu de wilaya. Il s'agit du cinquième cas de noyade enregistré depuis le début de la saison estivale dans la wilaya. En effet, deux jeunes, âgés de 24 ans, se sont noyés, en dehors des heures de surveillance, à la plage du Petit Port (commune de Sidi Lakhdar). Deux autres cas ont été enregistrés au port de pêche de Sidi Lakhdar (50 km à l'est de Mostaganem). La saison estivale écoulée a enregistré à Mostaganem 14 cas de noyade dont 13 dans des plages interdites à la baignade. APS AIN-SEFRA Y a-t-il un maître-nageur à la piscine ? La piscine semi-olympique de la ville d'Aïn-Sefra a été secouée dans l'après-midi de ce samedi 21 juin, par le décès par noyade d'un jeune, âgé d'une vingtaine d'années, originaire de Tiout. Le corps a été aperçu au fond des eaux par des jeunes nageurs qui ont aussitôt donné l'alerte. Les éléments de la Protection civile, qui se sont rendus sur les lieux, ont repêché le cadavre et l'ont transféré à la morgue de l'hôpital d'Aïn-Sefra. On ignore tout de même si la piscine semi-olympique est dotée de moyens humains et équipements nécessaires pour le sauvetage et le secourisme des baigneurs. Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de cette noyade. B. Henine Tlemcen Clôture du Festival national des sports de la nature La clôture du 1er Festival national des sports de la nature, organisé à Béni Bahdel (Tlemcen), a été marquée par un spectacle empruntant ses tableaux au folklore animé, en plein air dans un décor naturel pittoresque, par des associations artistiques locales. Ces formations, notamment la troupe féminine Essaf de Béni Senouss, et celle de Tagraret, ont saisi, dans la soirée de samedi, cette occasion qui a regroupé des sportifs de différentes régions du pays, pour présenter des danses folkloriques, rythmées aux sons d'instruments de musique traditionnels, donnant une ambiance festive et bon enfant à cette manifestation sportive, tenue du 19 au 21 juin. La cérémonie de clôture a été présidée par des responsables locaux, en présence des participants et de la population de la région. Des sportifs dans plusieurs disciplines dont l'alpinisme, la pêche et, entre autres, la voile ont été honorés à cette occasion. Selon le président de l'agence Aventus, organisatrice du festival, Mohamed Zerrouki, cette manifestation a connu un franc succès, pour avoir regroupé, pour la première fois au niveau national, des amateurs de l'environnement et des adeptes de sports naturels venus de plusieurs wilayas du pays. La commune montagneuse de Béni Bahdel, a-t-il dit, a été choisie pour abriter cette première manifestation du genre au niveau national, pour les sites naturels qu'elle recèle (montagnes, forêts et un grand barrage alimenté par des oueds dont celui de Khémis). Il a également noté que ces atouts naturels permettent de pratiquer des sports de la nature et favorisent l'organisation de ce genre de manifestations, bénéfiques pour la promotion du tourisme de montagne. La commune de Béni Bahdel relevant de la daïra de Béni Senous a déjà abrité, en décembre dernier, une première manifestation nationale dédiée à la marche en montagne, initiée par la Fédération algérienne de ski et sports de montagne, en coordination avec la ligue de wilaya des sports pour tous et de proximité. Cette compétition a connu un grand succès, rappelle-t-on. APS Relizane Et l'hygiène ? A voir le pain servi dans des camionnettes pas du tout propres, puis revendu dans des conditions lamentables par les épiceries qui l'exposent à toutes les bactéries, à voir nos légumes étalés à même le sol comme dans ces marchés du sud du continent, des boissons gazeuses exposées au soleil et à la lumière qui, de par leur composition, deviennent souvent dangereuses pour le consommateur, des viandes abattues clandestinement dans les marchés hebdomadaires, côtoyant un poisson qui a tourné de l'œil depuis trop longtemps, sans parler de ces fast-foods, gargotes de fortune et autres produits d'importation que les revendeurs refusent de retirer de la vente sous prétexte qu'aucune apparence extérieure de toxicité n'est visible, on se demande si la santé du consommateur relizanais est protégée. En sus des services de contrôle de la qualité des produits, ne faudrait-il pas impliquer également les services de santé, voire créer un service spécialisé de contrôle hebdomadaire des produits de large consommation en offrant des emplois permanents à l'armada de chômeurs parmi les biologistes ?