Les Assises nationales de l'éducation se tiendront les 21 et 22 juillet prochain. Elles couronneront le processus de consultations lancé il y a une année. Des mesures seront annoncées à cette occasion. Les dates des Assises nationales sont connues. Les cadres du secteur et les partenaires sociaux se rencontreront en juillet pour faire le point sur les résultats de la large concertation lancée à l'époque de Baba Ahmed. L'annonce a été faite hier par Nouria Benghebrit. Ces assises donneront lieu à l'instauration de mesures dont certaines pourraient être appliquées dès la prochaine rentrée scolaire. La ministre de l'Education, qui assistait aux travaux d'une journée d'études dédiée à la recherche dans le secteur de l'éducation, a mis l'accent sur le rôle que peut jouer la recherche pour tirer ver le haut le système éducatif. Première décision de la ministre en la matière, la réactivation de la commission nationale chargée de la recherche qui devra apporter un plus et diagnostiquer les failles du système. Nouria Benghebrit estime que les recherches effectuées par des universitaires en collaboration avec des enseignants du secteur sont déterminantes. En témoignent les thèmes choisis lors de la journée d'étude d'hier et qui ont des répercussions directes sur l'évaluation pédagogique à l'image de ceux liés à la formation, aux programmes, à l'échec et aux élèves ayant des besoins spécifiques. Des ateliers dédiés à l'éducation préscolaire, à l'enseignement spécialisé, à la remédiation et aux manuels scolaires ont été organisés hier pour y présenter des projets de recherche en coordination entre les ministères de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur. Une coordination qui, selon Nouria Benghebrit, donne le ton pour qu'à l'avenir, il y ait davantage de synergie dans le but de créer un dialogue entre les deux départements ministériels pour donner à l'évaluation externe toute sa place. Cette dernière faite par des académiciens et les cadres du secteur est nécessaire, selon la ministre, pour mieux évaluer le secteur et faire le saut qualitatif attendu par toute la famille de l'éducation. Interrogée au sujet des résultats des examens de fin d'année, la ministre s'est refusée à faire des pronostics, préférant «garder la réserve» car, dit-elle, les corrections ne sont pas terminées et il faudra attendre la fin du mois pour évoquer les résultats. Ceux de la fin de cycle primaire sont jugés «honorables» par la ministre en attendant les résultats de ceux de la fin de cycle moyen et du baccalauréat.