Les élections de la CCI Sersou, objet de recours multiples de la part de clans rivaux, arbitrés en dernière instance par la justice, viennent de connaître enfin un dénouement par la tenue, avant-hier, du deuxième jour, au cours duquel M. Benhamed Baghdad a été reconduit à la présidence de l'assemblée générale élective. Pour ce qui est du bureau exécutif, il est relevé quelques légers changements aux postes de 1er et 2e vice- présidents confiés respectivement à Abderrahmane Moulelkhaloua et Kacimi Amar ou encore l'intégration du jeune Sofiane Bettahar parmi la composante dudit bureau lequel réunit désormais les quatre secteurs d'activités prédéfinis à savoir le BTPH, l'industrie, le commerce et les services. Les opérateurs économiques ont déploré les remous inutiles de cette élection achevée au forceps, laquelle n'a pas manqué de singulariser la CCI de Tiaret par rapport à l'écrasante majorité des autres wilayas du pays. D'autres pensent ouvertement que les pratiques démocratiques et la philosophie de l'alternance ont, contexte oblige, encore du chemin. Néanmoins, les choses sont «rattrapables» eu égard aux grands défis en présence, l'exigence réaffirmée de la concertation économique locale et la disponibilité de l'équipage administratif à fournir l'expertise nécessaire à la réussite des missions des élus de la CCI. Par grands défis, il est entendu la relance de l'investissement qui n'est présentement pas à sa vitesse de croisière tant il reste beaucoup à faire pour inverser la donne d'une wilaya répulsive vers une wilaya réellement attractive disposant d'atouts multiples qui ne demandent qu'à être valorisés par des démarches partenariales structurées. Le renforcement de la représentativité du monde des entreprises est un domaine où la nouvelle équipe élue devrait s'impliquer activement non seulement pour permettre à la CCI de revitaliser son vivier d'affiliés, peu consistant, mais aussi pour faire entendre, en organe compétent, la voix des créateurs de richesses auprès des pouvoirs publics. Ce renforcement permet de ce fait, de bannir à jamais cette propension de certains élus, toutes sphères confondues, à instrumenter le mandat aux fins de rapprochement des périmètres institutionnels pourvoyeurs à la fois d'avantages matériels et d'obédiences de toutes sortes, grevant ainsi l'autonomie de décision de l'organisation. Bien qu'entamé par les péripéties fâcheuses de cette élection, le pouvoir fédérateur de la Chambre devrait vite se reconstruire autour d'une charte de développement économique local permettant de sceller le socle de valeurs fondatrices, à formaliser entre les acteurs locaux comme les associations professionnelles et patronales, les associations de développement et les deux autres chambres de wilaya (CAM et CAW). Enfin, il est attendu, selon les observateurs de la donne locale, une implication déterminée dans la promotion de l'entrepreunariat, tant le gap est criant dans ce domaine au niveau de l'environnement local, mais où la CCI de Tiaret a capitalisé un savoir-faire indéniable conféré par des réalisations fécondes à l'image de ces centaines de jeunes formés et accompagnés dans la création d'entreprise. Mourad Benameur Relizane Les bénéficiaires d'aides s'impatientent Les bénéficiaires d'aides pour la construction d'habitat rural de la commune de Sidi-Khettab dans la wilaya de Relizane se sont rapprochés hier de notre rédaction pour exprimer leur impatience devant les lenteurs bureaucratiques prises par cette opération. «La saison des pluies et l'hiver sont à nos portes et les promesses faites par les autorités locales tardent à se concrétiser», nous a déclaré hier un groupe d'habitants de la localité d'El-Deghamidj, un bourg composé d'environ 25 familles, dont les masures sont érigées sur un terrain privé. Ces derniers ont expliqué «avoir reçu des informations disant que leurs dossiers sont à l'étude au niveau de la wilaya, qui tarde à délivrer les décisions d'attributions officielles». Contacté hier, le président de l'APC de Sidi-Khettab a répondu de suite «que les intéressés vont être servis prochainement». Ensuite, le maire a confirmé que «les dossiers des demandeurs ont abouti effectivement devant le bureau de la commission de logement de la wilaya, en transitant par le comité de wilaya qui a donné son aval aux dossiers des bénéficiaires qui lui ont été soumis, lesquels dossiers n'attendent plus que l'établissement des décisions d'attribution pour débloquer les aides qui seront distribuées à leur arrivée au niveau de la commune. Il s'agit d'un quota de 162 aides au logement rural qui sont dans ce cas», a précisé le président de l'APC. A. Rahmane BEM à Aïn-témouchent Un taux de réussite de 68,68% La Direction de l'éducation de la wilaya de Aïn-Témouchent a enregistré un taux de réussite à l'examen du BEM très appréciable, avec 68,68% sur les 5818 candidats inscrits, dont 7 569 scolarisés et 49 candidats libres. Selon le directeur de l'éducation de la wilaya, ce résultat est le fruit des efforts de tous les chargés du secteur de l'éducation ainsi que les efforts des candidats durant l'année scolaire 2013-2014. Le premier responsable du secteur de l'éducation ajoutera que sur les 68 collèges existant sur le territoire de la wilaya, le CEM Berrichi a arraché le taux de 96,88%, tandis que 4 collèges ont atteint un taux oscillant entre 80 et 80,89% alors que 12 collèges ont obtenu un taux de réussite bien moindre de celui de la wilaya de Aïn-Témouchent. Dans le même registre, on annonce que la direction de l'éducation a recensé un taux de 1,66% des élèves qui ont obtenu plus de 18,65/20, alors que les élèves qui ont obtenu la mention très bien, soit entre 16 et 17/20, sont au nombre de 350, avec un taux de 8,97%. Quant aux élèves qui ont obtenu une mention bien, soit 15,99, ils sont au nombre de 563. Enfin, la meilleure moyenne de la wilaya et peut-être même à l'échelle nationale est à l'actif de l'élève Taâmourt Imène du CEM Arab-Brahim de Hammam Bou-Hadjar, qui a obtenu la moyenne de 19,36 /20 . S. B. Sidi-bel-Abbès Un jeune retrouvé pendu à Taoudmount Dans la matinée d'hier correspondant au premier jour du mois sacré de Ramadhan, la localité de Taoudmount relevant de la daïra de Merine, située dans l'extrême sud de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, a été secouée par une terrible nouvelle avec la disparition tragique d'un de ses enfants en l'occurrence le nommé D.B., âgé de 22 ans. Ce dernier est sorti la veille laissant ses proches sans nouvelles. Ce sont les recherches menées par ses proches qui ont permis sa découverte 24 heures plus tard, pendu avec du fil de fer au toit d'une habitation abandonnée, située loin de sa résidence. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les circonstances de cette mort. A. M. MOSTAGANEM Un dangereux voleur de motocycles écroué Qualifié de dangereux repris de justice par le communiqué de la cellule de communication de la wilaya, il s'agit du dénommé R. S. A. âgé de 30 ans et résidant à Mostaganem ville. Son mode opératoire est de déposséder ses victimes de leurs motocycles en usant de la force et de la violence, en leur brandissant des armes blanches, avant de leur proposer le marchandage de l'achat de leur propre engin, évidemment au prix fort qu'il fixe lui-même. Il a été épinglé suite à sa tentative, opérée à Saint Jules, en plein centre-ville, vers 20 heures, de délester sa dernière victime qui a eu le réflexe de retirer la clef du démarreur de sa grosse cylindrée, et à esquiver son agression à l'arme blanche. A. B. La mercuriale au premier jour du ramadhan à Oran La hausse comme attendue par les ménages Rien d'étonnant qu'au premier jour du jeûne, les prix des légumes et des viandes n'affichent pas une «température» clémente. Fidèle à un rituel qui accompagne chaque mois de Ramadhan, les prix restent assez élevés. Il est plus que compréhensible que les Oranais s'affairent à quelques jours voir parfois à un mois du Ramadhan à stocker la marchandise de base en prévision justement d'une hausse des prix inévitable. Si le prix de la pomme de terre (60 DA), des carottes (80 DA), de l'oignon (30 DA) et de la tomate (entre 40 et 80 DA) ont su garder un cap plus ou moins mesuré, les haricots verts affichent 120 DA le kilo, le poivron 110 DA et la courgette, ainsi que le navet à 100 DA. Les viandes rouge et blanche n'ont pas vu les prix baisser comme annoncé, surtout pour le poulet qui était il y a quelques jours seulement cédé à 260 DA le kilo et les commerçants promettaient une baisse, qui n'a pas été effective puisqu'hier, le kilo était à 300 DA. L'agneau frais à 1 550 DA et le veau congelé à 600 DA. La sardine sans surprise n'est pas cédée en dessous de 300 DA. Constat d'hier, les marchés étaient en manque de clients, ces derniers ayant fait l'essentiel de leurs achats pour au moins une semaine ou deux, étaient plutôt concentrés dans les sucreries avec une fois encore des hausses des prix de la chamia, zlabia... dont les jeûneurs sont très friands. Pour d'autres, il est plus économique de les confectionner soi-même et les émissions culinaires de télé ne manquent pas. En attendant, beaucoup se consolent que vu la chaleur qui sévit, on consommera moins et donc on gaspillera moins, tout en espérant que le marché affiche des prix raisonnables les prochains jours. Amel Bentolba Pomme de terre 60 DA Haricots verts 120 DA Carottes 80 DA Courgettes 100 DA Tomate 40/50/80 DA Betterave 60 DA Oignons 30 DA Navets 100 DA Poivron 110 DA Aubergines 80 DA Salade verte 80 DA Agneau frais 1 550 DA Veau congelé 600 DA Poulet 300 DA Sardine 300 DA Citron 180 DA