Selon l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), le marché informel a connu une hausse de 20% durant le début du mois de Ramadhan. Le marché parallèle a visiblement encore de beaux jours devant lui. Loin de diminuer, le fléau connaît une prolifération. Ainsi selon l'UGCAA, depuis le début de ce mois de Ramadhan le marché informel a augmenté de 20%. «Le pire», souligne le porte-parole de l'UGCAA, El Hadj Tahar Boulenouar, 80% des produits contrefaits et des produits alimentaires périmés sont écoulés dans le marché informel. «La prolifération du marché informel est la responsabilité des présidents des APC qui n'arrivent pas à trouver une alternative au marché parallèle», a indiqué M. Boulenouar qui appelle le ministère du Commerce à accélérer la mise en place d'un réseau de distribution dans le cadre de la réalisation de 1 000 marchés de proximité pour absorber les points de ventes informels. Le ministère du Commerce a indiqué que parmi les 1 368 points de vente informels recensés, 846 ont été éradiqués. L'UGCAA qui conteste ces chiffres officiels, avance un chiffre de 1 500 points de vente informels existants. «Puisque», argumente El Hadj Tahar Boulenouar, «nous avons 1 541 communes et nous ne recensons pas encore une commune qui ne compte pas un point de vente informel». Par ailleurs, l'UGCAA rassure que d'ici la fin de la semaine prochaine, il y aura une baisse entre 15 à 20% sur les prix des fruits et légumes. L'organisation se base sur les déclarations des mandataires qui expliquent qu'il y aura l'arrivée de la nouvelle récolte sur les marchés.