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Le Soir de l'Ouest
Oran Une jeune fille maîtrise son agresseur
Publié dans Le Soir d'Algérie le 06 - 07 - 2014

Rien ne semble dissuader les voleurs durant le mois de Ramadhan, ni le dispositif sécuritaire mis spécialement en place durant ce mois sacré et encore moins la vigilance du citoyen.
Une vigilance qui se traduit par moins de relâchement de l'attention, et en évitant tout ce qui pourrait attirer un éventuel agresseur. C'est le cas des femmes qui ont adopté la mode imposée du sac en bandoulière depuis le Ramadhan passé, où les voleurs s'étaient spécialisés dans l'arrachage des sacs. Certaines affirment même ne rien mettre de précieux dans leurs sacs mis à part leurs papiers.
Durant la semaine écoulée, les services de la Sûreté de la wilaya d'Oran ont pu appréhender plusieurs individus spécialisés dans le vol à la sauvette. Le butin qui revient sans cesse demeure le téléphone portable. En ce début de semaine vers 8h30, nous avons assisté à une scène des plus insolites, au niveau de la rue Ben M'hidi où les passants ont été alertés par les cris d'une jeune fille qui hurlait de toutes ses forces «jamais je ne lâcherai ! C'est à toi de lâcher mon sac, tu ne l'auras pas, voleur ! Voyou ! Jayah (lâche) . Et le plus insensé dans la scène c'est que le voleur s'acharnait lui aussi et jurait de prendre le sac de la jeune fille sans se soucier de ses cris. Heureusement, de jeunes gens ont couru au secours de la jeune fille et elle s'est défoulée sur son agresseur en lui assenant des coups en hurlant «je t'avais dit crétin que tu n'auras pas mon sac !». Malheureusement à la fin de cette scène où la jeune victime a été courageuse, les passants ont laissé fuir le voleur, qui a laissé sa veste de sport par terre. Un passant dira «regardez s'il a laissé ses papiers», un autre lui rétorque, «ne soyez pas stupides ces voleurs ne traînent pas avec leurs papiers d'identité sur eux, et puis quoi encore !».
Et de là, est née une dispute entre ces deux hommes, l'un reprochait à l'autre de l'avoir traité de stupide et l'autre d'insister sur la naïveté de l'autre et une fois de plus des passants sont intervenus pour séparer les deux hommes. Pendant ce temps, la jeune fille est repartie toute tremblante de ce qu'elle avait vécu, mais fière de s'être défendue et d'avoir pu garder son sac.
Du courage, il en faut mais malheureusement, souvent l'on a affaire à des voleurs qui usent d'arme blanche. Alors même en se défendant il faut rester vigilant(e) et parfois savoir lâcher prise, mais ne pas négliger un dépôt de plainte. Cela peut dans pas mal de cas être bénéfique et le voleur appréhendé et la victime récupère ses biens volés.
Amel Bentolba
Tiaret
La problématique de l'investissement sous toutes ses coutures
Dans un climat globalement serein, la session ordinaire de l'APW a eu à examiner récemment, en plus du budget supplémentaire la problématique de l'investissement dans la wilaya de Tiaret.
Le rapport présenté à cette occasion sur cette dernière thématique par la commission spécialisée de l'APW (Développements local, équipements, Investissement et Emploi) se voulait descriptif, par moments académique avec néanmoins des recommandations pertinentes dans l'ensemble. Les potentialités de la wilaya ont ainsi été passées en revue au plan de l'agriculture, l'industrie, et des infrastructures.
Quant aux aspects de prise en charge de la problématique en question, aussi bien le rapporteur que le responsable de la direction exécutive, appelée désormais Direction de l'industrie et des mines, amputée de l'expression promotion de l'investissement suite au dernier remaniement ministériel, ont esquissé lesdits aspects dans le descriptif des missions des structures externes et organismes «sous tutelle», amplement inspiré des publications officielles..
Sur les statistiques, l'on apprendra, par contre, qu'en matière de foncier dédié à l'investissement, le Calpiref a agréé pas moins de 138 dossiers totalisant une attribution de 43 ha pour un montant global de l'ordre de 18 milliards DA avec un impact en terme d'emploi escompté de 4 072 postes.
Ce même comité qui a siégé lors de 12 réunions, depuis l'opérationnalisation du système de la concession à compter du 1er semestre 2012, a néanmoins examiné 262 projets d'un montant de 39, 7 milliards DA pour un besoin exprimé en assiettes de 134 ha. Ceci induit de fait un taux de satisfaction de 53% pour le nombre de projets et 32% en terme de superficie.
A noter par ailleurs que les 262 projets traités en plénière résultent d'un vivier comprenant plus de 800 demandes de promoteurs tous secteurs confondus pour un foncier global de 466 ha et un investissement prévisionnel estimé à 141 milliards DA.
Le secteur industriel quant à lui, représente 53% des dossiers retenus, 35% de la superficie attribuée, 34% du montant global des investissements prévisionnels approuvés et 48% de l'emploi escompté. Le taux de satisfaction en termes de superficie est toutefois de 25% !
Le coût moyen de l'emploi pour les projets retenus dans ce secteur avoisine 3 MDA, inférieur à la moyenne nationale, estimée à 5 millions DA.
On appendra également qu'après une phase d'apprentissage et d'aplanissement de difficultés de toutes sortes liées principalement à la mise en conformité juridique de certains sites suite à des opérations de distractions effectuées, l'établissement des actes de concession au nombre d'une soixantaine à la mi-juin vient d'enregistrer une accélération, à la satisfaction des promoteurs des zones d'activité de Frenda, Medrissa et Ksar Chellala.
Ces facilitations de nature foncière devraient se traduire par un engouement des promoteurs bénéficiaires de concessions à des conditions très avantageuses (1 DA symbolique/m2 sur une période de 10 ans, puis redevances domaniales très modestes du fait du zoning «Hauts-Plateaux») en vue du lancement de leurs projets par l'engagement immédiat de la formalité du permis de construire, nettement allégée depuis la mise au point effectuée lors de la dernière session du Calpiref concernant la levée de l'exigence au préalable de l'étude d'impact environnemental des projets. Cependant, relève t-on,et en dépit de la souplesse introduite, seulement une dizaine de dossiers ont été formalisés,et soldés, par l'obtention dudit permis de construire.
Selon les observateurs, le délabrement des zones d'implantation (ZA et ZI) où viabilisation s'apparente à un rêve séculaire, serait à l'origine de cette désaffection des attributaires de concessions. A ce chapitre, le chef de l'exécutif a tenu à réconforter les investisseurs en annonçant la mobilisation imminente d'une enveloppe d'un (1) milliard DA destinée à réhabiliter à très court terme la principale ZI de la wilaya de Tiaret (Zaaroura).
Au plan des financements bancaires, la situation n'est guère reluisante puisqu'il est souligné une implication marginale des établissements financiers, polarisés sur les dispositifs publics de création d'activités (Ansej, Cnac, Angem) qui accaparent le gros des ressources et des énergies. A titre illustratif, le rapporteur évoque la Badr, qui occupe la place financière phare, qui est impliquée à hauteur de 1 milliard DA de crédit d'investissement en terme de notification d'accords bancaires pour 6 opérations sur lesquelles à peine 168 millions DA ont été mobilisés. Le fonds d'investissement de wilaya, SoFinance, opérationnel depuis 2011, a quant à lui, malgré les efforts louables déployés en matière de communication, financé au cumul 600 millions DA d'investissements.
Le wali a répondu aux interrogations des élus en donnant des précisions tour à tour, sur la mobilisation du foncier au profit du projet structurant de la raffinerie de Sid El Abed déployé sur une assiette globale de 1 400 ha dont 400 dans une première phase et qui viennent s'ajouter aux disponibilités actuelles et futures des deux parcs industriels confiés à l'organisme aménageur Aniref de 300 ha chacune, et sur les péripéties laborieuses de la reprise à 100% du Complexe carrosseries industrielles (CCI) Aïn Bouchekif par la SNVI suite au constat d'échec du partenariat avec la firme BTK.
Le représentant de l'Andi, pour sa part, a mis d'emblée en exergue la faible et paradoxale corrélation entre le foncier et le volume des investissements déclarés puisque pour ce 1er semestre les déclarations d'investissement atteignent 5,6 milliards DA soit le niveau de presque l'année entière écoulée pour les 67 projets dénombrés dont seulement 2 sont bénéficiaires de concessions de terrain. Ceci s'explique par l'importance des secteurs du BTPH et Transport généralement non consommateurs de foncier, avec respectivement 59% et 22% du volume des investissements et quasiment pour la même proportion en emplois induits sur un total de 765 postes escomptés.
A noter que pour le premier secteur, la dynamique observée est le fait de la demande publique en expansion constante.
S'agissant de la distribution des investissements sur une longue période (2002-2013), l'intervenant a donné quelques chiffres révélateurs d'une tendance riche en enseignements à méditer : sur 541 projets déclarés dans la wilaya pour un montant de 64 milliards DA, 356 soit 66% sont inférieurs à 50 millions DA, ne pèsent que 10% en valeur et ne contribuent qu'à 17% de l'emploi. D'où ce constat préliminaire de nucléarisation de la taille des projets qui ne serait pas de nature à induire un développement économique autoentretenu.
Par contre, ils sont à peine 72 projets à dépasser le niveau de 200 MDA soit 11%, à peser 71% en valeur et 66% au plan des retombées sur l'emploi. Cependant la prépondérance de la tranche «plus de 500 MDA» est relevée avec seulement 14 projets représentant plus de 30 milliards DA soit 47% du montant des investissements de la période et plus de 50% de l'emploi global attendu chiffré à 15 000 postes.
En termes de réalisations la même tendance est observée quand bien même il est constaté une déperdition de l'ordre de 35% des projets initiaux.
Au plan de la territorialisation de l'investissement, on remarque, à l'instar de la pratique à l'échelle nationale, une concentration des implantations projetées au niveau du chef-lieu avec 70% du montant global déclaré durant le 1er semestre, 29% répartis entre 4 communes (Frenda, Ksar Chellala Rahouia et Sougueur) et à peine 1% clairsemé entre les 37 communes restantes.
Au sujet de la promotion de l'investissement le chef de l'exécutif a souligné que les ingrédients pour une attractivité effective existent à l'image de la place très honorable de la wilaya en matière de production agricole, de potentiel de sous-traitance industrielle et qu'il reste aux acteurs impliqués, dans leurs diversités, de persévérer dans les actions de communication .
L'investissement étant un acte entrepreneurial par excellence, la question du profil du promoteur et du processus d'émergence du projet se pose avec grande acuité. Elle se pose aussi bien dans les projets industriels, de services que dans les projets agricoles notamment pour les postulants à la concession agricole.
L'ancrage territorial des porteurs de projets est fondamental s'accorde-t-on à partager dans l'assistance. Il est même plus que déterminant dans l'amplification du mouvement des créations d'entreprises par effet induit et dissémination de l'expérience entrepreneuriale dans l'environnement local. D'où cette nécessité de substituer ou plutôt de compléter l'approche institutionnelle de développement de l'investissement présentement essoufflée par une approche territoriale adossée à des outils méthodologiques éprouvés, génératrice de dynamiques participatives, partenariales, porteuse de progrès.
C'est peut-être là, le sens d'une recommandation du rapport de la commission relative à l'implication structurée des collectivités locales dans la problématique de l'investissement. Auquel cas, le mode opératoire de l'approche est à approprier par des actions d'envergure, de renforcement de capacités des acteurs comme celles annoncées pour la prochaine rentrée sociale avec l'appui d'une expertise nationale publique de très haute compétence.


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