Le sommet de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique, hier lundi, a retenu le principe de conférences thématiques dont la toute première consacrée aux modèles de la transition démocratique se tiendra le 21 juillet prochain. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Les responsables du RCD, du MSP, de Jil Jadid, du mouvement Nahda, du FJD et l'ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour se sont retrouvés au siège national du MSP pour la seconde fois depuis le rendez- vous de Zéralda du 10 juin dernier. C'est ainsi que le débat sur l'actualisation de la plate-forme sur la transition démocratique ayant servi de base de débats à la conférence nationale éponyme tenue le 10 juin dernier à Zéralda a été engagé. Ceci à la lumière des propositions et des recommandations ayant été retenues au bout de ce conclave de l'opposition, le premier du genre. Ceci sans toucher, a tenu à préciser une source proche de la coordination, au caractère immuable de certains principes de la plate-forme établie et rendue publique, notamment la commission indépendante d'organisation des élections, la transition démocratique et l'installation d'une commission justice et vérité pour contrecarrer l'optique du pouvoir de constitutionnaliser la réconciliation nationale. Par ailleurs, une commission restreinte a été mise sur pied à l'effet de rédiger la mouture finale de cette plate-forme qui sera remise aux participants du conclave de Zéralda. Suite à quoi, la coordination procédera à la mise sur place de l'instance de suivi et de concertation comme recommandé à l'issue de la rencontre du 10 juin dernier. Aussi, les présents au conclave d'hier ont convenu de l'impératif de passer à l'offensive en privilégiant l'option de se rapprocher du peuple. Ceci à travers des conférences thématiques à même de vulgariser un peu plus les concepts contenus dans la fameuse plate-forme portant le projet de transition démocratique. Et la toute première de ces rencontres publique s qui sera consacrée justement aux divers modèles de transition démocratique de par le monde est prévue le 21 juillet prochain au niveau de la salle Zinet de l'Office Riadh el Feth, à Alger. Une manière de répliquer au pouvoir qui, via le Premier ministre ou encore le ministre d'Etat et directeur de cabinet à la présidence de la République, n'a de cesse de soutenir que la transition démocratique n'a pas lieu d'être dans un pays aussi stable avec des institutions «démocratiquement élues» comme le nôtre. Pour rappel, la CNLTD a convenu, lors de son tout dernier sommet, celui du 23 juin, de nombre de résolutions : d'abord valoriser les résultats de cette conférence politiquement, médiatiquement et au niveau du peuple, ensuite poursuivre les consultations avec tous les acteurs de ce rendez-vous et continuer le travail en commun et les concertations en vue de concrétiser la transition démocratique et, enfin, matérialiser sur le terrain les recommandations de cette conférence au nombre de 11. Dont la poursuite du combat pour concrétiser le changement véritable à même de matérialiser la souveraineté du peuple dans le choix de ses dirigeants et ses représentants, avec possibilité de les interpeller, de les juger et de les démettre, la nécessité d'élargir le cercle des partis et personnalités convaincues de l'option du changement et de la transition démocratique, l'impérative poursuite de la concertation et de la coordination et du travail de concert avec tous les acteurs ayant pris part à la conférence du 10 juin, la nécessité de communiquer continuellement avec le peuple, de faire participer la femme et les jeunes dans la transition démocratique.