Les excuses publiques avec ce qu'il faut de larmes versées sur les plateaux télé, commencent à devenir un sport international. Si on devait organiser une Coupe du monde du sanglot de la contrition, Jérôme Cahuzac, ancien ministre français du Budget du gouvernement Ayrault confondu pour exil fiscal, serait sélectionné certes, mais pas finaliste. Pas plus que ne serait distingué l'excellent pénitent cathodique Jérôme Lavrilleux, second couteau de Jean-François Copé, confondu, lui, dans l'affaire Bygmalion. Si certains racontent une histoire, d'autres la chantent et d'autres encore la pleurent. Non ! La coupe reviendrait au champion toutes catégories Ryutaro Nonomura, député japonais soupçonné d'avoir détourné 30 000 euros. Pendant trois heures, il a offert aux journalistes un festival de larmes, de sanglots, voire de lamentations que n'aurait pas réussi le plus doué des comédiens. Fascinant ! J'ai cherché en Algérie un exemple similaire. En vain car je crois que pour exploser dans un mea culpa, il faut pour le moins qu'il reste une once d'honnêteté. Existe-t-elle seulement chez nos grands détourneurs de fonds ? J'en suis m'digouti rien qu'en posant la question. Arris Touffan