Difallah Chikho, un jeune poète, d'une vingtaine d'années, qui commence à éditer ses poèmes, genre de solitude, de monotonie pour ne pas dire obscure, possède déjà une vingtaine de poèmes, et compte en arriver à pouvoir éditer un recueil d'au moins d'une centaine de pages soit une cinquantaine de poèmes. Ses œuvres ne sont pas faites au hasard ni d'un savoir «étudié et appris», mais le jeune Chikho croit à un don du ciel, puisque, dira-t-il, «... je rêve trop, et ce n'est que durant mon sommeil, que je songe et les idées me parviennent, d'où ? je ne sais pas...». Etudiant, Difallah, nous présente un résumé de ces récits : «Je ne suis qu'une vague des larmes de la mer... Je ne suis qu'une adresse dans un tome oublié... Je ne suis que du mal qui me fait rappeler mon existence... Je me nourris et j'erre à travers les marchés... J'écris des choses pour moi... et à moi, Sans savoir si elles auront des échos... J'ai cherché mon âme lors de mon sommeil, Doucement, doucement, jusqu'au sursaut du petit matin J'ai réagi que je n'étais qu'une chandelle oubliée sous la flamme ... Et j'ai conclu que ce n'était que ma monotonie qui me raconte...».