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Iconoclaste, le ministre des Affaires religieuses ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 21 - 07 - 2014


Par Abdelkader Leklek
Le qualifiant que je m'autorise en direction de M. Mohamed Aïssa, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs depuis le 29 avril 2014, au-delà de sa connotation religieuse, révélerait plutôt, que celui qui, pour la première fois dans l'histoire de l'Algérie indépendante, dirige ce ministère rejette l'assujettissement et la soumission à ce carcan itératif des siècles durant, d'usage du taqlid.
Cette imitation servile, ce suivisme ressassant des débats caducs et surannés, frisant le prêchi-prêcha immobiliste et antédiluvien, consacrant en définitive la pensée unique. Le ministre s'engage dans une démarche de tajdid, le renouveau, empruntant un cheminement invitant les Algériens, et tous les autres d'ailleurs, à examiner des sujets jusque-là classés dans le compartiment de l'impensé, voire de l'impensable, comme le formulait le défunt Mohamed Arkoun.
Pour appeler à un ijtihad, cet effort personnel ou bien collectif d'interprétation, dans son entendement, combats intellectuels et propositions. Toutefois, présenté ainsi, cela paraît simple ; mais il s'agit en réalité d'une remise en cause d'une méthode d'administration du département ministériel qui gère le cultuel et le spirituel des Algériens. Dans la nouvelle approche, rien n'est occulté, rien n'est éludé ; il est envisagé d'énoncer, sinon de reformuler, les termes de problèmes qui se posent avec force au pays et d'y apporter une réponse adéquate et des solutions pragmatiquement fonctionnelles, avec la lucidité de l'éclairé et le discernement du sage. M. Aïssa projette de revenir aux fondamentaux de la composition sociétale algérienne dans son segment cultuel. Invité au forum du quotidien Liberté, il donnait déjà en ce mardi 1er juillet le tempo et énonçait les fondements de la philosophie de ses actions et de ses chantiers à entreprendre. Il confirmera cette méthode le 6 du même mois à partir d'Oran où il était en visite officielle. Il annonçait en fait une évidence souvent escamotée en affirmant que son département ministériel avait pour vocation d'organiser en Algérie la pratique de toutes les religions — dites révélées ; il va de soi — sans distinction aucune.
Ceci informe que désormais toutes les questions y afférentes seront mises sur la table des discussions. Ainsi la vision du nouveau ministre est de sortir du monisme ambiant accordant une exclusivité de la mission ministérielle dévolue exclusivement à la religion musulmane. C'est en somme une main tendue à toutes les communautés religieuses du Livre, vivant en Algérie ; ce qui n'est pas peu. C'est, au contraire, une positive attitude, une position allant contre toutes celles qui avaient prévalu jusqu'à ce jour envers ceux des Algériens qui pratiquaient le judaïsme et le christianisme. Est-ce une révolution ? C'en est une. Parce que le ministre s'était rapidement positionné, et avait réagit dans un temps très court, par rapport à celui qu'aura duré l'obscurité, la confusion, la chape de plomb et parfois la nébulosité des acteurs et des institutions. Ces conditions avaient confisqué le débat et le dialogue sur ces questions qui ne font pas encore consensus et restées en attente d'un compromis de vivre ensemble, faute d'avoir été posées et discutées. Le titulaire du maroquin des Affaires religieuses, comme voulant mettre à nu cette lisibilité trouble et tronquée dans la composante sociale algérienne, avait planté le décor pour recadrer les choses, en affirmant que «le jeûne est d'ordre privé et tellement privé qu'il ne doit pas se manifester en société». D'après lui, l'inverse est donc vrai, nous n'avons pas besoin, non plus, de manger et de boire ostensiblement durant le Ramadhan devant les autres et à plus forte raison en terre d'Islam. Et de poursuivre que «c'est dans le même ordre d'idées que nous ne montrons pas le commerce charnel en public». «Mon programme, dira-t-il aussi, vise à l'amélioration de la pratique rituelle religieuse. Et pas seulement musulmane. Pour nous, la gestion du culte a une valeur absolue.» Avant de poursuivre : «Quand je dis que je suis le ministre des Affaires religieuses, il faut entendre toutes les religions. Quand nous sortons de la sphère musulmane, il y a la religion chrétienne et ses églises au pluriel, catholique, protestante, méthodiste, évangéliste, calviniste, et j'en passe encore. Nous les recevons toutes !» Le ministre évoquera également l'existence en Algérie d'une communauté juive qui serait, selon lui, très bien acceptée par la population, notamment dans les quartiers populaires où elle vit pour l'essentiel.
Il dira à ce sujet : «Nous recevons régulièrement son représentant, c'est un patriote et un nationaliste algérien !» Enfin M. Mohamed Aïssa a reconnu sa disponibilité à ouvrir en Algérie des synagogues. Il dira cependant : «Même si, pour le moment, l'Etat, pour des raisons de sécurité, n'envisage pas de les ouvrir dans l'immédiat partant du postulat qu'il faut d'abord sécuriser un lieu de culte avant de le livrer aux fidèles.» Ceci dit et à regarder de plus près, ce n'est là que le juste retour des choses à leur place, dans cet espace de vie en commun qu'est l'Algérie, depuis des siècles. L'Algérie fait partie géo-historiquement de cette zone méditerranéenne, où dans sa partie orientale sont nées les trois religions, dites du Livre, révélées, ou bien monothéistes. Aire, que l'historien Fernand Braudel avait, dans sa thèse consacrée à cette étendue d'eau au milieu des terres, publiée chez Armand Colin, en 1949, pensée comme un espace porteur de dynamiques sociales, économiques, politiques... Ainsi l'Algérie ne pouvait que subir, immanquablement, son destin religieux ; d'où l'apparition, l'installation et la pérennité, mais également la survivance des trois religions, dont l'une aura chronologiquement supplanté l'autre. Donc le ministre des cultes, puisqu'il s'était lui-même qualifié comme étant le ministre de toutes les religions, ne fait que regarder en face la réalité algérienne et remettre les choses dans leur contexte. C'est alors ce contraste-ci qui tranche avec ce qui avait prévalu quasiment depuis l'indépendance du pays ; et qui depuis les déclarations du ministre a réveillé de vieux démons, endormis dans leurs certitudes. Cet état des lieux, que le nouveau ministre chahute, fut mis en place, favorisé, servi et conforté par des politiques publiques, comme aussi par des évènements sanglants, justement appuyés et adossés à ces assurances éternelles de détenir la vérité à l'exclusion de toutes les autres.
C'est Jacques Attali, écrivain, dans un merveilleux roman historique publié en 2004, qui sent bon le doux parfum d'Andalousie, intitulé La confrérie des éveillés, aux éditions Fayard, qui décrit et détaille, dans cette Espagne musulmane l'ambiance d'une coexistence philosophique des trois monothéismes. Il met en scène, dans un Cordoue, Qortoba, du XIIe siècle, apaisé, trois éminents personnages, vivant dans un environnement où les trois religions se côtoyaient, se tutoyaient, échangeaient, donnaient et recevaient les unes des autres, en se respectant.
L'auteur, dans une trame truffée de rebondissements, tente d'impliquer l'œuvre d'Aristote, et par extension, la philosophie grecque, pour réconcilier la foi et la raison. Pour ce faire, il invite le lecteur à fréquenter deux géants andalous de la pensée, défricheurs des dogmes et précurseurs des humanismes. Le juif Moïse Maïmonide 1138-1204 et le musulman Mohamed Ibn Rochd 1126-1198, qu'il fait pour les besoins de son scénario, fictivement se rencontrer et dialoguer. Ces deux illustre personnages, que les auteurs arabes qualifient de falasifa (philosophes), parce qu'abreuvés à la raison hellénistique, par opposition aux oulémas, théologiens, fouqaha, bien que vivant au même temps et dans la même sphère géographique, ne se sont, en réalité, jamais croisés.
La trame du roman narre les pérégrinations entre l'Espagne, le Maroc, la France et Jérusalem, de deux protagonistes partis à la cherche du livre le plus important à avoir jamais été écrit par un être humain. Mais avant cela, chacun à une époque différente devait retrouver un autre érudit, un traducteur chrétien, élisant domicile à Tolède, Gérard de Crémone, pour lui présenter une pièce de monnaie grecque, un tétradrachme, valant quatre drachmes, cette valeur fiduciaire frappée en argent, citée dans la Bible comme dans le Coran, le dirham, afin d'obtenir en contrepartie le fameux livre. Lors de cette chasse à l'unique ouvrage, exclusif et particulier, ils seront chacun empêchés d'y parvenir, par divers moyens et autres subterfuges, montés par la confrérie des éveillés, car les membres de cette congrégation estimaient que ces deux éminents penseurs, et a fortiori toute l'humanité, n'étaient pas encore prêts pour recevoir les révélations contenues dans l'ouvrage exceptionnel. Faut-il rappeler que la linéature du roman se déroule à Cordoue à la veille de sa prise par les Almohades, Al-Mouahidine, avec à leur tête Al-Mahdi Ibn Toumert, qui lui imposeront leur rigorisme religieux. Ce qui signera historiquement la fin de l'âge d'or de la cité, où s'accomplissait le long travail de conciliation de la foi et de la raison, entamé chez les juifs à travers Ibn Maymoune ou bien Maïmonide, et chez les musulmans par le biais d'Averroès, ou Ibn Rochd, en association avec le chrétien Gérard de Crémone, le plus célèbre des traducteurs ayant abattu un travail colossal qui permit d'exhumer et de restituer à l'humanité plusieurs trésors scientifiques de l'antiquité. Ce proverbial transcodeur fut pareillement l'un des grands animateurs du mouvement de traduction des œuvres philosophiques et scientifiques grecques et arabes que connut l'Andalousie en général et Tolède en particulier. Comme il est aussi important de rappeler que c'est ce mouvement-là qui permit l'amorçage du mouvement qui deviendra la Renaissance européenne du XIIe siècle, où des Arabes et des non-Arabes musulmans tinrent le rôle de médiateurs et de passeurs de connaissances, de savoirs, de lumières, de cultures et d'éruditions.
N'en déplaise au nouveau croisé teutonique, Sylvain Gouguenheim, auteur en 2008 d'Aristote au Mont-Saint-Michel, qui disait : «La culture arabo-islamique a eu peu d'effet sur le développement d'une Europe latine, grecque dans l'âme, en dépit des traductions arabo-latines du XIIe siècle.» A ce stade de développement de ce tableau temporel quasi légendaire, peut-on déduire que l'histoire n'en finit pas de cycliquement se reproduire ? Monsieur Mohamed Aïssa, le ministre des cultes, serait-il une résurrection de cet esprit de l'Andalousie, pays de foi et de raison ? En tout état de cause, il ne trouvera pas sur le chemin de sa démarche la confrérie des éveillés, mais il sera sûrement confronté à une nébuleuse hétéroclite que l'obscurantisme et les confusions protègent et font prospérer.
D'ailleurs des tirs croisés fusent déjà de tous les angles, depuis ses déclarations plus haut énumérées. Le chef d'un front de la sahwa libre islamique salafiste, dans un communiqué qu'il adresse au pouvoir algérien dont le ministre des Affaires religieuses projette l'ouverture de lieux du culte aux non-musulmans, reproche à Monsieur Aïssa de «provoquer les sentiments de 40 millions de musulmans en plein Ramadhan, et que ce coup fait mal au cœur des Algériens car c'est un appel officiel aux juifs et aux chrétiens pour diffuser leur croyance et faire du prosélytisme de manière réglementaire et légale».
Et profitant des massacres auxquels sont soumises les populations palestiniennes à Ghaza, qui croule sous les bombardements israéliens sionistes, n'épargnant ni les femmes ni les enfants, qui ont fait jusqu'à présent plus de 200 morts et 1 500 blessés, canonnant et pilonnant même un centre d'accueil pour personnes handicapées, ce leader salafiste, dans une vaticination agitée, avait emprunté, avec ses militants, le 11 juillet 2014, à la sortie de la prière du vendredi, à Belcourt, dans un délire démentiel, un raccourci pour faire la jonction entre les déclarations du ministre, et la normalisation des relations de l'Algérie avec Israël ! Il faisait scander à ses ouailles ces slogans : «Non à la judaïsation de l'Algérie !» et «Algérie musulmane». Alors que quand le ministre avait parlé de l'éventuelle ouverture des synagogues, il avait affirmé que «l'Etat, pour des raisons de sécurité, n'envisageait pas de les ouvrir dans l'immédiat partant du postulat qu'il faut d'abord sécuriser un lieu de culte avant de le livrer aux fidèles». Ainsi, le ministre ne faisait qu'aller jusqu'au bout de sa logique, parce qu'il avait soutenu avant cette conclusion que «l'Algérie est un pays multilingue et multiculturel, qui accepte l'autre, et sa Constitution autorise le non-musulman à pratiquer sa religion».
Ne l'entendant pas comme il se doit, et à escient, cette nébuleuse islamiste veut encore ne pas voir les choses comme elles le sont, et continuer à vivre dans une fictive insularité exclusive de tous les Algériens non musulmans. Le ministre aura certainement fort à faire face à cette opposition séditieuse diverse, car la résistance aux lumières est chez nous institutionnelle, politique et même émanant de la société civile. Oui, parce que durant les années de plomb, tous les promoteurs des antithèses archaïques du courant éclairé que véhicule l'actuel ministre des Affaires religieuses partaient chaque matin en guerre, effarouchés et à chaque occasion se montraient ostensiblement inquiets et modestement horrifiés pour mieux vendre leur cause, contre l'invasion et l'agression culturelle, al-ghazou al thaqafi oua al fikri venant de l'Occident que subissait le pays. Alors que les malheurs de la société algérienne pénétraient perfidement, avec leurs lots de violence, d'assassinats, de meurtres et autres profanations d'Orient, pour corrompre ce que la majorité des Algériens avait de plus intangible : son islam.
Pour corroborer et dénoncer cet état des lieux qui perdure, lors du forum du journal Liberté, le ministre avait dit que «l'Algérie continue à être envahie à ce jour par des mouvements sectaires qui s'appellent le salafisme, le wahabbisme, l'ahmedisme ou le takfirisme...». Si le nouveau ministre tient ­­­— toutes proportions gardées, sinon ce serait réducteur pour lui et tous ceux qui seront cités — d'un Ibn Rochd ou d'un Maïmonide, en tant que continuateur de leurs idées, il réaffirme, une fois encore, une tradition de mœurs et de principes que les Algériens musulmans avaient toujours pratiquée. Et pour ne prendre que certains faits saillants et les plus connus, signant ces attitudes, citons la position que prit l'Emir Abdelkader en 1860, pour défendre des chrétiens attaqués par les druzes dans le mont Liban, et à Damas par des musulmans sunnites, au prix de sa vie et de celles des siens.
Plus près de nous, évoquons l'épisode du sauvetage des juifs de la déportation par la mosquée de Paris de tous temps administrée par des Algériens. A travers un émouvant long métrage, c'est le cinéaste marocain Ismaïl Ferroukhi, qui le raconte en déroulant le scénario dans son film : Les hommes libres, sorti en 2011.
Dans cette page méconnue des atrocités de la Seconde Guerre mondiale, le cinéaste braque ses projecteurs sur un jeune chanteur juif d'Algérie, Simon Hilali, originaire de Souk-Ahras et venu vivre à Paris. Traqué par le Gestapo, il se réfugie tout naturellement chez ses compatriotes algériens. Et quel lieu serait le plus indiqué que la mosquée comme refuge ? Dès lors, et dans un élan de solidarité intelligent, pour le sauver de la déportation dans les camps de concentration nazis et de la mort certaine, les Algériens de la mosquée de Paris lui délivrèrent un faux certificat de musulman le prénommant Salim, et lui inventèrent même une ascendance musulmane, en gravant sur une tombe anonyme du cimetière de Bobigny le nom de son défunt père. Chez ces gens-là, sauver une vie valait tous les sacrifices du monde, même au prix du dérangement des morts. Ceux qui aujourd'hui attaquent le ministre des Affaires religieuses, depuis ses déclarations, le font comme si ce dernier allait faire table rase de tout ce qui fait le cadre référentiel du pays, pour réinventer l'Algérie. Sauf que c'est une technique de manipulation connue depuis les temps bibliques, employée pour contrer et disqualifier tous ceux qui ont entrepris de remettre en cause des approches sociétales traditionnelles désuètes, forcément conservatrices, et bousculer un statu quo qui ne supportait et n'admettait aucune autre polémique dans le sens de mounadhara, la classique disputatio, ni la moindre critique d'une situation décalée qui ne répond plus aux exigences des temps présents.
Tenté par la comparaison, je dirai que d'illustres penseurs musulmans qui avaient osé ce cheminement intellectuel ont été défaits par la masse et souvent menacés de mort, dont certains durent, la mort dans l'âme, s'exiler. Et sans être exhaustif, fatalement, je citerai les cas de Ali Abderazek, dégradé et exclu de l'université d'El Azhar pour avoir publié en 1925 : L'Islam et les fondements du pouvoir, de Taha Hussein également vilipendé et calomnié, pour avoir produit son étude sur la poésie antéislamique, Fi achi'r al-jahili.
De même que Nasr Hamid Abou Zayd, en Egypte également, qui fut divorcé contre son gré et contre celui de sa femme par la justice égyptienne, acquise à l'idéologie des Frères musulmans, qui l'avait condamné pour apostasie, à cause de ses travaux sur l'interprétation du texte coranique.
Il dut s'exiler en 1995 aux Pays-Bas, quasiment jusqu'à son décès. Il rentrera en Egypte malade, six mois avant de mourir le 5 juillet 2010. Ou bien encore, le Soudanais Mahmoud Mohamed Taha qui fut pendu le vendredi 18 janvier 1985, pour apostasie, par Jaafar Noumeiry, imposant à son pays l'application rigoureuse de la chari'a.
De la sorte, quelque part et sans extrapolation exagérée, cette mort par pendaison préludait à la partition qu'a connue le Soudan entre le Sud et le Nord. Le lecteur pourrait en savoir plus sur l'histoire de cet homme, en navigant sur la Toile.
Heureusement que nous n'en sommes plus là en Algérie car malheureusement, nous le fûmes, avec les ravages mortels dans tous les entendements et les acceptions que peut englober ce qualifiant. Est-ce dans cette lignée d'hommes éclairés que se situe monsieur le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa ? Même si parfois quelques comparaisons par certains de leurs éléments demeurent insincères et anachronique, le ministre Mohamed Aïssa pose au final la question de la relation entre l'histoire de l'Algérie et celle de la foi de ses citoyens dans leur diversité. Très grand chantier, cependant intensément essentiel pour la vie du pays. Qu'on ne le laisse pas tout seul, il en a bien besoin.


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