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LE MINISTRE DES AFFAIRES RELIGIEUSES DENONCE LE REFLEXE ADMINISTRATIF DES IMAMS :
«Ce phénomène a permis le développement du salafisme»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 16 - 06 - 2014

Le ministre des Affaires religieuses a estimé, hier, que le développement de la mouvance salafiste dans les mosquées est en partie dû «au réflexe administratif» des imams. Mohamed Aïssa, qui animait une conférence de presse à la Maison de l'Imam, a dénoncé les tentatives de marginalisation de la communauté ibadite en Algérie opérées par des «parties» se réclamant du rite malékite.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir)
Se débarrasser des réflexes administratifs. C'est le message essentiel transmis par le ministre des Affaires religieuses et des Wakf aux imams. «Je ne dis pas qu'il existe une gestion administrative de la religion. Mais nous assistons à un réflexe administratif des imams lorsqu'ils accèdent à des postes de responsabilité. Ils se permettent alors de faire dans la censure, de dicter des instructions et d'interdire toute initiative», a déclaré Mohamed Aïssa lors d'une conférence de presse animée, hier, en marge d'une rencontre avec les directeurs de wilaya de son département. Pour le ministre, ce réflexe est en partie responsable «du développement du salafisme dans les mosquées d'Algérie». «Le réflexe bureaucratique a facilité le développement de la mouvance salafiste. Oui, mais pas uniquement le salafisme mais aussi toutes les autres mouvances et je dirais même plus, toutes les tragédies. J'estime que l'administration donne une perception autre de la pratique de l'Islam. Il est impératif de réconcilier l'administration avec la pratique séculaire de la religion en Algérie.» L'imam est donc un personnage-clé du fait de son action au sein de la cité et également pour son statut de fonctionnaire. D'où, selon le ministre, la nécessité de lever tout amalgame. «Nous devons éviter que la société fasse la différence entre les imams officiels, fonctionnaires de l'Etat, et ceux qui s'estiment indépendants. Il n'y a pas différentes catégories d'imams. Et nous refusons les amalgames sur l'existence d'un Islam officiel et un Islam non-officiel.» Pourtant, Mohamed Aïssa s'est refusé à charger son prédécesseur. Selon lui, cette situation n'est pas le résultat de la politique menée des années durant par Boualam-Allah Ghoulamallah, qu'il a qualifié de «professeur de philosophie et d'homme méthodique». Abordant la question de la campagne de violence et de dénigrement à laquelle fait face la communauté ibadite, le ministre a accusé des «parties se réclamant du rite malékite». «Nous constatons depuis quelque temps une déviation dans la pratique du rite malékite. Celle-ci se concentre notamment sur le rejet du rite ibadite. Ces actions ont pour objectif de détruire le tissu social d'une région de l'Algérie, Ghardaïa. Nous refusons totalement ce discours. Nous ne voulons pas que notre pays, notre Nation, notre ministère soit engagé dans une logique communautariste. En tant qu'institution de l'Etat, nous nous opposerons à ce projet. En des termes plus clairs, nous refusons l'idéologisation de l'Islam.» Le ministre a reconnu la persistance de certains «actes administratifs» qui ont eu pour effet de renforcer les amalgames autour du rite ibadite. Il a notamment cité des manuels scolaires et universitaires qui ne mentionnent pas l'ibadisme comme étant un rite de l'Islam à part entière mais qui le considèrent comme étant un schisme. Mohamed Aïssa a été catégorique : «Nul n'a le droit de dire que la communauté ibadite n'est pas de confession musulmane. D'ailleurs, en droit islamique comparé, le rite ibadite a toujours été une référence pour les Malékites.» En signe d'ouverture sur la région de Ghardaïa, le ministre a annoncé que la tenue de la session du Conseil national scientifique, qui devait avoir lieu à Alger, se tiendrait les 18 et 19 juin dans la vallée du M'zab.


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