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Le Soir du Centre BOUZEGUÈNE (TIZI-OUZOU)
Fermeture de la route, des sièges de l'APC, de la daïra, de la Such, de la Sonelgaz et de l'hydraulique par les citoyens
Bouzeguène renoue avec les cycles de fermeture des institutions locales par des citoyens en colère qui s'insurgent contre les retards accusés dans la réalisation de projets vitaux. Hier, c'était au tour du village Sahel de monter au créneau en fermant le CW 251 menant vers Azazga, les sièges de la daïra, de l'APC, de la Sonelgaz, de la Such et de l'hydraulique en signe de protestation essentiellement contre le retard accusé dans la prise en charge d'un vieux et sérieux problème de glissement de terrain qui menace dangereusement une cinquantaine de foyers situés en amont et qui vivent avec l'épée de Damoclès sur la tête avec ce tassement de la route qui avance sournoisement même en été. D'autres problèmes non moins sérieux (réalisation de caniveaux, ouverture des ouvrages busés, remplissage de l'accotement en tout-venant, relance des travaux de raccordement au gaz naturel, prévention des dangers imminents que fait peser sur la population la ligne moyenne tension, réparation des pylônes inclinés, et prise en charge des familles menacées par un glissement de terrain), viennent s'ajouter à la longue liste des revendications de ce paisible village qui a ras-le-bol de promesses non tenues par les autorités comme celle de la prise en charge du glissement de terrain par le wali en 2006, problème qui s'est aggravé en 2012 avant d'être (très) mal pris en charge par une entreprise priée de plier bagage par les citoyens, indique le porte-parole du village. C'est un tout autre langage que tient le P/APC de Bouzeguène qui, tout en déplorant la fermeture de la route qui «pénalise des citoyens innocents», dédramatise par contre la fermeture des autres services appelés à rendre compte le cas échéant devant leurs responsables. Il soutient mordicus que ce village a eu la part du lion en PCD complémentaire où l'APC, qui se serait engagée à prendre en charge le prolongement de la route, a débloqué selon lui 3 milliards 800 millions de centimes comme solution d'urgence pour endiguer le problème de la route et du glissement de terrain par la DUC puisqu'en tout ce serait un montant de près de dix milliards de centimes dont aurait bénéficié Sahel pour ces projets dont l'assainissement et la réalisation de caniveaux. Un marché validé qui n'attend plus que le visa du CF pour démarrer, selon notre interlocuteur. S. Hammoum Aïn-Defla 3 morts et 16 blessés dans une collision frontale entre 2 véhicules Il était 17h10 mn, mardi dernier, quand le drame a eu lieu sur la RN 4, à la sortie ouest de la ville de Aïn-Defla, au niveau du lieu-dit El-Dhaïa. Un minibus Toyota, transportant des dizaines de passagers, qui venait de quitter la gare routière de Aïn-Defla et roulait en direction d'El-Attaf, pour des causes encore indéterminées, est entré en collision frontale avec un véhicule léger, une Seat Leon, que conduisait un homme âgé de 40 ans, accompagné de son fils de 12 ans, originaire de la ville d'El Amra. Sous le choc, le conducteur du véhicule léger et son fils sont morts sur le coup. L'équipe de la Protection civile de l'Unité de Aïn-Defla est intervenue et a enregistré la mort d'un passager du car, âgé de 50 ans, originaire de Tipasa et 16 blessés souffrant de traumatismes divers. Les 19 victimes ont été évacuées vers l'hôpital Makour-Hamou de Aïn-Defla. On notera que depuis le 1er juillet à ce jour, il a été enregistré pas moins de 182 accidents sur le réseau routier de la wilaya, qui ont fait huit morts et cent quatre-vingt-deux blessés. Excès de vitesse, dépassements dangereux, non-respect du code de la route, baisse de la vigilance par manque de sommeil, fatigue, faiblesse des réflexes, sommeil au volant ; telles sont les causes principales à l'origine de ces drames de la route qui endeuillent bien des familles, particulièrement pendant ce mois sacré et à l'approche de l'Aïd. Il faut se rendre à l'évidence que ni les multiples campagnes de prévention, ni les appels à la prudence n'arrivent, malheureusement, à infléchir la courbe ascendante du nombre d'accidents. Karim O. KOLEA (TIPASA) Les métiers de la vannerie et de la céramique à l'honneur Lors du périple effectué récemment dans la wilaya de Tipasa par Mme Taghabo Aïcha, la ministre déléguée à l'Artisanat, ce furent les métiers de la vannerie d'osier et de rotin, ainsi que ceux de la céramique et de la tapisserie qui ont retenu l'attention et mis en valeur les potentialités de cette wilaya, réputée pourtant être la capitale du tourisme algérien. La ministre, en découvrant les beaux motifs de la vannerie des artisans de Koléa, ainsi que la sculpture sur bois dont se vantent avec fierté et orgueil les vieux artisans de Koléa, fut subjuguée par les décors luxueux des meubles exposés. Les doléances exposées par les artisans de la région ont porté sur certaines taxes, notamment celles de la pollution, mais aussi sur les problèmes de l'acquisition de locaux professionnels ainsi que sur l'importation du bambou auprès des pays asiatiques. A Tipasa, ce fut à Oued Merzoug où la ministre s'est longuement attardée, où on retrouve des activités de l'artisanat traditionnel de la poterie, mais aussi celles de la belle céramique dans ce haut lieu de l'artisanat local. A Cherchell, l'assistance a eu droit à la belle tapisserie d'art, qui créé la surprise avec des motifs qui ont subjugué les visiteurs. Les tapis en laine pure sont vendus effectivement très cher, mais le gérant de cette société a exposé les difficultés pour maintenir cette activité qui a plus de 50 ans d'âge au niveau de Cherchell. Larbi Houari Pour cause d'une application tordue de la loi Une famille de 26 personnes risque de se retrouver à la rue C'est le triste sort qui guette la famille Rezig qui vit à Aïn-Laoui, à 15 kilomètres au sud-ouest de Bouira sur la RN18, sur une parcelle relevant du domaine de l'Etat depuis 1940 et qui risque aujourd'hui, après plus de 70 ans, de se retrouver à la rue jetée comme des indus occupants. Les faits remontent aux années 2000, lorsque les Rezig, qui vivaient dans une parcelle étatique dans la commune d'Aïn-Laoui depuis plus d'un demi-siècle, apprirent que leur voisin, un parent à eux, a trouvé un subterfuge pour opérer un échange avec les domaines, entre une parcelle à lui qui est située à l'extérieur du périmètre urbain, et la parcelle dans laquelle il vit, lui et ses voisins, depuis les années 1990. Dans les années 1940, lorsque le grand-père s'était établi dans cette parcelle près du faubourg d'Aïn Laoui, celui-ci était loin de se douter qu'un jour, un de ses descendants allait déshériter ses oncles. Malheureusement, les choses se sont passées comme cela. En 2000, alors que le grand-père était décédé depuis longtemps, la parcelle de 7 010 m2, est occupée par les descendants des Rezig sur une surface de 2 500 m2 et par les Ziani, famille de leur tante. En 2000, c'est précisément ce neveu qui a fait l'échange entre cette parcelle et une autre lui appartenant et située en dehors du périmètre urbain. L'échange a eu lieu en catimini et quand les Rezig s'aperçurent que cet échange portait sur toute la totalité de la parcelle, c'est-à-dire sur les 7 010 m2, ils se sont mobilisés pour s'opposer et ont eu gain de cause auprès de la justice. Suite à quoi, le wali de l'époque, et sur la base de ces décisions de justice, a annulé la transaction. Cependant, malgré cette annulation, le neveu ne voulait pas lâcher prise et poursuivit ses interventions, même après le rejet de sa requête par le conseil d'Etat. Or, récemment, les Rezig ont appris que malgré toutes ces décisions d'annulation de la transaction, le fameux neveu a encore une fois récidivé et la direction des domaines, par on ne sait quel miracle, a décidé de lui accorder cet échange, et sur la totalité de la parcelle. Actuellement, les Rezig qui ont tapé à toutes les portes, qui ont observé un sit-in devant la direction des domaines au début du Ramadhan, sans résultats, demandent l'intervention des hautes autorités de l'Etat, à leur tête le président de la République pour que cesse cette injustice qui les frappe. Ils espèrent une intervention rigoureuse des pouvoirs publics pour arrêter ces abus de pouvoirs de la part d'un neveu qui utiliserait ses connaissances au niveau de la wilaya, en exploitant même sa parenté avec une personnalité influente qui lui est proche, pour faire des pressions sur l'administration afin qu'elle se plie à ses exigences. Les Rezig, qui n'ont pas le bras long, espèrent voir l'Etat en lequel ils croient appliquer la loi et les rétablir dans leurs droits afin qu'ils puissent passer les fêtes de l'Aïd sereinement et en toute quiétude.