L'hécatombe sur les routes continue Le nombre d'accidents de la circulation& sur nos routes, avec sa cohorte de morts, de blessés et de handicapés, parfois à vie, ne cesse de s'accroître et cela sans que rien ne vienne stopper cette courbe ascendante ou du moins la juguler, ni les mesures répressives des services de sécurité, ni les retraits de permis de conduire ni les différentes et nombreuses campagnes de sensibilisation menées en direction des conducteurs ne semblent apporter de résultats probants. Selon les derniers chiffres publiés par le service d'information de la Direction de la Protection civile de Aïn Defla, durant le mois de Ramadhan qui vient de s'achever, on a enregistré pas moins de 150 accidents sur les différents axes routiers notamment sur la RN 4 (Boumedfaâ-El Attaf), l'autoroute (Boumedfaâ-Tiberkanine), RN 18 (Khemis-Djendel) et la RN 14 Khemis-Tarik Ibn Zyad). Ces accidents ont fait 242 blessés et 9 décès dont 4 au niveau des UMC, enregistrés par les services de la Gendarmerie nationale. Toujours selon la même source, du 1er au 14 août, on a enregistré pas moins de 70 accidents qui ont fait 80 blessés. Le dernier accident en date a eu lieu mardi matin vers 8 h 30 au lieu-dit El Gaâda sur la RN& 18 entre Kemis Miliana et Djendel. Une collision entre un camion K 120 (W48) et une Express Renault (W44) s'est soldéee par la mort d'un bébé de 2 ans et 3 blessés. La cause de cet accident serait due à un dépassement non autorisé par le code de la route. Cette courbe décroîtra, dit-on quand les conducteurs auront plus peur de l'accident que de la casquette du gendarme. A ces drames dont nos routes sont le théâtre presque au quotidien, il faut ajouter les cas de noyades sur les différents plans d'eau, barrages, retenues collinaires et autres cours d'eau. Depuis le début de la saison estivale, les services de la Protection civile ont enregistré 5 cas de noyades, 5 jeunes partis à la recherche de fraîcheur des eaux, poussés par la canicule qui a sévi et qui sévit encore, sont tous décédés. Selon la Direction nationale de la Protection civile, le nombre des cas de noyades en bord de mer est nettement inferieur au nombre de cas de noyades dans les wilayas de l'intérieur du pays, puisqu'en 2012, on a dénombré 102 cas de noyade alors que dans les wilayas de l'intérieur, on en a enregistré 123. Là aussi, les appels incessants à la prudence et à la vigilance ne semblent pas suffire à dissuader ceux qui s'aventurent dans ces plans d'eau, pour se baigner. Karim O. Vaste opération de remaniement de l'encadrement de la police Les grandes agglomérations urbaines de la wilaya de Aïn Defla, telles qu'El Attaf, Aïn Defla et principalement Khemis Miliana ont connu un développement de la criminalité et de la délinquance durant ces dernières années. Parmi les multiples causes à l'origine de cette criminalité, on cite l'exode rural induit par la décennie noire, exode qui a vu l'arrivée de populations démunies parfois de tout, non préparées à la vie dans les cités, le manque de logement, de travail, les problèmes de promiscuité dans les grands ensembles, hâtivement construits sans tenir compte des paramètres sociologiques et économiques spécifiques, pour répondre à des besoins ciblés. On s'était attelé surtout à «gérer l'urgence», comme nous l'avait expliqué un ancien ministre en visite dans la wilaya. Ces paramètres et tant d'autres ont donné naissance à des comportements délinquants voire criminels même, individuels d'abord puis de groupes et d'associations de malfaiteurs qui n'ont qu'une idée fixe à savoir, «survivre et vivre à n'importe quel prix», même en dépossédant les plus faibles ou d'autres démunis innocents au moyen d'agression, de menace, de faux et usage de faux, petits trafics de drogue, de vol sous toutes ses formes et pour les plus heureux, l'activité dans le labyrinthe du commerce informel qui n'est soumis à aucun contrôle. Ce sont ces paramètres qui ont fini par générer des bandes qui se sont livrées à des batailles rangées pour délimiter des territoires des no man's land, à coups de couteau, d'épées et de sabres... Face à ces groupes que les services de police ont eu à faire avec plus ou moins de moyens humains et matériels, avec plus ou moins de succès pour assurer la tranquillité dans les villes. Durant le mois de Ramadhan écoulé, un seul incident grave est venu semer l'émoi au sein de la population de Khemis Miliana, la ville la plus peuplée, l'émoi et l'effroi, après qu'un malfrat ait sectionné la main d'un jeune homme d'un coup de sabre à la suite d'une altercation. Poursuivant l'objectif d'asseoir la tranquilité dans les grands centres urbains, la Sûreté de wilaya de Aïn Defla, en accord avec la DGSN, vient d'entamer un vaste remaniement de l'encadrement des services de police, un remaniement sous la forme d'un mouvement intra-muros qui touche quelque 50 responsables de différents niveaux. Ce mouvement a débuté jeudi après-midi, par l'installation d'un nouveau chef de Sûreté de la daïra de Khemis Miliana, Belmaâziz Ahmed qui exerçait la même fonction dans la daïra d'El Attaf. La cérémonie d'installation a eu lieu au centre culturel à 15 h sous la présidence du chef de la Sûreté de wilaya en présence des autorités locales civiles et militaires et des représentants de la société civile et d'associations. En même temps que l'installation du chef de la Sûreté de daïra, a eu lieu l'installation du chef de la brigade mobile de la police judiciaire Akroud Benyamina, qui lui aussi était en poste à El Attaf. Le chef de la BMPJ qui était en poste à Khemis Miliana depuis 10 ans, Eziane El Hadi, a été quant à lui muté au chef-lieu de wilaya, Aïn Defla. On indique, par ailleurs, que ce mouvement va toucher toutes les Sûretés de daïra de la wilaya. «La paix et la tranquillité se construisent avec le concours de toutes les parties y compris la population». C'est ce à quoi la société civile a été exhortée pour apporter son soutien aux forces de sécurité lors de l'allocution qui a été prononcée par les hauts cadres de la police. En marge de la cérémonie, un ancien policier nous a confié que le problème ne se situe pas au niveau de l'encadrement mais à la base et ce n'est pas la valse des chefs qui améliorera la qualité du travail de la police et toute amélioration de la cette qualité de services ne pourrait être générée que par l'engagement de ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre la délinquance et la criminalité sous toutes ses formes, ce qui nécessite une meilleure formation. K. O. M'sila Saisie de 698 comprimés de stupéfiants Dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants, et suite à une information parvenue aux services de la Sûreté de wilaya, les éléments de la section de lutte contre le trafic de drogue ont pu tendre une souricière efficace à une opération de vente et achat de stupéfiants et saisir une quantité de 698 comprimés de Rivotril et arrêter deux individus. Le premier répondant aux initiales M. F., âgé de 36 ans, et le deuxième S. N., surnommé «fabricha» âgé de 30 ans. Les deux mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de M'sila qui a ordonné l'arrestation du premier et placé le second sous contrôle judiciaire. A. Laïdi Précisions Suite à l'article paru dans votre édition du dimanche 04 août 2013 page 08, intitulé «BOUMEDFAA (Aïn Defla) un enfant de 11 ans électrocuté, sauvé in extremis», la direction de la distribution de Aïn Defla tient à préciser que l'accident en question s'est produit sur la terrasse d'une construction en R+1 bâtie sous une ligne électrique de moyenne tension, ce que la loi considère comme une agression d'ouvrage, vu le non-respect de la servitude conformément aux textes réglementaires. La direction de distribution de Aïn Defla ne cesse et à chaque occasion qui se présente, de rappeler le danger potentiel de construire à proximité et encore plus sous un réseau électrique, un phénomène qui ne cesse d'accroître en dépit des dangers qu'il présente. Le Directeur de la Distribution