Les 150 bénéficiaires des locaux commerciaux situés dans le quartier de Rabta dans la ville de Jijel, réalisés dans le cadre des 100 locaux dans chaque commune, vivent un vrai calvaire. Selon l'une de ces bénéficiaires avec laquelle nous nous somme entretenus, les locaux ne sont pas toujours raccordés au réseau de l'alimentation en eau potable. Faute de quoi les bénéficiaires, notamment ceux exerçant dans certains créneaux d'activité nécessitant de l'eau, sont contraints constamment de s'approvisionner auprès des camions-citernes quotidiennement. Une parcours du combattant pour ces professionnels. Notre interlocutrice, rencontrée lors de la tenue du Salon national du cuir sur l'esplanade de KOTAM, a tenu à souligner que leurs démarches auprès des services de la commune du chef-lieu de la wilaya sont restées vaines, et que leur situation n'a pas changé d'un iota. Notre interlocutrice, qui a soulevé aussi le problèmes des sanitaires qui demeurent toujours fermés faute d'eau, a également estimé que le maire de Jijel s'est engagé à la Maison de la culture Omar-Oussedik le 13 août de l'année dernière, lors de la visite du Premier ministre à prendre en charge ce problème, mais en vain. Face à une situation de plus en plus difficile, elle interpelle le magistrat de la ville de Jijel pour la satisfaction de leurs doléances liées à l'eau potable et la réfection de l'éclairage au niveau de ces locaux.
