Les habitants de la cite EPLF 80 logements, à Oum El-Bouaghi, au nombre d'une centaine, ont manifesté samedi leur courroux contre le retard énorme enregistré dans le lancement des travaux de viabilisation de leur quartier, a-t-on appris de source concordante. Les habitants du quartier, que nous avons rencontrés samedi, dénoncent tout d'abord le non-lancement des travaux de viabilisation de leur cité délabrée, alors que l'étude a été confiée à un bureau depuis deux ans déjà. Ainsi, les habitants du quartier s'indignent contre l'absence de voirie, de l'aménagement des trottoirs et de l'insuffisance des réseaux divers. «Il n'y a rien dans cette agglomération livrée à elle-même, ni routes goudronnées, ni trottoirs, ni éclairage public. Nos enfants vivent le calvaire à cause de la poussière en été, et ils pataugent dans la boue en hiver. Où sont les responsables, notamment ceux de la commune d'Oum El-Bouaghi ?», s'indigne-t-on. L'un des habitants rencontré sur les lieux, révulsé qu'il était par les promesses vagues des responsables, nous dira que les détritus et autres ordures ménagères de toutes sortes ont envahi la cité et les services de la voirie de la commune n'assurent pas le ramassage des ordures. Selon des habitants, «les ruelles de certaines cités de la ville ont été bitumées et rénovées. Les quartiers ont bénéficié d'un plan d'aménagement sauf le nôtre». «La preuve, le maire n'a même pas pris en charge la campagne de désherbage aux alentours de notre quartier, alors que cette opération a eu lieu dans d'autres». Pis encore, l'éclairage public fait défaut et les habitants sont constamment confrontés à des agressions et des vols de toutes natures. Les routes sont aussi submergées par les eaux usées et aucune opération de démoustication, de dératisation de leur quartier n'a vu le jour depuis 1992. On note également l'absence d'un marché de proximité, de magasins et de structures socioculturelles. C'est un véritable no man's land . Les habitants de la cité EPLF lancent un appel aux pouvoirs publics afin qu'ils interviennent au plus vite pour que les carences soulevées soient entièrement prises en charge. A. Benzaïm Une journée médicale sur le cancer du sein à Jijel La prévention, une option salvatrice L'association El-Fedjr d'aide aux malades cancéreux de la wilaya de Jijel a organisé, en coordination avec la Direction de la santé et de la population, une journée médicale sur le cancer du sein à la salle de conférences de la cité administrative. Elle a été animée par des médecins spécialistes en oncologie, en présence des autorités locales. Les organisateurs de cette importante manifestation scientifique et médicale ont axé leur travail sur la projection d'un film-documentaire se rapportant à une malade atteinte du cancer du sein. Dr Benmechiara du CPMC d'Alger a abordé la problématique de ce qu'il faut savoir sur le cancer du sein au cours de laquelle l'oratrice a essayé d'apporter des éléments de réponse concernant cette maladie qui prend de plus en plus d'ampleur. Sur son passage, la conférencière a développé un discours optimiste quant à la prise en charge du cancer du sein. Cependant, elle a déploré la persistance de certains tabous chez certaines patientes qui refusent de faire un dépistage précoce et qui demeure une solution salutaire pour un grand nombre de femmes. Pour sa part, le Dr Sahli, médecin en oncologie à l'établissement public hospitalier de Jijel a soulevé la question du diagnostic et la prise en charge au niveau de la wilaya. Au sujet de l'ampleur de la maladie, selon des statistiques en Algérie, on dénombre 10 000 nouveaux cas de cancer du sein par an dont 4 500 sont pris en charge au niveau des structures sanitaires alors qu'on enregistre 3 500 cas de décès par an. Interrogé par nos soins, l'infatigable président de l'association El-Fedjr d'aide aux malades cancéreux de la wilaya de Jijel, Riad Boukriaâ, nous a affirmé que cette journée est une action de sensibilisation en direction des malades cancéreux et une opportunité pour apporter des éléments de réponse pour la prise en charge de ces malades dont le dépistage précoce constitue une option salvatrice pour banaliser cette maladie qui est une maladie comme les autres. Une manière pour lever tous les tabous dans une société truffée de non-dits. Bouhali Mohamed-Cherif Des citoyens ferment la mairie de Chekfa Les habitants de la localité de Ghebella, relevant de la commune de Chefka, ont fermé hier la mairie pour réclamer l'amélioration de leurs conditions de vie dans cette localité montagneuse située à une dizaine de km au sud-est du chef-lieu de ladite commune, chef-lieu de la daïra. Tôt, le matin, les protestataires ont pris d'assaut le siège de leur mairie pour s'élever contre la dégradation de leur cadre de vie. Ils ont empêché les fonctionnaires d'accéder à leurs bureaux et demandé de rencontrer les autorités locales pour exposer leurs doléances relatives à leurs conditions de vie qu'ils jugent critiques, dans ladite localité dépourvue de nombreuses commodités de la vie. Il convient de souligner que ce mouvement de protestation a lourdement pénalisé les citoyens désirant procéder au retrait de certains documents administratifs au niveau de ladite mairie qui, faut-il le rappeler, a été déjà fermée il y a une vingtaine de jours par les citoyens de la localité de Sbet pour protester contre une pénurie d'eau potable. B. M.C. KHENCHELA Des médecins victimes de cambriolage La commune de Tamza est devenue, en une courte durée, un fief de cambrioleurs par excellence, vu le nombre d'opérations de vols enregistrés ces derniers temps. La derniere victime est un médecin dont le domicile a fait l'objet d'un cambriolage suivi d'un vol de tous ses biens à savoir de l'argent, des instruments médicaux, du matériel informatique et autres. Une plainte a été déposée par la victime auprès de la gendarmerie qui a lancé une vaste opération d'arrestation pour mettre fin à cette situation. Notons que les médecins et plusieurs cadres de la santé ont menacé de déclencher un mouvement de grève et de protestation si les autorités ne mettent pas fin à ce phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur. B. A. Des instruments de musique volés de la Cinémathèque Selon une source crédible, à quelques jours du festival local de la musique et de la chanson chaouie, la sono a été volée du stock de la Cinémathèque du chef-lieu de la wilaya. Les services de police ont déclenché une enquête et plusieurs fonctionnaires de l'établissement font, ces derniers jours, l'objet d'interrogatoires. La disparition d'un outil très important dans le déroulement du festival risque de créer des problèmes aux organisateurs vu son prix. Cette affaire vient de s'ajouter à celle de la disparition de plusieurs livres du même établissement qui a fait couler beaucoup d'encre et fait l'objet d'un bras de fer entre les responsables de la culture et des élus de l'APW. Benzaïm A. El Tarf 16 maires sur les 24 que compte la wilaya dénoncent le comportement «indigne» d'une députée FLN Dans une pétition, dont nous détenons une copie, adressée, par ailleurs, au wali et au président de l'APN (Assemblée populaire nationale), 16 P/APC sur les 24 que compte la wilaya d'El Tarf ont signé, hier, une pétition de réprobation et de dénonciation à l'encontre de la députée d'obédience FLN, Meroudji Naïma, qui a agressé verbalement et physiquement, mardi dernier, le maire de la commune de Ben M'hidi au niveau du siège de la commune en question et devant plusieurs témoins. Un comportement qui a poussé le maire M. Guessoum à déposer plainte pour outrage à maire en exercice dans ses fonctions et agression physique au niveau de la Sûreté urbaine de Ben M'hidi et le tribunal compétent de Dréan. Pour rappel, la députée s'est mise dans une grande colère, mardi dernier, a insulté le maire en usant d'un langage ordurier puis elle lui a assené plusieurs coups à l'abdomen sans qu'il ne bronche. Elle cherchait à le provoquer pour le traîner par la suite en justice, parce qu'une fois condamnés par la justice, les élus de l'Assemblée communale seront dans l'obligation de procéder à l'élection d'un nouveau maire. Selon des sources crédibles, l'objet principal du bras de fer entre l'actuel P/APC et la députée est la prise des commandes de la commune de Ben M'hidi. C'est un secret de polichinelle que de dire que la députée fait partie d'un clan, qui essaye vaille que vaille de revenir au devant de la scène dans ladite commune. Enfin, signalons que les fonctionnaires de la commune ont observé, dans la même journée d'hier, un sit-in de protestation à l'encontre de la députée qui vient de porter un grand préjudice à l'image de l'institution à laquelle elle appartient, à savoir l'APN.
