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LE SOIR DU CENTRE
Publié dans Le Soir d'Algérie le 08 - 05 - 2013

ATTAQUE TERRORISTE À LA ROQUETTE CONTRE UNE CARRIÈRE
2 morts et 3 blessés à Keddara
Après un long silence imposé par la présence massive et quotidienne des services de sécurité, silence qui a duré plusieurs mois, les terroristes d'Aqmi, activant dans le centre de la wilaya de Boumerdès, commettent une nouvelle tuerie. Leur but, sortir de l'isolement médiatique et faire parler d'eux.
Ainsi, un groupe dont le nombre n'a pas été déterminé s'est attaqué aux agents de sécurité d'une carrière d'agrégats implantée au piémont du massif montagneux de Bouzegza, dans la commune de Keddara, localité située à une dizaine de kilomètres au sud de la ville de Boudouaou (ex- Alma). Les agents de sécurité armés de la carrière Azrou, qui étaient regroupés au centre de la carrière, ont été la cible d'un tir de roquette. Il est question, selon nos sources, d'un tir à l'aide d'un RPG. Deux agents ont été tués. Il s'agit de Tchina et Djemai, âgés entre 25 et 28 ans, tous deux fils de Keddara. Trois autres ont été blessés et deux sont dans un état grave. L'exploitation en question est implantée non loin de la RN 29 (Boudouaou-Bouira), entre les douars Beharaet H'doura à l'est de l'agglomération de Keddara. A moins de 3 kilométres de cet endroit, se trouve un autre douar Bourzazène qui a défrayé, au début de cette année, la chronique sécuritaire. En effet, les 1er et 2 janvier, l'Armée nationale populaire (ANP) avait déclenché une vaste opération contre un groupe armé dont le nombre a été estimé à 16 éléments. Au cours de la même opération et selon les informations dont nous disposions à l'époque, il avait été fait état de l'élimination de 9 terroristes. Partant de l'hypothèse que le groupe se composait effectivement de 16 hommes armés, 7 terroristes ont donc pu échapper à l'encerclement. A priori, ce petit groupe, dont les éléments sont majoritairement originaires des localités du centre de la wilaya de Boumerdès, a pu se reconstituer une capacité de nuisance et devenir redoutable car disposant d'une grosse arme. Il sera sans aucun doute la priorité absolue des services de sécurité pour l'empêcher de commettre d'autres attentats.
Abachi L.
ALORS QUE LES PROCHES DE FEU ALI LACEK FONT UN PENIBLE PÈLERINAGE SUR LES LIEUX DU CRIME
La population de Laâziv marche pour soutenir la famille
A l'appel de plusieurs associations locales, des centaines de citoyens de la commune de Laâziv, l'extrême Est de la wilaya de Boumerdès sont descendus dans la rue pour, d'une part, dénoncer l'odieux crime perpétré contre le jeune Ali Lacek et, d'autre part, marquer leur soutien à la famille de la victime dont des membres se sont déplacés jusqu'à Laâziv.
«Nous dénonçons la violence», nous exigeons la peine capitale contre les assassins». «nous sommes solidaires de la famille de la victime», sont les quelques slogans scandés par la foule. Les marcheurs se sont rassemblés devant le siège de l'APC avant d'entamer une marche pacifique dans centre-ville et revenir au point de départ pour des prises de parole. A noter que les élus communaux, à leur tête le maire, Boualem Chemala, s'étaient associés à cette action. Pour rappel, le corps du défunt, âgé de 24 ans, a été découvert, le 1er mai, jour de son anniversaire, dans un puits au village de Taâzibt dans le sud de la commune de Laâziv. Ce crime a fortement ému la population de Laâziv d'autant plus qu'il a été commis dans leur localité. En rejoignant en grand nombre la marche, les citoyens de cette agglomération tenaient également à se démarquer des assassins. «Il n'y a pas de mots assez forts pour décrire mon indignation contre ce forfait. Je suis entièrement solidaire avec la famille Lacek», ira Norreddine, l'ancien maire de Laâziv (1997-2002). Il y a lieu de rappeler, par ailleurs, que les membres de la famille Lacek ont effectué un pénible pèlerinage sur les lieux où fut découvert le corps d'Ali. «Nous demandons à la justice de faire son travail pour condamner sévèrement ce monstre (le chef de la bande des kidnappeurs, ndlr). Nous remercions les citoyens de Laâziv qui se sont démarqués de ce crime abominable», dira Khaled, 40 ans, le frère de la victime qui l'avait hébergée en France. «Il est revenu au pays parce que sa famille lui manquait. Il est tombé dans une souricière que lui avait tendue ce monstre.» Pour rappel, le principal accusé dans cette affaire, Moroud B., dit Mohamed El Kelb, a organisé, avec la complicité d'un certain Mourad, fellah, et deux autres individus, tous originaires de Laâziv, l'enlèvement d'Ali, le 22 février 2013, pour demander une rançon. «Dès le premier appel téléphonique, nous avions su que c'était Mourad qui était l'organisateur de l'enlèvement parce que Ali en sortant de chez lui avait dit à sa famille qu'il allait rencontrer ce dernier», nous a précisé Khaled. En tout cas, les assassins sont entre les mains de la police et Laâziv aura à vivre avec le pénible souvenir de cette affaire.
Abachi L.
M'SILA
Des citoyens dressent une tente et squattent l'entrée de l'hôpital
L'hôpital «Zehraoui» de la ville de M'sila a connu une soirée très agitée dans la nuit de dimanche où des jeunes très en colère guidés par des représentants de plusieurs associations de quartiers, se sont réunis dans l'enceinte de l'hôpital et ont même dressé une tente à l'entrée principale de l'EPHP, en signe de colère contre le personnel médical et paramédical qui n'a pas fait son devoir envers un malade admis en urgence au service avant de rendre l'âme suite au laisser-aller. Selon ces associations rencontrées sur les lieux après 22h, les citoyens déplorent la situation dramatique de cet hôpital construit au début des années 1980 pour un nombre de citoyens déterminé à l'époque. Désormais, ce nombre a doublé, voire triplé et cette structure a besoin d'être rénovée et dotée de moyens humains et matériels sanitaires afin de prendre au sérieux les 220 000 habitants et les patients devenus la proie facile du privé très content de faire une opération chirurgicale d'appendicite ou une césarienne. A M'sila tout se fait en dehors de l'hôpital même une échographie. La cause de cette colère des citoyens était qu'un handicapé physique et non-voyant, un citoyen délaissé par tous, si ce n'était la pitié de ces associations qui ont dépensé la somme de 8 millions de centimes pour qu'il soit opéré dans une clinique privée pour une occlusion intestinale due à la mauvaise nutrition, apprend-on. A savoir que cette somme était le fruit d'une quête des bienfaiteurs. Mais au lieu de le garder en observation, il fut renvoyé chez lui, nous fait savoir Mme S. N., députée à l'APN présente aux côtés des manifestants. Ces derniers temps, ces problèmes ont fait couler beaucoup d'encre et ces citoyens irrités ont décidé de ne quitter les lieux qu'après avoir reçu des promesses de la part des responsables d'intervenir et faire la lumière sur cette affaire, chaque partie devant assumer ses responsabilités. En fin d'après-midi, on a appris que la wali de M'sila a lancé une enquête pour déterminer les circonstances de la mort de cette personne âgée de 26 ans.
A. Laïdi
AIN DEFLA
Colloque sur l'œuvre de l'imam Malek, an IX
La wilaya de Aïn Defla abrite durant 2 jours, les 7 et 8 mai, pour la neuvième année consécutive, le colloque consacré à l'œuvre de l'imam Malek qui a donné son nom à l'un des quatre rites du culte musulman, rite qui est adopté par un grand nombre de pays musulmans, principalement ceux de l'Afrique du Nord.
Le thème soumis à débat cette année a trait au fik'h, à l'actualisation, la mise à jour et le classement des règles qui régissent les pratiques de la vie sociale dans sa dimension horizontale, à la lumière de lois édictées par les textes originels, El Oussoul, à savoir le Coran, souna (la tradition) et les hadiths (les recommandations du prophète Mohammed QLSSSL). Au fil de ses éditions successives, l'affluence à ce colloque n'a pas cessé de croître. Cette année, on a noté l'arrivée de plus de 800 participants venus de toutes les wilayas du pays mais aussi de pays étrangers. Parmi eux, d'éminents théologiens et chercheurs adeptes du rite malékite, tels que le mufti de La Mecque, l'imam Salah Benabdallah Benhamid, Choufi Abdelkarim de la République d'Egypte et Ahmed Mohammed Nour Esseif des Emirats arabes. Sur le plan des intervenants, sont inscrits 14 docteurs et enseignants des universités algériennes. Le ministre des Affaires religieuses, Abdallah Gholamallah, a prononcé une longue allocution dans laquelle il a retracé l'historique de la propagation de l'adoption du rite malékite dans le monde musulman et en particulier parmi les peuples de l'Afrique du Nord, et ce, avant de procéder à l'ouverture officielle des travaux du colloque. Le wali de Aïn Defla, qui a succédé au ministre, a, quant à lui, mis l'accent sur la notoriété du colloque qui est passé d'une simple rencontre de wilaya il y a 9 ans, à un regroupement d'éminents théologiens nationaux et internationaux. Par ailleurs, il a annoncé qu'une prime de recherche de 100 millions de centimes sera décernée aux meilleurs travaux présentés sur le thème. A l'heure de la pause, le ministre des Affaires religieuses s'était prêté au jeu des questions-réponses avec les représentants de la presse nationale. Il a expliqué le pourquoi de la tenue de ce colloque. «Il s'agit de constituer une base de données qui servira au pouvoir législatif comme données de référence conformes aux préceptes de la religion musulmane pour légiférer et édicter des lois qui prennent en charge le développement, les changements, l'émergence de phénomènes où est constaté un vide juridique en donnant l'exemple des intérêts sur les crédits bancaires, licites pour les uns et illicites pour les autres. Par ailleurs, interrogé sur les fatwas prononcées par n'importe qui sur certaines pratiques de la vie sociale, tantôt jugées licites, tantôt jugées illicites, «les yadjouz et layadjouz» au gré d'intérêts particuliers, Abdellah Gholamallah dira : «Justement, ces données de référence permettront d'accéder à plus de cohésion et d'harmonie entre les membres de la communauté.» Interrogé sur la mouvance salafiste par un confrère, le ministre a rappelé qu'«il existe un pacte entre les tenants de la mouvance salafiste en Arabie saoudite, un pacte qui fixe l'alliance de cette mouvance avec les autorités du Royaume et qui œuvre dans l'intérêt de la société saoudienne... Par contre, nous, nous refusons que cette mouvance prônée nous soit dictée ici en Algérie sur injonctions venues d'ailleurs». Et d'ajouter : «Nos salafistes œuvrent dans l'intérêt de l'Algérie, nous les soutenons et nous sommes alors tous salafistes, l'intérêt de la nation algérienne prime.»
Karim O.
TIPASA, CHERCHELL ET KOLEA
Les barons de la drogue ne séviront plus
La cellule de communication de la police de la wilaya de Tipasa vient de rendre public un communiqué, dans lequel il est fait état du démantèlement simultané de plusieurs foyers de drogue, du crime et de dealers qui sévissaient dans les villes de Tipasa, Cherchell et Koléa. En date du 1er mai, une patrouille nocturne de la police de Cherchell, appréhendait aux environs de 2 heures du matin, un individu d'apparence suspecte, qui s'était recroquevillé, dans un coin douteux attenant au Lycée Ziyania de Cherchell. Cet individu interpelé était en possession d'hallucinogènes, du fait, qu'il s'opposait à la fouille, et tentait de dissimuler des cachets de psychotropes. Ce jeune suspect de 24 ans, un repris de justice résidant à Cherchell se trouvait en possession de près de 50 grammes de kif traité et de plusieurs comprimés d'hallucinogènes et de trois couteaux prohibés. Le délinquant F. K. H. après avoir avoué être un revendeur et qu'il est un consommateur irascible de kif et de psychotropes, a déclaré utiliser les poignards découverts sur lui pour le nettoyage de poissons. Présenté au procureur de la République prés le tribunal de Cherchell, le délinquant a été placé sous mandat de dépôt à la prison de Sidi Ghilès. Dans la même période, et sur la base d'informations confirmées, reçues par la police de Koléa, ce fut un certain N. H., 41 ans, un autre repris de justice, résidant à Koléa, qui fut interpelé. Un mandat de perquisition permit aux policiers d'opérer des fouilles dans sa résidence, dans laquelle, il fut trouvé des armes blanches prohibées, notamment des sabres, des poignards et des couteaux divers, une quantité de drogue, des cartouches de kalachnikov et des balles de pistolet 7/65, soit un véritable arsenal, ainsi que des films pornographiques. Présenté au procureur de la République, près le tribunal de Koléa, l'individu fut placé sous mandat de dépôt.


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