Les enseignants n'ayant toujours pas rejoint leurs postes sont sommés par le ministère de l'Education de le faire dans les plus brefs délais. Les réfractaires seront remplacés par les enseignants ayant passé le concours de recrutement avec succès et figurant sur les listes additives. Nawal Imès - Alger (Le Soir) Deux semaines après la reprise des cours, un nombre important d'enseignants n'ont toujours pas rejoint les établissements dans lesquels ils ont été affectés. Le ministère de l'Education les menace de radiation par la voix de son inspectrice générale. Z'hor Benarbia qui était l'invitée de la rédaction de la Chaîne III n'a pas révélé le nombre d'enseignants non satisfaits par leur affectation mais affirme que la réglementation est claire et que des décisions allaient être prises conformément à cette dernière. Il y a plusieurs scénarios possibles, dit-elle, mais le ministère semble préférer le recours aux enseignants ayant participé au concours et qui sont sur les listes d'attente. Pour cette rentrée, le ministère de l'Education a instruit l'ensemble des établissements de faire prévaloir le pédagogique sur l'administratif. C'est notamment le cas pour le redoublement au sujet duquel une circulaire a été envoyée aux chefs d'établissement leur rappelant que le droit au redoublement était garanti au moins une fois par palier et que les cas des élèves concernés doivent être traités sous l'angle du pédagogique sans prendre en compte les considérations liées à la discipline. Ladite circulaire rappelle le rôle des conseils de classes pour statuer sur le devenir des élèves. Interpellée au sujet de la surcharge des classes dans certains établissements, Z'hor Benarbia a rappelé que le problème se posait surtout au niveau des classes de troisième année secondaire. Une situation due à l'arrivée de la double cohorte mais essentiellement, dit-elle, au rythme de réalisation des infrastructures qui ne va pas de pair avec la démographie galopante. C'est surtout un problème qui se pose au niveau du ministère de l'Habitat, affirme-t-elle. Au sujet des rythmes scolaires, l'inspectrice générale reconnaît la nécessité d'engager la réflexion affirmant que l'expérience de l'horaire unique de 8 à 14 heures qui avait été tentée n'avait pas été concluante car ne présentant pas que des avantages car, dit-elle, selon des études, le pic de concentration des élèves se situerait en fin de matinée et en début d'après-midi.