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Le Soir de l'Est Visite de travail et d'inspection du ministre de la pêche et des ressources halieutiques À El Tarf
Lancement de la filière de formation des plongeurs professionnels
C'est une première au niveau national. Et pour cause, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, en procédant à l'inauguration de l'école de formation de pêche et d'aquaculture d'El Kala et l'inspection de l'atelier de plongée sous-marine, a donné le coup de starter du début de la formation de plongeurs professionnels. «Le but de lancement de la filière est de permettre d'avoir des plongeurs professionnels pour la relance de l'exploitation du corail. Ce centre de formation au niveau de la ville d'El Kala répondra, par ailleurs, aux besoins nationaux de plongeurs professionnels pour les autres secteurs d'activité. En ce sens, nous avons pris toutes les dispositions nécessaires pour la réussite de cette filière», ajoutera le ministre Sid Ahmed Ferroukhi, lors de sa visite de travail et d'inspection, jeudi dernier, dans la wilaya d'El Tarf. Interrogé par le Soir d'Algérie sur la mise en place de l'agence chargée de l'organisation et du suivi de l'exploitation du corail, le commis de l'Etat indiquera que «l'agence va être mise en place incessamment et le décret qui définit les modalités de fonctionnement de cette structure est passé au gouvernement et est parti à la signature. Le terrain pour la construction de la bâtisse devant abriter les services de l'agence est dégagé et déjà un noyau de l'équipe qui dirigera l'agence est installé dans des locaux que la wilaya a bien voulu mettre à notre disposition. L'agence est d'envergure nationale et le gouvernement a voulu qu'elle soit sur le terrain qui est la wilaya d'El Tarf et nous ferons tout ce qui est possible, pour qu'en 2015 elle soit mise en place d'une manière complète». En ce qui a trait à la levée de l'interdiction de l'exploitation du corail et les mesures prises pour la relance de l'activité de ladite exploitation, le ministre signalera que «actuellement, nous avons engagé toutes les opérations de préparation pour la relance de l'exploitation de cette ressource. Nous avons publié les décrets, les circulaires et les lois qui encadrent cette activité. Nous sommes pratiquement avec les autorités locales au niveau des régions importantes et disposant de la ressource, pour nous préparer que ce soit pour la formation des plongeurs, de ceux qui vont participer aux soumissions et l'aménagement des ports». Par la suite, le ministre inspectera le nouveau port de pêche de la ville d'El Kala où les responsables de l'entreprise réalisatrice (GTREK-SOTRAMEST-CMC) et ceux de la direction des travaux publics (DTP) donneront des assurances quant à la mise en fonction de cette infrastructure portuaire au mois de janvier 2015. Le port en question accuse plus d'une décennie de retard. Inscrit le 29 mai 1996 pour 48 mois de réalisation, pour une autorisation de programme de plus de 5 milliards DA et pouvant accueillir 142 embarcations, cette structure reste dépourvue de toutes installations sur le terre-plein de 6,1 hectares. De fait, la réception en mois de janvier 2015 serait une chimère, a-t-on fait savoir. Dans le même sillage, le ministre procédera, au niveau du siège de la wilaya, à l'ouverture d'une journée d'information sur le programme Aquapêche. En effet, devant un parterre composé d'armateurs, de marins-pêcheurs et de plongeurs professionnels, le premier homme du secteur répondra à toutes les questions et autres interrogations des intervenants qui se sont focalisés, quasiment toutes, sur les contours de la loi sur l'exploitation du corail. «La concession a une durée de 5 années et sera fermée pour 20 ans. L'exportation du corail brut est interdite. Par contre pour le corail transformé et fini elle est permise», dira le ministre à l'endroit de ses interlocuteurs. Cependant, les plongeurs professionnels revendiqueront la mise en place d'un statut qui les protégera et qui permettra de régulariser leurs diplômes et leurs équivalences. Par ailleurs, des armateurs interpelleront le ministre sur la problématique de la pêche de la sardine qui devrait être, selon eux, saisonnière et ce, pour la reconstitution des stocks. Enfin, le ministre exhortera les gens de la mer à travailler en tant qu'équipe soudée pour arriver à réaliser les objectifs du plan d'action du secteur pour la période 2015-2019 et en s'inscrivant dans le processus d'élaboration de la prochaine programmation quinquennale avec comme objectif la réalisation des axes du «plan Aquapêche 2020». Daoud Allam AIN-BEIDA Où est passé le civisme ? La ville de Aïn-Beïda anciennement «Marcimini» est connue par ses valeureuses légendes tant sur le plan du patriotisme que celui de la science et de la culture. Cette contrée qui a enfanté d'éminents Uléma à l'image de Cheikh Zinai Belgacem, Mohamed Laïd El Khalifa, Lakhdar Boukeffa... ces personnages de la science ont à eux seuls laissé un patrimoine culturel très riche, dont certains citoyens (ils sont très rares) portent toujours des repères de ces sages qui ont fait de la ville une renommée régionale voire nationale. Pendant la guerre de Libération nationale et à l'instar de toutes les régions du pays, la ville des «Haracta» n'a pas hésité un seul instant à enrôler ses fils dans les maquis pour libérer la nation du joug colonial, beaucoup de moudjahidine ont pris les commandes dans les rangs de l' ALN et ont marqué leur passage de leur sang à l'image des chouhada Farès Hanafi, Khelaifia Rebai, Hamdi, Saidi Djemui (connu sous le nom de Tigre noir) sans oublier la valeureuse Loucif Mebarka qui a lutté aux côtés de ses frères. La liste est très longue au risque d'oublier d'autres noms de ceux qui ont marqué leur passage dans cette ville parce que l'objet ici n'est pas de faire une histoire sur le passé historique de la ville, c'est juste pour faire une liaison sur ce qu'est devenue aujourd'hui la ville des «Haracta» qui a perdu son lustre d'antan à cause de certains comportements négatifs qui restent totalement étrangers aux sources de nos ancêtres. Oui, la ville a perdu la joie et la gaieté, rien qu'à voir certains objets qui font le décor des principales artères de la ville, des épaves d'engins désossés de leurs organes sont là depuis des années, des débris et des restes d'agrégats jonchent les allées et les trottoirs de la ville, des dos-d'âne à l'emporte-pièce et j'en passe Ce qui dénote le civisme de certains citoyens qui pensent que c'est le rôle des collectivités locales, malheureusement, la mairie à elle seule avec des moyens très limités ne peut faire face à ces nombreux problèmes, le citoyen doit d'abord commencer par s'organiser lui-même en commençant par le respect des lois de la République ensuite le respect mutuel du voisinage. Sinon comment expliquer le comportement de certains habitants qui ne craignent rien et personne quand ils veulent réaliser des travaux dans les habitations, ils procèdent carrément au bouclage des artères (parfois à grande circulation) sans se soucier des désagréments causés à autrui. D'ailleurs même après les travaux qui durent parfois des semaines entières, occupant de grands espaces, les citoyens par manque de civisme ne daignent pas les livrer dans l'état où ils les ont trouvés, on trouve des agrégats, des blocs de ciment, des chutes de bois etc., ce n'est pas aux responsables locaux de procéder au nettoyage des lieux. Les vieux sages de la ville se demandent où sont passés les anciens comportements où règnait le respect des autres. Aïn-Beïda retrouvera-t-elle cette sérénité et cette beauté qui ont toujours été les siennes, une prise de conscience de tout un chacun est fortement souhaitée, relevons le défi, ça ne demande aucun effort juste une réflexion. Moussa C. KHENCHELA Un nouveau directeur pour le secteur de l'éducation En présence de l'inspecteur général de l'éducation nationale, M. Messakem Nejadi, et du secrétaire général de la Direction de l'éducation de la wilaya et de plusieurs chefs de service, les autorités de la wilaya ont procédé à l'installation du nouveau directeur du secteur de l'éducation de la wilaya de Khenchela. Il s'agit de M. Kadri Mebarek qui vient de remplacer M. Gadiri Mourad, appelé pour assumer les mêmes responsabilités à Oran. M. Kadri, ce jeune directeur, aura beaucoup de dossiers à gérer à savoir la réception des différentes infrastructures scolaires dont la wilaya a bénéficié et relancer le défi pour l'amélioration des résultats scolaires dans les différents examens, ce qui est aussi la responsabilité de tous les partenaires.