Le phénomène des erreurs sur les documents serait en net recul, à se fier aux assurances du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Intervenant, jeudi dernier, lors d'une séance de questions orales au Conseil de la Nation, Tayeb Bélaïz affirmera qu'une baisse des erreurs enregistrées sur les documents d'état civil est enregistrée, les situant actuellement à 1,07% contre 6% de l'ensemble des documents délivrés. Et de promettre l'éradication de ce fléau administratif d'ici la fin de l'année en cours, relevant que la «correction des erreurs sur les registres originaux d'état civil se fait en accord avec le ministère de la Justice». Car, précisera-t-il, «les fautes constatées par les concernés sont corrigées sur place» Expliquant ces erreurs, Belaïz les mettra sur le compte de la transcription des noms de la langue française à l'arabe, dans le cadre de la loi portant arabisation des registres d'état civil, réduisant, ainsi, la part de responsabilité des préposés aux guichets. Pour sa part, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière fera part d'une opération de reclassement des 42 hôpitaux réalisés en préfabriqué et qui ne «répondent plus aux exigences de l'heure». Abdelmalek Boudiaf parlera, ainsi, d'une étude qu'un bureau d'expertise est en train de réaliser à l'effet d'adopter une stratégie pour le classement de ces établissements en vue de leur restauration. «Et déjà, poursuivra-t-il, 14 anciens centres hospitalo-universitaires ont été concernés par cette étude».
