Que n'a-t-on pas dit déjà sur la dégradation du cadre de vie d'Oran, sa clochardisation, sa déliquescence, sa mort lente du point de vue culturelle, intellectuelle. Une ville qui tourne le dos à la mer et à ses habitants qui s'imaginent dans un univers urbain qui aurait un visage humain et un certain art de vivre. Depuis des années l'accroissement de la population de la ville d'Oran et son étalement urbain ont mis en relief tous les maux liés à ces agglomérations du tiers-monde, qui grandissent de manière anarchique, créant insécurité, saturation dans les transports, déséquilibres sociaux etc. Dès lors, les autorités locales, qui ont en vu de nombreux projets pour améliorer le cadre de vie, instaurer les bases et les normes d'une gestion urbaine selon les standards internationaux, élaborer les pistes de la création de nouveaux centres urbains sans les erreurs du passé, se sont donc décidées à faire appel à une agence française d'urbanisme appelée Apur. La mise en place dans ce cadre du projet de la métropole d'Oran a été confiée à l'équipe du bureau d'étude de Blida l'Urbab avec la DUC de la wilaya d'Oran, pour gérer et superviser le projet et qui seront donc appuyés et conseillés par l'Apur. Cette agence, qui devrait s'installer à Oran d'ici une année, organisera des workshops pour présenter sa vision et penser le futur moderne d'Oran. Déjà, des orientations sérieuses ont été évoquées comme celles de placer, au cœur des préoccupations, les habitants, d'éviter la clochardisation de quartiers trop marqués socialement. Il en est ainsi de la partie ouest de la ville d'Oran, totalement abandonnée, renfermant les quartiers les plus pauvres, les plus grands bidonvilles également. Gageons que tous les intervenants sauront proposer une vision vraiment moderne pour la ville d'Oran, qui n'a de sens que sa population faisant l'histoire d'une ville. Fayçal M. Relizane La DSP incite la gent féminine au dépistage précoce du cancer du sein La Direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière de la wilaya de Relizane a lancé une vaste campagne de sensibilisation «au cancer du sein», avons-nous appris de la cellule de médiation de ladite institution publique. «Tous les établissements publics, écoles, EHS, postes et autres endroits fréquentés participent à cette action en placardant des affiches incitant la gent féminine au dépistage précoce». Notre source ajoutera que «l'agence mène une opération d'envergure afin que la femme effectue les examens de détection de la maladie par mammographie ou échographie. Car décelé, le cancer du sein est guérissable», indique notre source. L'objectif du dépistage du cancer porte d'abord sur le stade infra-clinique, lorsque la tumeur est visible, palpable. «Elle se développe à partir de cellules constituant la glande mammaire. Malignes, elles se multiplient et se propagent par voie sanguine ou lymphatique et peuvent atteindre par métastases les os, les poumons, le foie et le cerveau. Le cancer du sein est mortel et touche une femme sur dix», selon les spécialistes, qui préconisent «une détection précoce pour éviter le pire». Rappelons que l'établissement hospitalier public Ahmed-Francis de la ville de Oued-Rhiou a abrité récemment une journée d'études sur le dépistage du cancer du sein. Signalons que l'établissement hospitalier public Mohamed-Boudiaf, du chef-lieu de Relizane, est doté d'un appareil de radio pour la mamographie. Un grand soulagement a été constaté par certaines femmes pour la dotation de leur EPH d'un appareil, pour éviter tout déplacement vers les wilayas limitrophes, à l'image de Mostaganem et d'Oran. A. Rahmane Le problème du transport persiste toujours Les habitants du douar El Guedaïchia, une bourgade relevant de la commune de Oued-Djemaâ, rattaché à la daïra d'El Hmadna, situé à l'ouest, à 45 kilomètres du chef-lieu de la ville de Relizane, interpellent les responsables de la Direction des transports de la wilaya, pour mettre fin au calvaire qu'ils endurent depuis déjà une semaine. Chaque jour qui passe, ils sont confrontés au manque de transport urbain pour rejoindre leurs destinations respectives et doivent utiliser tous les moyens possibles pour pouvoir vaquer à leurs activités. Cette situation a été l'occasion recherchée par les transporteurs clandestins, qui n'hésitent pas à imposer leur diktat en fixant le prix de la course qui dépasse l'entendement, à l'exemple des trajets vers Djdiouia et Oued-Djemaâ (chef-lieu de commune), qui sont fixés respectivement à 80 et 150 DA la place, et ce, sans tenir compte de la situation du citoyen. Et même les malades sont soumis à cette tarification qui ne dit pas son nom. Et pour mettre un terme définitif à ce calvaire quotidien, les habitants de cette localité susmentionnée demandent aux responsables chargés de gérer ce secteur névralgique d'intervenir rapidement en renforçant cette ligne en bus, et ce, pour améliorer leur cadre de vie et mettre fin à ce problème qui ne cesse de durer. A. R. Ain-témouchent Journée d'information sur les dispositifs d'aide à l'insertion professionnelle L'inspection du travail de la wilaya de Aïn-Témouchent, en collaboration avec l'Anem et la Sécurité sociale ont organisé hier mercredi, au Centre de formation professionnelle (CFPA) de Hammam Bou-Hadjar, une journée d'information auprès des partenaires sociaux sur le dispositif d'aide à l'insertion professionnelle, une mesure d'encouragement et d'appui à la promotion de l'emploi. Cette rencontre, qui a regroupé une quarantaine de personnes entre employeurs publics et privés, a été présidée par l'inspecteur principal Riazi Mohamed et le chef de service du travail M. Mohammedi Abdelkader. Toutes les interventions ont porté sur les modalités des jeunes à dénicher un poste au niveau des différents dispositifs mis en place par les pouvoirs publics pour absorber le problème du chômage. Aussi, les interventions ont porté sur la couverture sociale où, selon un intervenant, chaque entreprise qui fait employer un grand nombre de personnes bénéficie d'un rabattement en matière de sécurité sociale, raison pour laquelle des entreprises ou promoteurs de projets sont appelés à recruter un grand nombre de travailleurs pour bénéficier d'un rabattement fiscal. Un riche débat a suivi cette rencontre qui entre dans le cadre du programme tracé par le ministre du Travail. S. B. Les habitants de la cité Khelladi-Cheikh crient leur colère Le quartier Khelladi-Cheikh sis à l'entrée de la ville de Aïn-Témouchent, mitoyen de la maison des personnes âgées, traverse une foultitude de problèmes qui agacent ses habitants à longueur de journée en l'absence de projets de travaux d'aménagement. Le plus gênant des problèmes est l'écoulement des eaux usées d'un réseau défectueux. Cette anomalie est due, selon les habitants, à une entreprise qui a effectué des travaux mais a brisé le réseau, ce qui a engendré un déversement des eaux usées dégageant des odeurs nauséabondes qui attirent différents insectes tout au long de la journée. Il faut noter que ces travaux ont causé un immense trou profond représentant un danger permanent pour les passants notamment les enfants du quartier populaire Moulay-Mustapha. Les habitants de ce quartier lancent un appel pressant aux autorités locales en vue de trouver une solution à ce problème qui agace leur quotidien.