Destinataires d'un ordre d'�vacuation des locaux sign� par le P/APC de Tiaret, en date du 6 d�cembre, pour constructions sans autorisation et en violation de la loi n�05/04 du 14.08.2004, modifiant et compl�tant celle n�90/29 du 1/12/90 relative � l'am�nagement urbain, les commer�ants bas�s au niveau de la cit� 40 Logements � Tiaret se disent l�s�s par cette d�cision, c'est du moins ce qui ressort dans une correspondance adress�e r�cemment aux autorit�s centrales. Les 136 b�n�ficiaires concern�s contestent cette mesure dans le sens o� ils ont investi leur argent dans des travaux de construction et d'am�nagement, sans pour autant parler de la somme de 11500,00 DA vers�e par chacun d'eux au profit de l'APC et 1000 DA � honorer mensuellement � titre de location. Cette d�marche, nous diront les plaignants, a �t� m�me consign�e dans deux P-V de r�unions tenues avec l'APC de l'�poque, dont le premier en date du 28.11.1999 sous le n� 128. Mais, depuis quelque temps et dans le cadre de l'op�ration "r�habilitation de la ville", les autorit�s locales avaient pris la d�cision de proc�der � la d�molition de ces kiosques contre l'octroi d'autres locaux en guise de compensation d'o� la notification de l'ordre d'�vacuation du P/APC dans un d�lai de huit jours. Chose que les plaignants rejettent cat�goriquement au motif que leurs kiosques de par leur remplacement id�al, ont englouti toutes leurs �conomies. Alors, entre l'obstination des pouvoirs publics � raser les lieux pour en faire une station de transport urbain et la d�termination des commer�ants � camper dans leur position, quelle issue pourrait bien prendre cette affaire ?