L'association des producteurs d'aliments de bétail de la wilaya de M'sila ne sait à quel saint se vouer pour dénouer le blocage des activités de leurs unités de production de fourrage à bestiaux. Une situation d'inactivité qui a tant duré malgré les dépenses importantes par ces nouveaux fabricants de fourrage dans la construction de hangars et l'achat de machines de transformation et de conditionnement des aliments. M. F. Dehmeche, président de ladite association, ne cache pas son mécontentement et déclare : «Chaque membre de notre association a dépensé plus de 1,4 million de dinars, cela dure depuis 4 ans sans aucune rente. Depuis lors, on attend le feu vert du ministère de l'Agriculture pour nous approvisionner en orge. Cette matière essentielle subventionnée par l'Etat à un prix de 1 550 DA le quintal pour qu'elle soit additionnée à d'autres produits tels que le son, le maïs ou autres doit être vendue aux éleveurs à un prix ne dépassant pas les 2 500 DA le quintal. C'est un accord signé selon le cahier des charges suite aux recommandation n°8 du 3 janvier 2010 et n°216 du 16 mars 2010 ayant pour activité essentielle la commercialisation et la distribution de l'orge et d'autres fourrages à bestiaux, en vue de rapprocher ces produits nutritifs des éleveurs dans les régions steppiques.» A cet effet, ces producteurs d'aliments à bestiaux implorent le ministre de l'Agriculture d'accélérer l'opération d'approvisionnement de ces nouvelles unités d'orge et venir en aide à ces producteurs en chômage depuis quatre années alors qu'ils ont déposé leurs cahiers des charges et établi un registre du commerce, ce qui engendre le payement des impôts sans aucune rente, ajoute M. F. Dehmeche. A signaler que les éleveurs de la wilaya ne cessent de contester la hausse des prix du son acheté dans les minoteries et cédé aux éleveurs à 3 000 DA par les revendeurs du marché informel. Ce qui ne peut être qu'un découragement à la vocation de la wilaya du Hodna, connue par l'élevage notamment ovin. A. Laïdi BLIDA : JOURNEE D'ETUDE SUR LES CRISES CEREBRALES 26% des malades atteints d'attaques cérébrales décèdent annuellement La journée d'étude sur les crises cérébrales, organisée par le service de neurologie du CHU Frantz-Fanon de Blida, a révélé que 26% des malades atteints de crises cérébrales en Algérie décèdent annuellement. Un chiffre considéré comme très élevé par les spécialistes puisqu'il dépasse de loin celui des maladies cancéreuses. Cette maladie, appelée également accident vasculaire cérébral ou par abréviation AVC, survient, selon les communicateurs, à la suite de «l'obstruction ou de la rupture d'un vaisseau sanguin et provoque la mort des cellules nerveuses, qui sont privées d'oxygène et des éléments nutritifs essentiels à leurs fonctions». Pour le professeur Mohamed Arezki, chef du service de neurologie de l'hôpital Frantz-Fanon et président de l'Association nationale de neurologie, le retard dans le diagnostic de cette maladie mène directement vers une mort certaine. Il conseille, à ce propos, que dès l'apparition de signes comme la difficulté respiratoire accompagnée d'un rythme cardiaque rapide et de bourdonnement d'oreilles, les parents du patient doivent le transporter en urgence à l'hôpital et plus spécialement à l'unité spécialisée en AVC de l'hôpital Frantz-Fanon où il lui sera administré les soins appropriés aux fins de le sauver d'une mort certaine ou d'une paralysie. Le Pr Arezki précise que les trois premières heures précédant un AVC sont cruciales pour éviter au malade une hémiplégie ou un décès. Dans le même ordre d'idées, il informa que les statistiques révèlent que les personnes atteintes d'attaques cérébrales avoisinent les 65 ans. Nous apprenons par ailleurs que l'unité spécialisée du CHU Frantz-Fanon enregistre annuellement 14 400 cas. Un chiffre qui fait peur d'où l'intérêt de prendre en considération les conseils du Pr Arezki, à savoir de transporter en urgence un malade présentant les symptômes d'un AVC, et ce, avant qu'il ne soit trop tard. M. B. Bouira Sit-in des médecins spécialistes libéraux devant le siège de la wilaya Plusieurs dizaines de médecins spécialistes libéraux se sont rassemblés, hier, devant le siège de la wilaya en signe de protestation contre une décision du directeur de la santé de la wilaya, qui consiste en leur réquisition pour des gardes. D'après les protestataires, le DSP aurait pris la décision de leur imposer des gardes sans les consulter ni les associer à l'établissement du calendrier. Résultat : des médecins spécialistes libéraux se retrouvent avec des nuits de garde en même temps que leurs femmes, exerçant également dans le privé ; ou encore avec des nuits de garde qui coïncident avec une journée des opérations, etc. Aussi, lors de cette journée de protestation, les médecins ont rendu publique une déclaration dans laquelle ils s'élèvent contre «les abus de pouvoir du directeur de la santé publique de Bouira», qui aurait agi en violation de la réglementation du code de la santé de la République algérienne. Les protestataires rappellent qu'ils sont pleinement engagés au service de la santé publique du citoyen mais refusent à ce qu'on leur impose un mode de travail auquel ils n'auraient pas été associés. Tout comme ils refusent d'être désignés comme responsables de la défaillance des structures sanitaires publiques de la wilaya. Signalons que ces protestataires, qui font partie de l'élite de la société, ne demandent qu'une ouïe attentive de la part du wali pour lui exposer leurs doléances. Mais apparemment, le wali, qui a signé des réquisitions sans savoir si celles-ci ont été faites, avec ou sans le consentement des concernés, endosse la responsabilité de cette crise à ces médecins spécialistes. Y. Y. TIPASA Installation des premiers clubs verts Créés dans le cadre de la généralisation de l'éducation environnementale, les premiers clubs verts, installés récemment dans la wilaya de Tipasa, constituent des efforts louables en matière d'investissements en vue de «la création d'espaces et d'instruments dédiés à un public varié, notamment des écoliers dans tous les cycles éducatifs, les scouts, les comités de quartiers et les mosquées», dira la responsable, chef de projet de la Maison de l'environnement de Tipasa. La chef de projet précisera à ce propos que cette infrastructure est «un centre de ressources disposant d'une documentation ayant trait aux sujets spécifiques à l'environnement, en organisant, à ce titre, des conférences et des expositions». Toujours selon cette responsable, chef de projet, «la Maison de l'environnement et le club vert sont accessibles à tous pour y apprendre les gestes verts et l'écocitoyenneté», en ajoutant que la Maison de l'environnement «est aussi ouverte aux maisons de jeunes, aux scouts, et aux associations en vue d'encourager le développement d'idées en éducation environnementale». En marge de ces déclarations, plusieurs citoyens de Tipasa ont fait remarquer par ailleurs que «l'intervention des opérations citoyennes devra être dédiée à la protection de l'eau, en sensibilisant les utilisateurs à une parcimonie contre les dilapidations et le gaspillage de l'eau. Ce type d'opérations requiert, en outre, la prise en charge de la protection de l'environnement maritime et de la protection de la flore et de la faune». Toutefois, plusieurs voix de jeunes lycéens et universitaires sont unanimes à déclarer que la wilaya de Tipasa doit œuvrer davantage dans la création des clubs verts, afin d'atteindre les performance de Tizi-Ouzou, qui dispose de près de 50 clubs verts, et la commune d'Oran qui se targue, quant à elle, de disposer de 400 clubs verts. S'il est indéniable que l'opération de collecte, de tri et de recyclage des déchets ménagers est assimilé, et l'aménagement des espaces verts a atteint de belles performances, force est de constater que de gros investissements restent à faire en direction de la création et de la gestion des centres d'enfouissement technique et de décharges contrôlées, en vue de lutter contre les décharges sauvages qui polluent l'environnement. Houari Larbi Médéa participe au Festival international de l'industrie artisanale à Alger A l'occasion du Festival international de l'artisanat et des métiers dans sa 19e édition, qui se tient au palais des expositions aux Pins-Maritimes, les artisans de la wilaya de Médéa ont été conviés à participer à cette manifestation artistique forts de leurs précédents exploits et de leur succès en matière d'artisanat et de travaux manuels. Cette année, le slogan choisi pour ce festival est : «L'industrie artisanale à son rendez-vous.» Il est à rappeler que Médéa excelle en poterie, en céramique et en calligraphie et qu'elle a été toujours présente dans les manifestations de ce genre et représentée par les enfants les plus prodiges et les plus doués. Ainsi, huit jours durant, toutes les cultures et les traditions du monde se mêleront dans cet espace artistique. Créativité et concurrence battront leur plein et dans ce désordre magnifique, Médéa aura son mot à dire ! M. L. Mort suspecte d'un nourrisson à Sedraya Un nourrisson de 4 mois a été retrouvé mort dans le domicile familial au lieudit Douamnia, dans la commune de Sedraya, relevant de la daïra de Azizia, a-t-on appris des éléments de l'unité secondaire de la Protection civile de Médéa, qui ont eu à évacuer le corps vers l'hôpital de Guelb El Kebir, lundi dernier, aux environs de 19h55. Selon le constat des pompiers, le bébé semble avoir beaucoup saigné du nez avant de décéder.
