Pour Mohamed Mebarki, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les commissions intersectorielles représentent un moyen indispensable pour la concrétisation des programmes de recherche scientifique et du développement technologique. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Mohamed Mebarki a procédé ce jeudi à l'installation de dix commissions intersectorielles ayant fait l'objet de propositions par les départements ministériels. Les CIS, dès leur activation, permettront selon le ministre, de prendre en charge les volets études, évaluation des programmes nationaux de recherche. Ces commissions, une fois opérationnelles, mettront aussi à jour les programmes nationaux de recherche. Il s'agit aussi de la prise en charge de la question des moyens nécessaires à la réalisation de ces projets, expliquent les responsables du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Les commissions prendront en charge notamment des domaines tels que la société, l'habitat, l'économie et les sciences humaines ainsi que les travaux publics, l'industrie, la santé les sciences et l'histoire. Parmi les objectifs des CIS, figure aussi le volet valorisation des résultats de la recherche, tant exigé par les chercheurs. Dans le projet est aussi incluse la donnée de la circulation de l'information et des documents scientifiques et techniques. Les commissions auront aussi pour mission la promotion et l'évaluation de la recherche scientifique et du développement technologique, a précisé le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Mohamed Mebarki a aussi assuré que durant la période 2014-2017, les travaux scientifiques notamment pourront répondre de manière plus concrète aux besoins du développement socioéconomique. Les CIS viendront de ce fait en appui au département de la recherche scientifique, leur tutelle officielle. Cette semaine, le ministre de l'Enseignement supérieur avait par ailleurs déclaré, «qu'il était temps d'instaurer des mécanismes de suivi des investissements de la recherche et d'apprendre à en connaître les évolutions». Selon Mebarki, les efforts doivent être concentrés sur les indicateurs, instruments de veille des tendances technologiques mondiales.