L'éducation à l'économie de l'eau, pour préserver les ressources hydriques et juguler les aléas et les insuffisances pluviométriques, est devenue une mission incontournable de toutes les parties prenantes, ont souligné, cette semaine à Guelma, les participants à une journée d'étude régionale sur l'économie des eaux d'irrigation, organisée sous le thème «techniques modernes économes en eau». Cette culture est une tâche principale d'enseigner à la société des comportements responsables et le respect de l'environnement, ont insisté les intervenants, lors de cette rencontre initiée par l'Agence du bassin hydrographique Constantinois-Seybouse-Mellègue, qui chapeaute ce programme à travers 14 wilayas de l'Est algérien. L'accent a également été mis sur l'inter-sectorialité du projet, qui exige donc la mobilisation de tous les secteurs concernés, notamment celui de l'agriculture et de l'hydraulique, à travers l'appel à la mobilisation et la recherche des dernières formules de coordination de l'aide. Cet événement, qui réunit également des membres de l'association nationale pour la protection de l'environnement et la lutte contre la pollution, constitue une opportunité de rencontres et débats, visant à favoriser l'émergence du mouvement associatif dans ce genre de programme. Lors de cette journée, il était aussi question de sensibiliser les opérateurs du secteur agricole et celui de l'industrie, sur la rationalisation de l'utilisation de l'eau de barrage et donc, promouvoir la technique, peu onéreuse, d'irrigation du goutte à goutte ainsi que l'arrosage par aspersion. La journée s'est clôturée par de nombreuses questions aux intervenants, suscitant des débats nourris, qui ont montré l'intérêt que les agriculteurs ont porté à ce thème. Noureddine Guergour El Harrouch (Skikda) L'auteur d'un attentat à la pudeur écroué La police judiciaire de la Sûreté de daïra d'El Harrouch a procédé à l'arrestation de deux récidivistes âgés de 24 et 29 ans, pour attentat à la pudeur sous la menace et coups et blessures volontaires à l'arme blanche. Les faits de cette affaire remontent au mois passé, lorsqu'un jeune de 24 ans a déposé plainte auprès de la Sûreté de daïra pour coups et blessures volontaires (CBV) préalables à attentat à la pudeur, commis dans le centre-ville de la commune d'El Harrouch. Selon la déposition du plaignant, celui-ci y était pour assister à une fête de mariage. Vers 21 heures 30, la victime était sortie pour l'achat d'un paquet de cigarettes. Etant étrangère à cette ville, elle a demandé à un jeune à bord d'une moto de lui indiquer où en trouver. En réponse, ce dernier lui proposa de monter avec lui et l'emmena vers un endroit désert, sur la route menant à un lotissement de logements en auto-construction. Là, le motard sera accompagné de deux autres complices, qu'il a pris soin de contacter auparavant, agressa le jeune «étranger» et lui subtilisa son téléphone mobile et sa gourmette en argent. Sous le coup de sévices corporels, la victime restera allongée par terre jusqu'à 4 heures du matin, ne se rendant même pas compte qu'elle a été déposée à l'endroit où elle a apostrophé son agresseur. Les investigations de la police ont permis d'identifier les assaillants, mais seulement deux ont été appréhendés le 4 novembre dernier tandis que le troisième est activement recherché. Le procureur de la République a placé sous mandat de dépôt les deux individus pour « attentat à la pudeur avec violence et vol sous la menace et coups et blessures à l'aide de l'arme blanche». Zaïd Zoheir Changement à la tête de la DOT d'AT Mokrani Rachid en remplacement de Later Youcef Le nouveau directeur de la Direction opérationnelle des télécommunications (DOT), Mokrani Rachid, a été installé le 6 novembre 2014, en remplacement de Later Youcef, appelé à d'autres fonctions au sein d'Algérie Télécom (AT). Mokrani Rachid était auparavant cadre auprès de la DOT de la wilaya de Jijel. Les motivations de cette nouvelle nomination font suite à la demande que Later Youcef a transmise en date du 19 octobre 2014 au P-dg d'AT, dans laquelle il est explicitement demandé qu'il soit démis de ses fonctions. Les raisons qui l'ont poussé à vouloir être déchargé de ses fonctions au sein de la DOT de Skikda sont qualifiées de «personnelles». Z. Z. El-Tarf Fronde dans les rangs du RND C'est la guerre déclarée entre deux factions rivales du RND qui se disputent le leadership dans la wilaya d'El-Tarf et les résultats de ce bras de fer détermineront, à coup sûr, toutes les échéances futures du parti au niveau local. En effet, selon le sénateur Rabah Touil, chef de file de l'opposition face à l'actuel SG de wilaya du RND, les ralliements à son action se font actuellement, ouvertement, par dizaines de militants et autres élus pour exiger, catégoriquement, le départ prématuré de l'actuel SG, à savoir Bensalem Belgacem dit Kassa. Pire, plus de 8 maires d'obédience RND sur les 9 que compte le parti dans la wilaya ont rallié le groupe du sénateur Rabah Touil qui est considéré comme l'homme proche de l'actuel SG national du RND. Cette fronde en sourdine, qui couve depuis plusieurs mois, et ce, depuis le départ d'Ouyahia des affaires du parti et du pays, annonce en fait la fin d'une époque et le début d'une autre avec l'émergence de nouvelles figures de proue du RND sur la scène locale. Interrogés, un grand nombre de militants et sympathisants du RND sont unanimes à saluer le changement en douce et sans victimes collatérales au sein de leur formation politique. «Le jeu politique au sein du RND doit être, dorénavant, ouvert et transparent. Il faut sortir du verrouillage institué en système où ce sont toujours les mêmes personnes qui prennent les responsabilités à tour de rôle dans un cercle vicieux sans fin», ont réclamé avec instance nos interlocuteurs, dépités par tant de mépris et d'indifférence de la part de l'actuelle instance dirigeante. Daoud Allam Ouled H'baba Les habitants d'El Gola et de Boumerdja mécontents Les habitants d'El Gola et de Boumerdja, dans la commune de Ouled H'baba, ont procédé, tôt ce matin, à la fermeture du siège de l'APC. Leur principale revendication est liée au revêtement de la route, sur 8 kilomètres, reliant les deux localités où vit une population de 2 000 âmes. Faisant preuve d'une sagesse exemplaire, les contestataires, une vingtaine, ont insisté sur l'urgence à prendre en charge leur doléance. La route est impraticable. C'est l'avis du maire mais aussi du chef de daïra d'El Harrouch, dont dépend la commune précitée. Inscrit au titre du programme sectoriel de développement 2013, le projet de réhabilitation du tronçon reliant Ouled H'baba-El Gola-Boumerdja, et qui s'est vu consacrer 80 millions de dinars, n'a jamais été lancé. Le mécontentement citoyen dure depuis près de deux années. Tout autant que les deux localités comptent deux groupements scolaires, tandis que Ouled H'baba dispose d'un CEM où sont admis les écoliers d'El Gola et Boumerdja. Le ramassage scolaire se fait quotidiennement, ce qui fait que, selon les dires du maire, la durée de vie du bus assurant la desserte ne dépasse pas les deux années, du fait de l'impraticabilité de la route. Le calvaire que vivent les instituteurs, dont quelques-uns viennent d'El Harrouch, est également à relever. Les instituteurs recourent aux taxis clandestins pour se diriger vers leur lieu de travail. Pour apaiser les esprits, les responsables locaux, à savoir le chef de daïra d'El Harrouch et le P/APC, vont procéder au lancement du projet dans le cadre des PCD. Au vu du coût, il sera fait en deux tranches, option difficile car généralement les enveloppes financières dans le cadre des PCD ne dépassent pas les 40 millions de dinars. Le maire compte sur l'intervention du wali pour que ce projet soit inscrit dans le cadre des PCD, et, pourquoi pas, intégrer la mechta d'El Djamaâ, distante de 2 km de Boumerdja et de 10 km de Ouled H'baba, pour désenclaver la première commune citée. Aux dernières nouvelles, le P/APC a pu apaiser les esprits et convaincre les habitants de regagner leurs demeures en attendant des jours meilleurs. Zaïd Zoheir Erratum Une malencontreuse erreur s'est glissée dans l'article paru dans notre édition du 9 novembre et intitulé «La troisième édition du Salon s'ouvre aujourd'hui : le miel en fête à Skikda», où il fallait lire 6 200 quintaux au lieu de 62 000, et 6 100 quintaux au lieu de 61 000 quintaux. Aussi, une faute de frappe a dénaturé le sens de l'acronyme ITELV (Institut technique des élévages) de Constantine, et non ITEF comme malencontreusement écrit dans le même article. Nous nous excusons auprès de nos lecteurs et organisateurs.