Par Arris Touffan Pas encore vu le film de Lakhdar Hamina. On aurait pu l'appeler, ce film, le retour du père prodigue, vu que le fils fait déjà dans le cinéma. Je ne sais pas ce que vaut le petit dernier du cinéaste favori de l'Algérie de Boumediène mais je vois qu'il donne déjà du grain à moudre à la polémique. C'était déjà le cas en 1975 et l'obtention de la Palme d'or à Cannes. Hamina était déjà le cinéaste adulé par le système et détesté par le système et encore plus par les professionnels du cinéma à qui il enlevait le pain de la bouche. Hamina, c'est le Bondartchouk algérien. S'il n'a pas quelques divisions de figurants, il ne bouge pas. S'il n'a pas un budget hollywoodien, il ne prend pas la peine de faire tourner la machine. Mais en général, et c'est un avis personnel et naturellement subjectif, il y a quelque chose au bout. Quelque chose qui s'appelle tout simplement du cinéma. Après, on aime ou pas, c'est une autre affaire ! A. T.