L'affaire dite des 3 projets d'aménagements de la ville d'El Tarf et les péripéties dans lesquelles ils ont été confiés, continue d'alimenter la chronique locale avec des relents d'un scandale aux conséquences catastrophiques et historiques. Ladite affaire remonte au mois d'avril de l'année en cours quand la Direction de l'urbanisme et de la construction (DUC) avait octroyé 3 projets à des entreprises dont deux projets à travers une soumission restreinte et le troisième projet, de gré à gré simple, dans le cadre du programme d'urgence pour effacer les stigmates des inondations de l'année 2012. Le montant des 3 opérations est de 6 milliards de centimes, mais voilà, le coût est revu à la hausse par des réévaluations pour atteindre le montant de 10 milliards de centimes, soit un surcoût de 89% du montant initial, sachant que les 3 opérations ne disposent pas d'études, en bonne et due forme, au préalable. De fait, le comité du marché, dans un premier temps, a opposé un niet catégorique pour la passation du marché concernant les 3 opérations au motif d'une hausse conséquente du montant dudit marché et à cause de la nature et du profil des nouveaux travaux engagés dont un mur de soutènement de plusieurs kilomètres. Ainsi, pour contourner l'écueil du comité du marché, on fait passer les 6 milliards en tant que premier marché des 3 opérations puis on procède à la confection d'un autre marché au nom des mêmes entreprises par un simulacre d'une soumission restreinte pour un second marché pour les 4 milliards de réévaluations, objet de la discorde, et le tour est joué. Par ailleurs, selon des sources concordantes, «les 4 milliards additionnels seraient le prix du mur de soutènement qui aurait remplacé le gabionnage, le mieux indiqué pour la ville d'El Tarf du fait de la nature de son sol et des inondations récurrentes et dont le prix initial n'excède pas les 5 millions de dinars».Reste que ce scandale renseigne, on ne peut mieux, que sur la partie émergée de l'iceberg de la gestion usitée des deniers publics dans la DUC. Beaucoup de projets sont réalisés et abandonnés au vandalisme sans que les communes n'établissent de PV de réception définitive et là, c'est une autre paire de manches sur la gabegie qui touche de plein fouet les opérations d'amélioration urbaine dans la wilaya d'El Tarf. A suivre. Daoud Allam Des vents violents causent plusieurs dommages au réseau électrique de basse tension Selon la cellule de communication de la Protection civile, les vents violents qui ont touché la wilaya d'El-Tarf, dans la nuit de samedi à dimanche, ont causé plusieurs dommages au réseau électrique à l'intérieur des agglomérations particulièrement les communes de Zerizer, Dréan, Besbès (agglomération de Daghoussa) et Ben-M'hidi. En effet, les vents violents dont la vitesse a atteint les 50 km par heure ont arraché plusieurs arbres au niveau de la RN 16 et abîmé plusieurs poteaux électriques. Par ailleurs, un mur d'une ancienne bâtisse, datant de l'époque coloniale, s'est effondré dans l'agglomération Feddaoui-Moussa (Guebbar) et heureusement sans faire de victimes. Les éléments de la Protection civile sont intervenus avec célérité et ont prêté main forte aux habitants qui vivent dans des habitations précaires, a ajouté le responsable de la Protection civile. Signalons que durant toute la journée d'hier, la wilaya d'El-Tarf a vécu, sous un vent de sable et de poussière suffocante, sans interruption. Le pire est à craindre. D. A. Khenchela : 8e édition du salon des arts plastiques Avec une touche algéro-allemande La maison de la culture Ali-Souahi se prépare pour accueillir une centaine d'artistes des quatre coins du pays dans le cadre de la 8e édition du Salon des arts plastiques «Alwan a teif». Ce Salon va certainement embellir les rayons de la maison de la culture avec l'exposition des chefs-d'œuvre des artistes qui ont répondu en masse aux invitations des responsables de la wilaya. Ce Salon qui durera quatre jours à partir du 1er décembre aura comme d'habitude sa touche et son poids dans les annales des activités culturelles organisées par la Maison de la culture puisque cette année, la présence des géants des arts plastiques sera un peu particulière avec la présence de l'Allemande Betina Hainen Ayeche qui n'a pas hésité à partager la joie de ce Salon avec les artistes algériens. Cette dernière va présenter une conférence intitulée «comment vivre avec l'art», un thème qui va certainement attirer une grande foule de jeunes et d'artistes. En outre, cette grande manifestation dédiée au défunt grand homme de la peinture, Daoud Sebaâ et l'ex-directrice de la maison de la culture Fatima Bouzidi verra aussi la présence d'un invité d'honneur, M. Aïdoud Abderrahmane, natif de la ville, absent depuis belle lurette mais présent avec son esprit créatif et ses chefs-d'œuvre. De son côté, le directeur de la maison de la culture Souaïhi Abdessamed a affirmé que tous les moyens matériels et humains ont été mis en place pour faire réussir ce grand événement et bien accueillir les artistes à Khenchela. Notons qu'un programme riche et varié a été mis en place à l'occasion, entre autres, des ateliers académiques, des conférences sans oublier des sorties touristiques et un gala musical animé par le maestro de la chanson orientale cheb Hakim. Benzaïm Abdelouahab Guelma Collision mortelle entre un bus et un camion à Rass-El-Agba Un grave accident impliquant un bus de transport de voyageurs et un camion, a fait au moins un mort et 11 blessés dimanche matin sur la RN 20 reliant Guelma et Constantine, rapporte un communiqué de la Protection civile de la wilaya. Le drame est survenu vers 6 heures 30 mn, au lieu-dit Rass-El-Houta dans la commune de Rass-El-Agba (daïra de Aïn Hessaïnia). Un bus de marque Higer qui assurait la liaison Guelma/Oum-El-Bouaghi, avec 35 voyageurs à bord, a été percuté par un camion Chackman qui roulait en sens inverse. Les victimes, tous passagers du bus, avait parmi eux, une sexagénaire qui est décédée sur le coup. La dépouille de la défunte a été transférée à la morgue, alors que les blessés ont été évacués par les secouristes de la Protection civile vers l'EPH de Oued-Zenati, à une quarantaine de kilomètres de Guelma. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les causes de ce drame.