En dépit de la grande abondance qui caractérise les marchés de fruits et légumes et les commerces de divers produits alimentaires à Annaba, les prix restent toujours inabordables pour les ménages aux faibles revenus voire même pour ceux de la classe dite moyenne. Même si son prix a connu ces derniers jours une certaine baisse, la pomme de terre est toujours loin de celui qu'elle devrait afficher en pareille période de l'année. C'est aussi le même cas pour les autres légumes dont les prix ayant pris l'ascenseur ne veulent plus redescendre à des niveaux raisonnables en dépit de marchés bien achalandés. Pour les fruits, notamment ceux de saison, à l'exemple des oranges et de la clémentine, les prix ne sont pas aussi abordables. C'est pratiquement la même situation qui est constatée au niveau des magasins d'alimentation générale. Les produits entrant dans la préparation de plats populaires et à moindre coût auparavant à l'image de l'haricot blanc, du pois chiche et des lentilles sont devenus presque un luxe pour les familles dont les moyens financiers sont limités. Ceci sans évoquer d'autres produits à l'image des viandes rouges et blanches et du poisson auxquels elles n'y pensent même pas. Le prix du poulet a atteint ces dernières semaines des cîmes se rapprochant des 400 dinars le kilogramme. Ces augmentations subites et à répétition de la viande blanche relèvent d'un secret que détiennent les seuls revendeurs. Devant cette situation, ces familles se rabattent sur le marché informel en raison des prix moindres qui sont pratiqués. C'est pratiquement la ruée sur ces types de produits. Pourtant, ceux proposés à ce niveau à la consommation humaine se distinguent pour la plupart par une absence totale de l'hygiène et aucun respect des critères de conservation. Et pour cause, ils ne sont soumis à aucun contrôle des services en charge de cet aspect. Dans ces lieux, la sauvegarde de la santé publique est pratiquement foulée aux pieds par les animateurs du commerce illicite. Les produits alimentaires atteints de péremption sont mis en vente sans que nul ne trouve à redire. A. Bouacha El-Tarf Les dernières inondations ont mis à nu le travail bâclé des projets d'amélioration urbaine Les habitants de la commune de Ben M'hidi, en furie, ont coupé hier la RN 44 pour dénoncer les inondations qui ont touché l'ensemble des quartiers situés à l'intérieur du tissu urbain. Les protestataires qui ont utilisé des pierres, des branches d'arbres et autres objets hétéroclites pour arrêter la circulation sur cet axe névralgique, reliant la wilaya d'El-Tarf à la wilaya de Annaba, ont dénoncé la qualité des travaux pour les projets relevant du programme d'urgence dans son volet «amélioration urbaine» où leurs maisons et autres appartements du rez-de-chaussée ont connu des infiltrations des eaux pluviales ainsi que les établissements scolaires qui ont dû renvoyer les élèves chez eux. Dans le même sillage, les protestataires n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère pour fustiger les projets d'amélioration urbaine qui, au lieu d'améliorer leur quotidien, l'ont transformé en cauchemar. « Les projets ne sont pas réalisés selon les normes requises et selon une étude bien détaillée tenant compte des spécificités de la région et de son climat humide où les pluies sont une donnée incontournable. C'est un secret de Polichinelle que de dire que les travaux sont faits suivant des modifications qui obéissent beaucoup plus à des intérêts esthétiques qu'à une utilité publique». De fait, les multiples rallonges budgétaires octroyées par les pouvoirs publics, dont celle du Premier ministre Sellal lors de sa visite il y a une année, et qui est de 3160 milliards de centimes, pour faire face aux inondations et améliorer les conditions de vie exécrables des citoyens, ne sont en fin de compte que de la poudre aux yeux. Leur concrétisation sur le terrain est reportée aux calendes grecques par l'effet d'une administration sclérosée et sans stratégie claire. Daoud Allam AIN BEIDA Attribution prochaine de plus d'un millier de logements et de 700 lots de terrain à bâtir La nouvelle est reçue avec enthousiasme par les habitants de la ville des Haracta, selon M. Touati A., chef de daïra de Aïn-Beïda : nous avons appris qu'un quota de 760 logements de type socio-locatifs en plus d'un autre quota de 460 logements de type sociaux-participatifs seront attribués avant la fin de l'année en cours. Notre interlocuteur nous a confirmé que les membres de la commission chargée du volet du logement sont à pied d'oeuvre et travaillent d'arrache-pied pour dresser les listes des bénéficiaires après avoir étudié et trié les dossiers dont le nombre avoisine les 20 000 dossiers. Selon M. Touati, l'opération touche à sa fin et les membres de la commission portent les dernières retouches. M. Touati ajoutera, qu'en plus de ce quota de logements dans les deux types , il sera attribué 460 autres logements de type L.S.P qui sont en voie d'achèvement et connaissent un taux d'avancement appréciable. Ce programme est entre les mains de 6 promoteurs qui sont en train de finir les travaux d'aménagement, les amenées d'eau, et les branchements de gaz et d'electricité. Selon M. Touati, les souscripteurs de ce programme recevront les clés de leurs logements avant la fin de l'année en cours. L'autre type de logement L.P.A verra, lui aussi, un taux de réalisation important , le 1er quota sera fin prêt au premier semestre de l'année 2015, en plus des quotas de différents types de logements, la commune de Aïn Beida procédera aussi à l'attribution d'un quota de lots de terrains à bâtir sur ce plan, quelque 700 parcelles seront confiées au bureau d'étude SATO qui a déja entamé les études et bouclera le dossier au premier semestre de l'année 2015. Moussa C. Mila Ouverture des 2es Journées nationales du film documentaire La Maison de la culture, Bachir-El-Ibrahimi de Mila, abrite du 8 au 11 décembre en cours, les 2es Journées nationales du film documentaire sous le slogan «Le film, un document». Inaugurée, le lundi 8 en fin d'après-midi, en présence des autorités locales, les organisateurs ont préféré entamer cette manifestation en honorant deux figures du 7e art, en l'occurrence, le comédien Abdenour Chellouche et le réalisateur Abdelbaki Sellaï. Le programme concocté et diffusé, au niveau de la salle de spectacles de la Maison de la culture, les 8, 9 et 10 en fin d'après-midi, comprendra 18 petits films, à raison de 6 par soirée, suivis de débats. La proclamation des lauréats de cette compétition culturelle, les récompenses ainsi que la cérémonie de clôture, seront organisées en fin de journée du 11 décembre. Les participants vont représenter les wilayas de Tizi-Ouzou, Sétif, Mostaganem, El Oued, Tarf, Mila, Boumerdès, Tlemcen, Ghardaïa, Tébessa, Djelfa, El Bayadh, Skikda, Annaba, Médéa et Aïn Defla. A signaler qu'une exposition relative au cinéma algérien, des communications et des ateliers ont été organisés en marge de cette manifestation.