Une foule dense dont plusieurs cadres et hauts fonctionnaires de l'Etat a accompagné, jeudi, l'ex-wali de Annaba, feu Sendid Mohamed Mounib décédé mardi dernier dans une clinique parisienne, à sa dernière demeure. Aussi bien au domicile du défunt sis à quelques encablures de la grande mosquée Emir-Abdelkader où a eu lieu la prière du mort qu'au cimetière central de la ville de Constantine, les marques de sympathie témoignées par des centaines de citoyens et personnalités venues de plusieurs wilayas et notamment d'Annaba ont été d'un grand réconfort pour la famille du défunt qui laisse derrière lui une veuve et quatre enfants. Les ministres de l'Intérieur, de la Formation professionnelle, des Travaux publics ainsi que celui du Travail et de la Sécurité sociale Mohamed Ghazi, prédécesseur de Sendid Mohamed Mounib au poste de wali de Annaba, étaient également présents aux funérailles, entourés de plusieurs walis de l'est et du centre du pays. Le ministre de l'Intérieur, qui a présenté au nom du chef de l'Etat et du gouvernement ses condoléances à la famille du défunt, n'a pas manqué de louer les qualités et la probité de Sendid Mohamed Mounib, un énarque qui a servi son pays avec dévouement pendant près de trois décennies puisqu'il a occupé plusieurs postes de responsabilité et a été à la tête de l'exécutif des wilayas de Khenchela, Béchar et El Oued et enfin Annaba qui ne lui était pas étrangère puisqu'il y avait déjà fait un passage au début de sa carrière en tant que chef de daïra de Berrahal. Ses ex-compagnons de l'Ecole nationale d'administration (ENA) n'étaient autres que l'actuel Premier ministre Abdelmalek Sellal et le directeur de cabinet de la présidence de la République Ahmed Ouyahia, en l'occurrence. Eux aussi ont tenu à rendre hommage au défunt puisqu'ils étaient à l'accueil de sa dépouille, mercredi soir, à l'aéroport Houari-Boumediène d'Alger. Victime d'un infractus (IDM) le 25 novembre dernier, le défunt a été hospitalisé dans un premier temps au service de cardiologie de l'hôpital Ibn-Sina de Annaba puis transféré deux jours plus tard dans une clinique privée de la capitale française. Son état s'était amélioré quelque peu durant ce séjour et s'est même entretenu au téléphone avec des membres de sa famille avant qu'il ne rechute encore suite à un coma artificiel prévu pour 72 heures. A 60 ans, Sendid Mohamed Mounib n'a plus repris conscience et a rendu l'âme dans la soirée de mardi dernier.