Venu partager avec les citoyens de la wilaya de Bouira la fête de Yennayer 2965, correspondant au 12 janvier de chaque année et dont les festivités officielles sont organisées à Bouira par la Radio Chaîne II en collaboration avec la wilaya de Bouira, l'ONDA, Radio Bouira et le HCA, le ministre de la Communication Hamid Grine a, après le lancement des festivités au niveau de la Maison de la culture Ali-Zamoum, où il a assisté à une journée thématique sur Yennayer, visité les locaux de la Radio Bouira, dans laquelle il s'est enquis des conditions de travail et du taux de couverture de la radio locale au niveau de la wilaya, ainsi que les taux de couverture de la wilaya par les autres chaînes nationales, Chaîne I, II et III, ainsi que la TNT. Il a en outre lancé, à partir de Bouira, la radio web Amazigh, faite à Alger mais lancée officiellement par le ministre, via Skype. Cela étant, au cours d'une conférence de presse organisée à la villa Nassim, après le déjeuner, le ministre de la Communication s'est longuement étalé avec les journalistes sur plusieurs questions liées au métier de journaliste et les conditions de travail. Ainsi, il a réitéré son engagement à poursuivre les cycles de formation pour mieux aider les journalistes de tous les secteurs à aller plus vers le professionnalisme en annonçant dès février prochain, la reprise du cycle de formations mensuel avec de grandes figures de la presse à l'échelle mondiale. Là, le ministre a rappelé que la conférence prévue, durant l'été dernier, avec le célèbre journaliste américain Bob Woodward a été annulée car son agent avait exigé une grande somme d'argent alors que jusque-là, les conférenciers qui ont répondu aux sollicitations du ministère de la Communication, comme Rachid Arhab ou encore Pierre Péan, l'avaient fait gratuitement. Par ailleurs et revenant sur les conditions de travail des journalistes et la précarité dans laquelle beaucoup d'entre eux pataugent, le ministre a promis d'y remédier mais d'une manière progressive et intelligente et cela, selon lui, rentrera dans le cadre de la future loi sur la publicité qui sera adoptée dans quelques mois. Une loi qui obligera ou contraindra les éditeurs à partager, dans un certain pourcentage, le gain de cette publicité offerte gracieusement par l'Etat avec les journalistes professionnels, ceux qui font le journal. Concernant la carte professionnelle, le ministre dira que la commission provisoire a délivré pour le moment quelque 1 700 et poursuivra son travail pour arriver aux environs de 2 500 à 3 000 cartes sur un total de quelque 4 000 journalistes. Après la délivrance de ces cartes, des instances officielles seront installées à l'instar du conseil de l'éthique et de la déontologie, de la commission permanente de délivrance de la carte professionnelle de presse et enfin, l'autorité de régulation de la presse écrite, dont beaucoup de membres de ces instances seront élus parmi les 3 000 journalistes professionnels détenteurs de la carte provisoire de presse.