En visite de travail à Oran depuis ce dimanche, le premier point d'inspection du ministre des Affaires religieuses, M. Mohamed Aïssa, était au niveau des hauteurs du mont Murdjadjo, situé à l'ouest de la ville d'Oran et qui culmine à 429,3 m d'altitude. Un lieu de visite de travail qui posait beaucoup d'interrogations puisqu'il n'avait aucun lien avec le secteur du ministre. Sauf si le ministre venait visiter le mausolée de Moulay Abdelkader ? Renseignement pris, le ministre est venu pour inaugurer un chantier, celui de la construction d'une mosquée avec un minaret de 25 m de hauteur, mitoyen, pour ne pas dire au dos même, du mausolée le plus connu et visité à Oran, Moulay Abdelkader. Mais qui se déplacerait jusqu'à ces hauteurs pour y prier cinq fois par jour ? Parmi les réponses du ministre est que cette mosquée viendrait «harmoniser» la chapelle Notre Dame Santa-Cruz. Donc il ne s'agit pas d'un besoin pressant social mais d'un équilibre pour la pratique du culte, s'interrogent beaucoup d'Oranais qui, même s'ils ne sont pas contre la construction d'une mosquée, ne voient pas trop qui viendrait jusqu'à cette hauteur pour prier tandis qu'Oran regorge de mosquées à tout coin de rue. Pour le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, son secteur ne connaît pas de difficultés concernant le financement de projets à caractère d'incidence sociétale. Et de dire «L'Algérie a bien travaillé et a bien préparé l'après pétrole, nous allons construire cet édifice de prière. Le mausolée Moulay AEK est un monument autour duquel nous allons ériger un site touristique qui permettra aux Oranais, aux estivants et aux touristes de contempler Oran. Nous allons aménager un lieu de prière, de culte auprès de ce mausolée et celui qui veut pratiquer une prière autre que musulmane, ira vers la basilique». Amel Bentolba Relizane Nettoyage et curage des avaloirs de la ville Suite aux inondations provoquées par les dernières intempéries, des travaux de réalisation et de réhabilitation d'avaloirs, touchant les réseaux d'évacuation des eaux pluviales dans les zones les plus marquées, ont été lancés, dernièrement, dans plusieurs quartiers du chef-lieu de la commune d'Oued Djemaâ, à une quinzaine de kilomètres vers l'ouest de Relizane. Ainsi, les agents de l'Office national d'assainissement, relevant de l'antenne de Relizane, en collaboration avec les services municipaux, se sont lancés depuis une semaine dans une opération de curage des différents avaloirs du réseau d'assainissement de la ville. Une tâche qui touchera tous les quartiers de la cité qui souffrent des inondations à chaque période des pluies, en raison d'égouts bouchés à certains endroits du réseau. Selon les mêmes sources, depuis le lancement de cette opération, des quantités de gravats et autres détritus sont retirées, chaque jour, de ces avaloirs. Par ailleurs et dans le cadre des dispositions prises pour parer au problème des inondations, le wali de Relizane a instruit l'ensemble des maires des communes de la wilaya pour entamer des opérations de curage des avaloirs et le recensement des points noirs afin de procéder à la réalisation de nouveaux avaloirs. A. Rahmane NAÂMA La maïsiculture, une expérience réussie Les essais portant sur la maïsiculture (culture du maïs), dans la wilaya de Naâma, ont donné ces derniers temps de bonnes productions de maïs et ce, à la faveur des eaux d'irrigation et des conditions climatiques qui sont favorables à ce genre de culture, a indiqué la DSA (Direction locale des services agricoles). En effet, quelque 250 hectares seront réservés cette saison pour la culture du maïs au niveau des communes de Aïn-Séfra, Sfissifa et Aïn-Ben Khellil ; une culture qui sera chapeautée par une convention signée conjointement entre les maïsiculteurs opérant dans ces communes et l'Onab de Tiaret (Office national des aliments du bétail). Ce programme de culture vise également à combler le déficit en matière de production fourragère, étant donné que la wilaya dispose d'un cheptel de plus d'un million de têtes. Notons qu'au mois d'octobre 2014, la récolte du maïs a été de 6.200 quintaux sur une superficie irriguée sous pivot de 80 hectares. Cette importante quantité a été vendue par les agriculteurs à 4 500 DA le quintal à l'Office national des céréales (ONC), alors que la première expérience a été effectuée en 2011/12 dans un périmètre agricole à Aïn-Ben Khellil où le rendement a atteint les 80 quintaux à l'hectare. Dans le même sillage, les services d'orientation et de vulgarisation de la DSA ont lancé récemment une campagne de sensibilisation en direction des agriculteurs afin de les motiver sur les avantages de la culture du maïs et qui seront encouragés par le soutien à l'acquisition du matériel agricole (tracteurs et autres), de la bonne semence sélectionnée ainsi que des produits soufrés permettant le traitement et la protection des plantes. B. Henine Tiaret 5 morts et 21 blessés dans un accident de la route à Aïn D'heb Un tragique accident de la circulation est survenu hier lundi vers 5h30 du matin sur la RN 23 reliant les wilayas de Tiaret et Laghouat faisant officiellement 5 morts et 21 blessés, a-t-on appris auprès de la Protection civile. Le drame s'est produit précisément au niveau de la localité de Faïdh Ezedja, rattachée à la daïra de Aïn Dheb, dans la wilaya de Tiaret, lorsque le conducteur d'un bus en provenance de Hassi Messaoud a brusquement tenté de manœuvrer pour éviter un baudet se trouvant au milieu de la route. Le bus avec à son bord plus de 25 passagers, s'est malheureusement renversé avant de s'immobiliser quelques mètres plus loin. Les corps des victimes, âgées entre 25 et 45 ans, ont été déposés à la morgue de l'hôpital de Aïn D'heb. Les blessés, quant à eux, ont été admis au niveau des UMC de la même structure sanitaire pour subir les premiers soins. La brigade de la Gendarmerie nationale de Aïn D'heb s'est aussitôt déplacée sur les lieux où elle a ouvert une enquête quant aux circonstances de ce drame. A rappeler que cet accident mortel est le premier déploré en 2015 sur les routes de la wilaya, après celui survenu le 3 décembre dernier coûtant la vie à deux personnes. Mourad Benameur Sidi-Bel-Abbès Les étudiants du département chirurgie dentaire en grève Depuis dimanche dernier, les étudiants de la Faculté de chirurgie dentaire de l'université Djilali-Liabès de Sidi-Bel-Abbès observent, à l'appel de l'alliance pour le renouveau estudiantin national, un mouvement de grève illimitée pour dénoncer le manque de professeur d'orthopédie dento-faciale, matière essentielle notamment pour ceux de la 6e année, lors des stages pratiques. Les grévistes évoquent aussi dans leur communiqué les fauteuils dentaires réceptionnés, il y a un an, qui ne sont toujours pas fonctionnels, vu qu'ils n'ont pas été raccordés aux canalisations d'eaux usées et qu'ils ne disposent pas d'un adaptateur. Les anciens fauteuils sont aussi au centre de leur contestation vu qu'ils sont défectueux et qu'ils n'ont pas été réparés, selon leurs déclarations. Enfin, ils disent dénoncer le manque de matériaux consommables qui entravent leur formation de futurs chirurgiens dentistes. Ils interpellent Monsieur le ministre de la Santé pour une prise en charge de leurs impératifs. A. M. Certains projets ont du plomb dans l'aile Lors de la tenue de la session du conseil de wilaya, le premier responsable de l'exécutif a, en constatant que certains projets ont du plomb dans l'aile, lancé des recommandations fermes aux concernés (maître d'œuvre et entreprises) chargés des réalisations et des équipements de ces infrastructures qui devront être achevées dans les délais impartis, martelant ainsi la Dlep (Direction du logement et des équipements publics), à ne tolérer aucun retard vis-à-vis des entreprises ; comme il a reconnu que la main-d'œuvre qualifiée fait défaut au niveau de la wilaya. De ce fait, il a appelé les stagiaires du CFPA à prendre leur destin en main, d'être partie prenante dans ces projets afin de devenir plus tard des entrepreneurs. Le wali a également signalé que des entreprises chinoises seront chargées de deux grands projets de logements (900 unités à Mécheria et 800 à Aïn-Sefra), comme il a fait savoir qu'une opération d'attribution sous forme d'autoconstruction de 12.616 parcelles de 200 m2/chacune à travers les communes à un prix soutenu (moins de 95% du prix réel du foncier) destinée aux citoyens qui n'ont jamais bénéficié d'aide à l'habitat serait en cours d'étude, où 250 hectares seront répartis sur 22 lotissements viabilisés, aménagés et raccordés aux différents réseaux. Sur ce, une enveloppe financière globale de 9 milliards de dinars répartis en plusieurs tranches a été dégagée pour cette opération qui soulagera sans doute la pression sur le logement social locatif. B. H. Démantèlement d'un groupe de narcotrafiquants Un réseau constitué de plusieurs jeunes délinquants spécialisé dans la vente des psychotropes a été démantelé par les éléments de la BRI, relevant de la S.W. de Naâma. En effet, lors d'une descente effectuée en plein centre-ville de Naâma, deux des narcotrafiquants arrêtés étaient en possession d'une importante quantité de psychotropes. Les deux mis en cause qui répondent aux initiales de H. K., 28 ans et K. M., 32 ans, ont été écroués par le procureur pour trafic de stupéfiants, alors que leurs acolytes ont été mis sous contrôle judiciaire. Par ailleurs, agissant sur des informations faisant état de l'écoulement de drogue dans les rues de la ville, les mêmes éléments ont aussitôt procédé à l'arrestation d'un individu répondant aux initiales de L.S. âgé d'une trentaine d'années. Une perquisition au domicile de ce dernier dans la ville de Mécheria a permis la découverte d'une importante quantité de kif traité. Présenté au parquet, le mis en cause a été mis sous mandat de dépôt pour détention et commercialisation des drogues, indique-t-on.