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Le Soir du Centre
Béjaïa Chaude bataille pour le contrôle de l'APW entre le FFS et l'opposition
Publié dans Le Soir d'Algérie le 15 - 01 - 2015

La situation de crise que traverse l'Assemblée populaire de la wilaya de Béjaïa est loin de connaître un dénouement. L'opposition qui forme en effet une nouvelle majorité depuis le ralliement , en fin de l'année passée, d'un autre élu du FFS avec 22 élus sur les 43 que compte l'assemblée, ne baisse pas les bras pour prendre le contrôle de l'institution élue gérée par le FFS.
En effet, après avoir bloqué les dernières sessions ordinaires de l'assemblée consacrée, entre autres, à l'examen et à l'approbation du BP 2015 suite au «refus» du président de l'APW d'accéder à sa demande de renouvellement de l'exécutif et la restructuration des commissions permanentes, l'opposition constituée du FLN-RCD, RND et FS est revenue à la charge à travers une correspondance adressée la semaine écoulée au P/APW réclamant la tenue d'une session extraordinaire pour mettre fin, indique-t-on «au dysfonctionnement qui règne à l'APW depuis plusieurs semaines». Une correspondance intervenant consécutivement à l'annulation par le P/APW de la dernière session extraordinaire programmée initialement pour le 4 janvier dernier. «Le fait que vous ayez convoqué et annulé une session extraordinaire prévue pour le 04 janvier, pour débattre du fonctionnement de l'APW, nous renseigne sur votre sens des responsabilité. Vu la méconnaissance du code de wilaya et du décret exécutif N° 13/217 du 18 juin 2013, portant règlement intérieur type de l'APW, par vous-même et certains élus de votre groupe, et conformément à l'article 15 du code de wilaya», écrivent les élus de l'opposition qui réclament la convocation d' une session extraordinaire de l'APW dans « les meilleurs délais». Le bloc de l'opposition majoritaire au sein de ladite assemblée élue propose dans sa correspondance un projet d'ordre du jour à soumettre à l'adoption de l'assemblée, «en vertu du décret N° 13/217, notamment dans son article 09».
Les élus de l'opposition proposent comme ordre du jour «la désignation de trois nouveaux vice-présidents (conformément à l'article 62 du code de wilaya suite au retrait d'approbation aux trois ex-vice-présidents de la part des 24 élus/43, l'adoption de nouveaux bureaux des commissions permanentes, la création d'une commission d'enquête de l'APW par rapport à la gestion du chapitre 914 et une autre concernant l'absence d'un registre des délibérations, extraits de délibération non-conforme à la loi, usage abusif et illégal de procurations ainsi que l'adoption du BS 2015», réclame la nouvelle majorité à l'APW. Dans une déclaration, le P/APW note que son assemblée fait l'objet «de tentatives soutenues de déstabilisation et de neutralisation» . Le même premier responsable de l'institution élue de wilaya estime dans sa déclaration - réponse à la sortie de l'opposition que «La revendication d'une commission d'enquête sur la répartition du chapitre 914 participe à cette opération et permet d'occulter la nécessité et la pertinence de commission d'enquête sur le foncier, l'hydraulique , logements sociaux et logements de l'ENPI, gaz naturel» .«La synchronisation des actions de déstabilisation suggère l'omniprésence d'un chef d'orchestre (manipulateur) qui dispose de moyens de persuasion colossaux qui lui permettront de déstabiliser une APW, jusque là irréprochable et ce, pour des raisons faciles à appréhender» poursuit le P/APW dans son document tout en s'interrogeant sur la «concomitance de la correspondance du wali de Béjaïa concernant les élus absents qui reprend paradoxalement l'argumentaire sur lequel insiste l'opposition (RCD-FLN-FS) si ce n'est d'ajouter de l'eau au moulin des contestataires alors que la majorité des élus n'assiste pas aux travaux des commissions» fait-il savoir.
A. Kersani
Accusé de «gestion douteuse»
Le wali de Béjaïa dans le collimateur du FFS
Décidément, rien ne va plus entre le premier responsable de l'administration de wilaya et le FFS qui vient d'appeler à un rassemblement des élus devant le siège de la wilaya, le 20 janvier prochain, pour exiger une «commission d'enquête sur la gestion douteuse du wali». La fédération de Béjaïa du plus vieux parti d'opposition se livre ainsi à une véritable guerre ouverte contre le wali.
Dans son appel placardé à travers le territoire de la wilaya, la fédération de Béjaïa du FFS appelle les élus à défendre «la voix du peuple et le statut d'élu». Entre autres mots d'ordre de la manifestation du FFS, la dénonciation de ce qu'il qualifie «de manœuvres malsaines du wali et l'instrumentalisation des relais maffieux dans la gestion des affaires de la wilaya».
Aussi, tout en s'élevant contre «le bradage «du foncier sous couvert du Calpiref par le wali», la fédération du FFS de Béjaïa exige le lancement de tous les projets structurants inscrits à l'indicatif de la wilaya, tels le CHU, le complexe pétrochimique et les zones industrielles.
A. K.
L'université Abderrahmane-Mira paralysée par un mouvement estudiantin
Rien ne va plus à l'université Abderrahmane-Mira où les deux campus d'Aboudaou et Targa-Ouzemour sont totalement paralysés à l'appel de la Coordination locale des étudiants (CLE). Pour cause de cette énième action radicale estudiantine, la non-prise en charge de leurs revendications.
Entre autres revendications mises en avant par la CLE «la réintégration immédiate de tous les étudiants exclus, l'accès au master pour tous les licenciés, la reconnaissance des diplômes des étudiants en sciences infirmières et l'amélioration des conditions socio-pédagogiques dans lesquelles vivent les étudiants», lit-on dans sa déclaration. Tout en affichant sa ferme détermination à ne pas lâcher prise jusqu'à la satisfaction de ses revendications «légitimes» , la Coordination locale des étudiants a accusé l'administration de l'université «d'inertie» et de tentative d'empêchement des étudiants de s'exprimer au sein de leur université supposée être un lieu de «débat, d'échange et de liberté d'expression», déplore-t-on. Il convient néanmoins de signaler qu'une commission ministérielle s'est déplacée ces derniers jours à l'université de Béjaïa où la délégation s'est entretenue avec les différentes parties (étudiants et administration) pour tenter de trouver un dénouement à la crise qui secoue l'université depuis la rentrée universitaire. Dans ses conclusions, la commission ministérielle aurait enjoint au conseil scientifique de l'université, qui se réunira aujourd'hui jeudi, à se pencher sur les quelque 140 recours introduits par les étudiants exclus. Il est à rappeler que pas moins de 600 étudiants, selon la CLE, auraient été exclus l'année dernière par les jurys de délibération de cette université, au motif de «carences pédagogiques» a-t-on appris.
A. K.
Khemis Miliana
La circulation bloquée en 9 points par des groupes se réclamant de la société civile
Encore une fois, une fois de trop, les habitants et passagers d'est en ouest, du nord au sud se trouvent confrontés à des groupes qui bloquent la circulation sur les principaux axes routiers.
Mercredi, dès le début de la matinée, différents groupes ont dressé des barrages en pas moins de 9 points, du jamais vu, puisque même sur la ligne de chemin de fer au niveau du quartier Souamaâ, à quelques encablures à l'est de la gare, un barrage a été dressé.
La circulation sur le rail étant bloquée, la Direction des transports a affrété 15 cars pour transférer les passagers des trains bloqués en gare de Khemis Miliana pour ceux venant de l'ouest et en gare d'El Hoceinia pour les voyageurs venant d'Alger et se rendant vers l'ouest.
Les cars affrétés prennent l'autoroute. Pour connaître les revendications de ces actions, nous avons posé la question à l'un des groupes, celui qui bloquait la circulation au niveau de Hay Essalam. «Nous n'avons qu'une seule revendication, nous exigeons le départ du président des associations qui représente la société civile» et ce sous le prétexte qu'on lui prête un pouvoir d'influence sur l'administration.
En fait ce personnage, selon nos informations, a été président de l'association des victimes du terrorisme puis élu par 64 associations comme représentant de la société civile.
On se rappelle que lors d'une réunion officielle, il a osé porter de vives critiques contre l'AP en général et contre le P/APC en particulier «La commune de Khemis Miliana ne se portera bien que lorsque ce maire aura été délogé».
A propos du maire, on a appris qu'il est en congé de maladie de 10 jours, un congé qui expire le mercredi 14 janvier.
C'est aussi mercredi que nous avons appris vers 15 h que le représentant de la société civile a déposé sa démission. «Puisque je suis devenu la source des problèmes auxquels la population est confrontée, je donne ma démission».
Ainsi il laisse le champ libre à ses contestataires.
Cependant la représentation de la société civile étant incontournable pour la gestion des affaires de la commune, une assemblée générale de toutes les associations est prévue pour pourvoir au poste de la présidence du mouvement, devenu ainsi vacant.
La nouvelle de la démission de la personne mise en cause par ces groupes sera portée à la connaissance des représentants des contestataires lors d'une réunion avec les élus locaux au niveau du siège de l'APC prévue pour 15 h, avons-nous appris. Cette revendication obtenue, les barrages seront-ils levés ?
Au moment où nous écrivons, on ne le sait pas encore.
Toujours est-il qu'Il s'agit là d'une situation qui a exaspéré de larges couches de la population, il faut le dire, une population qui paie des fautes qu'elle n'a pas commises.
Karim O.
M'sila
La wilaya a besoin d'autres infrastructures sportives
Le secteur de la jeunesse et des sports a consommé durant les deux précédents programmes quinquennaux environ 7 milliards de dinars pour avoir enregistré 116 opérations. Ce montant a permis la réalisation de 17 centres sportifs de proximité (CSP), 2 salles polyvalentes,16 Maisons de jeunes, 3 auberges d'une capacité de 50 lits chacune en attendant le lancement des travaux de deux autres, une dans la ville de Bou-Saâda et l'autre à M'sila, un projet de 6 milliards de centimes ; bientôt le chef-lieu de wilaya verra la mise en service d'un centre scientifique de loisirs ; un projet qui a coûté 10 milliards de centimes, où les jeunes, doués dans des activités scientifiques et technologiques, pourront développer leurs activités scientifiques telles que l'astronomie, l'énergie solaire, l'informatique et surtout de perfectionner leurs potentialités langagières dans un labo de langues, surtout les langues étrangères devenues un véritable obstacle pour une bonne partie parmi les jeunes, notamment universitaires de la région, poussés à faire des cours particuliers.
La Direction de la jeunesse et des sports (DJS) dispose d'un parc infrastructurel sportif de 215 installations, toutes activités confondues, et ce nombre demeure insuffisant pour répondre aux attentes d'une population qui a dépassé 1 175 000 habitants, composés pour la plupart de jeunes. D'ailleurs le directeur de wilaya de la jeunesse et des sports, M. A.Tahir, a déclaré lors d'un forum que la wilaya enregistre un manque de 20 stades communaux, et de deux salles OMS au moins, sachant que plusieurs clubs de la wilaya activent dans différents niveaux élevés à l'échelle nationale notamment en sport collectif, sans parler des sports individuels tels que l'athlétisme ou sport de combat et haltérophilie. La DJS de M'sila recense 148 associations encadrées par 16 ligues spécialisées avec un nombre de 18 918 jeunes pratiquant différentes disciplines.
Quant au développement des écoles de formation sportive, la DJS de M'sila compte 1730 enfants répartis dans 57 écoles de formation dont le nombre le plus élevé est accaparé par le football avec 16 écoles suivi du handball avec 11 et le volley-ball avec 10 écoles ; ainsi les sports collectifs dépassent les sports individuels et de combat tels que l'athlétisme qui compte 10 écoles pour la formation de 250 élèves futurs athlètes puis vient le karaté et le judo avec 8 écoles de formation pour 360 élèves. Enfin la natation a pu ouvrir deux écoles au profit de 200 élèves nageurs ; d'ailleurs M. A.Tahir, le directeur de wilaya, n'a pas caché sa satisfaction concernant ces jeunes qui ont pu tenir tête dans cette discipline à des enfants de la capitale exerçant dans de grands clubs.
En dépit de tous ces efforts déployés, la DJS de M'sila soulève un manque flagrant de cadres pédagogiques notamment les éducateurs de la jeunesse, les éducateurs pour l'encadrement des établissements récemment ouverts et ceux qui seront réceptionnés prochainement, a confié le premier responsable de ce secteur.
A. Laïdi
4 morts et 7 blessésdans un accident de la route à Sidi Aïssa
Hier après-midi, la RN 8 au lieudit «Laâdjalat» situé entre les villes de Sidi Aïssa et Aïn Lahdjel a été le théâtre d'un grave accident de la route survenu vers 15h 07mn, faisant 4 morts et 7 blessés, lorsqu'un camion de marque Sonacome a percuté de plein fouet une voiture touristique de type «Lanos».
Il s'agit d'une femme âgée de 60 ans, un homme de 37 ans, un enfant de deux ans et un bébé âgé de 6 mois ainsi que 7 blessés parmi les passagers du poids lourd.
Les corps des victimes et les personnes blessées ont été évacués par les sapeurs-pompiers aux services des urgences de l'hôpital de la ville de Sidi Aïssa et les services de sécurité ont déclenché une enquête pour déterminer les causes de ce grave accident.
A. L.
TIPASA-AHMER EL AIN
Le chef de la daïra, victime d'un accident cérébral, évacué dans un état critique
Selon des sources avérées, le chef de la daïra d'Ahmer El Aïn, dans la wilaya de Tipasa, Abdelkader Karouzi, a été victime récemment d'un accident cérébral. Il a été évacué dans un état critique à l'hôpital militaire de Aïn Naâdja, puis dirigé vers un hôpital parisien.
Selon ces mêmes sources, les raisons de cet accident seraient dues à la récente mesure prise par le ministère de l'Intérieur de suspendre provisoirement de ses fonctions ce haut fonctionnaire de l'Etat, dans l'attente des résultats de l'enquête menée sur une affaire d'une gestion qualifiée d'équivoque concernant les trois communes de la daïra. 
Toujours selon nos sources, cette daïra a été récemment l'objet de troubles dus à un mécontentement populaire, notamment concernant le dossier de l'habitat et du foncier. Un ancien maire élu a été évincé pour les mêmes motifs.


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