Certes, l'eau coule à flots et à profusion même à certains moments, à de forte pression faisant qu'en de nombreux points les conduites cèdent générant des fuites qu'on a de la peine à colmater. Cette embellie du précieux liquide n'a pas manqué de donner de grandes satisfactions à la population tout au moins au début de la mise en service d'un nouveau réseau de distribution d'eau dans Khemis Miliana, Sidi Lakhdhar et Arrib. De l'eau émanant du barrage de Sidi Ahmed Bentaiba situé sur les hauteurs d'Arrib. Pour Khemis Miliana, c'est une enveloppe de 60 milliards qui a été débloquée, enveloppe consentie aux services de l'hydraulique pour mener à bien ce projet de rénovation du réseau de distribution, et son remplacement par des canalisations en PHD. Cependant, si l'eau coule maintenant en abondance, sur le plan de la qualité, les habitants s'en plaignent et se demandent si elle est bien potable. En fait, tout le monde s'accorde à dire qu'elle dégage une odeur fétide de vase, mêlée à une importante teneur en chlore et est d'un goût saumâtre insipide. En réponse à la question relative à ces désagréments, un responsable du secteur de l'hydraulique dit ne pas être au courant de ce problème et qu'il allait poser la question aux responsables concernés. Un autre responsable affirme que le problème est dû à une baisse du niveau du barrage et que ces désagréments vont s'estomper dès qu'il pleuvra mais que toutes les analyses qui ont été effectuées attestent que l'eau est très potable. Cependant, une source donne une version plus rationnelle. En fait, nous a-t-on expliqué, cette odeur et ce goût proviennent de la décomposition de végétaux telles que les algues en milieu exempt d'oxygène qu'on peut éliminer à un certain stade, après la clarification de l'eau brute et sa désinfection, au moyen du procédé connu, procédé dit d'absorption sur charbon actif, en poudre ou en granulé qui permet d'éliminer certains polluants organiques dissous comme certains pesticides ou hydrocarbures, et ce procédé qui n'a pas encore été mis en place, nous a-t-on confié, négligé ou omis, bien qu'indispensable dans le procédé global du traitement des eaux destinées à la consommation. Quant à l'eau, on nous a certifié que sa qualité n'est pas à mettre en doute puisque le barrage est alimenté par l'oued B'da et ses affluents, les oueds Ferhat et oued El Haâd qui charrient des eaux de bonne qualité venant des sommets du versant Est du Dahra. Devant ce phénomène, une seule alternative pour le consommateur, acheter de l'eau minérale ou s'obliger à boire cette eau malgré ses désagréments. Cependant à raison de 30 DA la bouteille, beaucoup ne peuvent pas se payer ce luxe surtout les pères de familles nombreuses dont les rentrées sont maigres. Karim O. Draâ El-Mizan Inauguration d'un centre psychopédagogique pour inadaptés mentaux Un centre psychopédagogique pour la prise en charge des enfants inadaptés mentaux a été officiellement inauguré samedi dernier à Draâ-El-Mizan. Signalons qu'avant cette inauguration, le 3 novembre dernier, le directeur du centre a été installé en présence des partenaires de cette structure (l'association Assirem de Aïn El Hammam, le Cra et l'APC de Draâ El-Mizan). Plusieurs invités ont assisté à la cérémonie d'inauguration, entre autres le chanteur Lounes Kheloui (ami des handicapés et des personnes du troisième âge), une représentante de l'action sociale de Tizi-Ouzou, un représentant de l'APW, les directeurs de l'hôpital et de la CNAS, des médecins et des élus locaux sans oublier les représentants de la société civile. Plusieurs intervenants ont, à l'unanimité, jugé que la prise en charge de ces enfants est le devoir de tout un chacun et espèrent que l'école algérienne se penchent sur cette frange de société, en lui ouvrant des classes spécifiques. Les initiateurs du projet souhaitent vivement un soutien et un accompagnement des autorités locales et exhortent les jeunes psychologues d'être armés d'une grande volonté pour bien mener leur mission. Notons enfin qu'un grain d'ambiance a orné cette superbe cérémonie par le chanteur Lounes Kheloui, très estimé par le public, en fredonnant quelques-uns de ces tubes devant une assistance très attentive, qui a eu le mérite de goûter à un bon couscous. Slimane S. Ils sont intervenus : M. Mohammedi Mohand (association Assirem de Aïn El Hammam) : «Je suis ému par l'accueil, aussi bien des élus que celui de la population en général. Je remercie les responsables de la commune et ceux du Cra pour leur engagement et leur volonté. J'espère que ce centre sera un lieu pour aider ces enfants à réussir et surmonter leur handicap. Pour moi, ce sont des enfants normaux. Il suffit seulement de les prendre en charge.» M. Lounès Kheloui (chanteur) : «Je suis très content d'être ici à Draâ El-Mizan, aux côtés de ces enfants. Je n'ai jamais décliné une invitation lorsqu'il s'agit d'aider les handicapés, les personnes du troisième âge. Je vais vous rappeler que j'ai chanté devant les enfants du centre de Boukhalfa et devant les vieux du centre de la même localité, à chaque fois que l'occasion m'est donnée. J'aide à ma façon ces franges de la société.» S. S. HATTATBA (TIPASA) Les habitants de l'agglomération rurale Haloula-Sahilia dans la tourmente Selon des informations locales, l'agglomération rurale Haloula-Sahilia, à près de trois kilomètres à l'ouest de la ville de Hattatba, vit une situation fort alarmante. Nos sources, qui ont saisi par écrit, la semaine dernière, les autorités locales sur un phénomène persistant ayant pour théâtre la localité de Haloula, font état de la prolifération de bandes de malfaiteurs, spécialisées dans le vol, l'agression et la délinquance sous toutes ses formes. Nos interlocuteurs ont affirmé que la semaine dernière, ce fut l'accès principal de l'agglomération de Haloula, à 3 km du centre-ville de Hattatba, menant au marché de gros régional, qui a été visé. Aux environs de 2 h du matin, ces bandes ont décidé de racketter les passants et les automobilistes, particulièrement les fellahs et les mandataires qui se rendent à l'aube au marché de gros de Hattatba. Ainsi, dès le lever du jour, les collégiens et les étudiants qui se rendaient aux universités de Blida et d'Alger, ainsi que les fonctionnaires furent surpris du refus des transporteurs de braver les bandes de délinquants. «Ce qu'on demande, c'est que la sécurité soit assurée pour les familles, nos enfants et les résidents de la région. On en a assez de subir ce diktat depuis des années, sans que des solutions soient apportées», clame notre interlocuteur. Selon les habitants, les autorités locales ont été informées des problèmes auxquels est confronté leur village. Larbi Houari Béjaïa La Maison de la culture organise le 2e Salon du livre à partir de jeudi La Maison de la culture de Béjaïa organise le 2e Salon du livre du 14 au 26 novembre 2013. Cette manifestation culturelle, désormais annuelle, vise à offrir un large éventail de disciplines à ses visiteurs : littérature, livres d'art, d'histoire, de sciences et de technologie ainsi que des livres pour enfants et des guides scolaires. Cette seconde édition cible un lectorat très large avec l'objectif de toucher différents types de lecteurs, notamment le public scolaire et estudiantin, afin de susciter en eux le goût de la lecture. Le grand public est aussi invité à découvrir ou redécouvrir les nouveaux titres de la littérature algérienne et universelle. Selon ses initiateurs, le 2e Salon du livre constitue un espace privilégié de rencontres et d'échanges entre lecteurs, éditeurs et auteurs. Des rencontres-dédicaces seront quotidiennement animées par des auteurs.